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La bataille de Verdun (Travaux Personnels Encadrés – Histoire – TES/TL) Le tournant de la Grande Guerre

Publié le 28/04/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

annonciateurs d'une offensive allemande de grande ampleur ne manquent pas. Dès le mois de décembre 1915, des mouvements de troupes allemandes de retour de Russie et de Serbie sont signalés par les services de renseignement de l'armée française. Au même moment, les vols de reconnaissance permettent de constater de fortes concentrations de troupes impériales dans la région de Longuyon. À partir de début février, la situation se précise : les transports militaires allemands se multiplient en direction de Verdun. Le témoignage d'un déserteur allemand évoque une proclamation du Kronprinz faisant état d'une attaque sur Verdun fixée au 12 février.

histoire

« • Quand Pétain arrive à Verdun , la pièces d'artillerie sur les positions Rive droite , les combats font rage LES OFFENSIVES o'trt Les Allemands sont repoussés sur situation est dramatique : l'ensemble conquises .

La pause observée dans devant le fort de Vaux .

• Très violents , les combats qui se le bois de Chaume .

Les Français du front français est rompu ; les l'offensive s 'explique aussi par le • A l'offensive générale sur toute la ligne déroulent dans la première quinzaine font 11 000 prisonniers et prennent commandants de secteur s 'ignorent manque de réserves de soldats pour de front succède une série d 'attaques de juin autour de Thiaumont sont 300 canons .

« Pour la premiè re fois, dira réciproquement ; certaines troupes alimenter la cadence de l'attaque ainsi limitées.

La cote 265 est prise , mais encore dépassés en intensité par le Kronp rinz, j'eus conscience de ce que refluent en désordre tandis que que des ruptures d 'approvisionnement.

la cote 295 tient.

Le 20 mars , les ceux qui éclatent à compter du 23 juin , c'était q u e de perdre une bataille .» d 'autres luttent sans espoir.

La stratégie de Falkenhayn , qui s'était Allemands prennent le bois d 'Avocourt au cours desquels les Allemands • En l'espace de quelques jours, les • La journée du 25 février est marquée fait fort de« saigner » l'armée française et le bois de Malancourt .

Le 31, ils utilisent des obus toxiques .

Français auront réussi à reconquérir par la perte de la côte du Poivre avec des effectifs limités, montre ici s 'emparent du village de Malancourt .

• Les canons allemands allongent presque tout le terrain que les e~ surtout , par la chute du fort ses limites .

Haucourt tombe le 5 avril , Béthincourt leurs tirs, tandis que dix-sept régiments Allemands avaient mis huit mois de Douaumont.

Toutefois , l'arrivée • L'Allemagne pourrait s'en tenir à une le 6.

Sur la rive droite , les Allemands montent à l'assaut.

Ils s'emparent de à conqu érir.

Ainsi , loin d 'avoi r été de renforts permet aux Français brillante victoire tactique et renoncer atteignent la voie ferrée Vaux-Fleury , la redoute de Thiaumont , d 'une partie le « hachoir » de l'armée française , de conserver une partie du plateau à poursuivre une entreprise mais ils sont contre-attaqués par la du village de Fleury et de la côte de Verdun était devenu , selon la formule de Douaumont.

manifestement engagée sur des bases division commandée par le général Froideterre , qui est toutefois reprise de Ludendorff , « un ulcère ouvert • A cet instan~ le commandement et des calculs erronés .

Plutôt hostile à Charles Mangin .

par une contre-attaque française .

et dévor an~ qui rongeait les forces allemand laisse passer sa chance de la poursu~e des opérations , le Kronprinz • Les combats se poursuivent de façon alleman de».

remporter la bataille en renonçant à se laisse toutefois persuader par LI RENFORCEMENT DE ininterrompue jusqu'au 30 juin autour poursuivre immédiatement l'attaque Falkenhayn d'élargir le front.

LA PRESSION ALLEMANDE de la redoute de Thiaumont , qui reste contre des Français alors totalement aux mains des Allemands .

Bien que désemparés .

Certes , il faut du temps L'EmNSION DE LA BATAILLE L'OFFENSIVE DU 9 AVRIL le début des offensives sur la Somme aux Allemands pour transporte r les • De leur côté, les Français , violemment • Le 9 avril est un nouveau jour de inquiète Falkenhayn , Knobelsdorf bousculés , entreprennent d'établir une crise.

Les bombardements allemands déclenche deux ultimes assauts , le « position de résistance ».

li leur faut redoublent d 'intensité tandis que 14 juillet et le 1" aoat.

C'est un échec LA GUERIE MIIENNE en premier lieu régler le grave problème l'ennemi lance une attaque de grande total.

Falkenhayn est remplacé par des communications .

Verdun n'est envergure sur les deux rives de la les généraux Paul von Hindenburg • Verdun est la première bataille de desservi que par deux voies ferrées Meuse.

Le soir, le général Pétain lance et Erich Ludendorff .

l'histoire ou les opérations aériennes de faible importance.

L'une est coupée son ordre du jour célèbre , qui se termine • Du cOté français , on se prépare à la • La dtf11He des Allem11nds à ont fait partie intégrante des plans depuis octobre 1914 et la prise de par ces mots : « Que chacun travaille contre -offensive destinée à réoccuper Verdun a un énorme retentissement d'attaque .

Saint-Mihiel , l'autre n 'a pas résisté et veille pour obtenir le même succès les forts de Vaux et de Douaumont.

L'été à l 'étranger .

Réputée invincible , vantée • L'efficacité du bombardement aux bombardements allemands qu'hier ! Cour11ge 1 On les tiUrtll » est mis à contribution pour rassembler autant qu e crainte pour sa supériorité allemand initial a été largement des jours précédents.

les moyens d 'artillerie nécessaires technique et industrielle dans le conditionnée par les observations • Il ne reste que la ligne dite du à la reconquête .

Durant ce temps , doma ine de la guerre , l'Allemagne aériennes, et tout au long de la « Meus ien », à voie étroite, qui relie les combats n'en restent pas moins pouvait donc être vaincue .

campagne, les photographies aériennes Verdun à Bar-le-Duc .

Son débit serait intenses dans le secteur de Verdun.

• Verdun constitue autant une victoire joueront un rOie vital, pour un camp insuffisant.

Le haut commandement morale que militaire .

La résistance comme pour l'autre .

décide donc d'aménager en toute hate ~~~i~J! ·I~~~I·IIill rencontrée est en effet parvenue • C'est aussi à l'occasion de la bataille .ao la route à instiller le doute chez l'ennemi , de Verdun que, des deux cOtés, sont départe · • Dès les premiers jours d'octobre , dès avant la défaite : trois jours avant mises en service pour la première fois mentale .

l 'artillerie française- qui s'est la derniè r e offensive de décembre , de vraies unités de chasse .

Par cette considérablement renforcée au cours l'Allemag n e avait man ifesté son désir «Vole Remaniant son dispositif , il réussit des dernières semaines -pilonne de paix , par le biais des ~tats·Unis .

sacne», à stopper l'offensive allemande .

Grace systématiquement les lignes allemandes .

comme la à l 'héroïsme des hommes de Mangin , • Le 24, c 'est un véritable ouragan qui baptisera les Allemands ne réussissent pas à s'abat sur les positions allemandes L'AMER DEmN DU CHEFS Maurice Barrès , aborder la cote 304, pourtant l'objectif tandis que les divisions françaises transiteront clé de l 'état-major allemand.

s 'élancent dans un brouillard épais sur • Vainqueur de la bataille de chaque semaine , à partir du mois • A la fin du mois d 'avril , le front un sol réduit en marécage par quinze la Marne en 1914, le général Joffre, de mars , 3 500 camions qui assureront retrouve la position qui était la sienne jours de pluies incessantes .

Les commandant en chef de l'armée au total le transport de plus de avant l'attaque du 9 : une fois de plus, premières lignes sont atteintes sans française , est considéré comme 1 90 000 hommes et de 50 000 t les Allemands ne sont pas passés .

qu'un seul coup de fusil ait été tiré.

le sauveur de la France.

• Au début de la bataille, les Allemands de matériel.

La déception est grande dans leur • Dès 1915, il consacre toute son possèdent un atout maitre, le chasseur • Tout au long du mois de mars , camp, d'autant que l'extension attention sur la Somme, ou l'offensive Foltktr, premier avion disposant attaques et contre-attaques se de la bataille sur la rive gauche angle-française qui se prépare doit Il d'une mitrailleuse synchronisée, succèdent.

De jour en jour , les positions s'est aussi enlisée d ans un sanglant percer les lignes alletllèlndes et qui lire à travers l'hélice.

changent de main .

Le 4 mars , les piétinement.

permettre de renouer avec la guerre • Chez les Français, les Nieuport X Allemands s'emparent du village de • Pourtan~ le chef d 'état-major de mouvement .

sont surdassés et les bombardiers Douaumont et élargissent leur offensive du Kronprinz , le général Schmitt • Sa décis ion de retirer les canons ;, sont contraints d'opérer de nuit- ce vers l'ouest et la rive gauche de la von Knobelsdorf, s 'oppose à l'arrêt des forts de Verdun en 191Siui sera qui constitue une autre • première » -, Meuse.

Deux divisions attaquent dans des opérations , alors même que ni !prement reprochée une fois l'attaque u car ils sont trop vulnérables de jour.

le secteur des villages de Béthincourt Falkenhayn, ni le Kronprinz , ni même allemande déclenchée .

C'est le général • Au 1 • janvier 1916 , l'aviation française et de Forges .

Forges et Regnéville les commandants de corps ne nourrissent • C'est la surprise totale dans les rangs Philippe Pétain qui restera comme dispose de 814 appareils, plus 144 sont pris.

plus d'illusion sur la poss ib ilité de adverses .

Partout les objectifs sont le vainqueur de Verdun .

en réserve, pour couvrir l'ensemble «saigner» l'armée française .

atteints , le fort de Douaumont est • La général Falkenhayn, chef d 'état· du front.

Les Allemands concentrent • Chez les Français , les avis sont repris .

L'ennemi abandonnera celui de major allemand , conçoit l'offensive sur ~~ 270 avions autour de Verdun , ce qui partagés .

Au GQG , on ne parle Vaux dans la nuit du 3 au 4 novembre .

Verdun en vue notamment de damer leur assure la suprématie aérienne que de reprendre l'offensive , une Au sujet des combats qui se déroulent le pion à la • clique • du front de l'Est locale : les biplans d'observation perspective à laquelle n 'adhère autour du fort de Vaux , l'écrivain qui complote contre lui.

Son échec français ,._ sont ainsi abattus pas Pétain qui estime que c 'est déjà Henri Bordeaux dira que c'était là permettra d'ailleurs aux généraux dès qu'ils s'aventurent dans les airs.

un exploit que de • tenir ».

Celui-ci «un des cere/es de /'enfer».

Hindenbu rg et Ludendorff de le ~~ réclame de nouvelles troupes à Joffre supplante r et de devenir les vrais qui, tout à la préparation de l'offensive maltres de l'Allemagne- qu'ils ~~ sur la Somme -la • bataille suprême • conduiront à la défaite en 1918 .

• Le 7 mars , les Allemands continuent selon lui-, les lui refuse .

C'est dans • Falkenhayn commet trois erreurs de progresser sur la rive gauche : ce contexte de tension que Pétain est principales : il n 'informe pas son allié il le bols des Corbeaux et la cOte de promu à la tête du groupe d'armées austro-hongrois, pour lesquels l'Oie tombent entre leurs mains , mais Centre, l 'offensive sur Verdun constitue Cumières et le Mort-Homme résistent.

tandis que une surprise totale ; il sous-estime Le lendemain , les Français reprennent le général les capacités de résistance de l'armée le bois des Corbeaux .

Sur la rive droite , Robert française ; enfin, il néglige d'expliquer • Le gros de l'aviation allemande est les Allemands s 'emparent d'une part ie Nivelle • L'offensive déclenchée par les Français aux commandants sur le terrain constitué de biplaces d'observation LVG du village de Vaux , dont le fort résiste .

prend le le 15 décembre a raison des dernières les raisons de sa stratégie d'usure .

et Aviatik qui sont escortés de Fokker .

• Le 10 mars , le bois des Corbeaux comman· résistances allemandes.

Huit divisions • Jusqu'à sa mort en 1922 , Falkenhayn D'autres chasseurs effectuent des est repris par les Allemands .

Les dement françaises attaquent et s 'emparent continuera d'affirmer que pour chaque patrouilles solitaires au-dessus du Français sont repoussés sur la ligne de la rapidement de la cOte du Poivre , soldat allemand tué dans la bataille, champ de bataille .

Béthincourt-le Mort ·Homme-Cumières.

li' armée .

de la cote 342 et de Vacherauville .

l' armée française en a perdu deux.. »

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