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La Cartographie informatisée

Publié le 12/09/2012

Extrait du document

Une fois la carte finalisée sur ordinateur, il reste à l'imprimer. Cette dernière opération est réalisée avec une imprimante laser, en noir et blanc ou en couleurs. Ces impressions rapides et peu coûteuses permettent de vérifier le résultat sur papier et de chercher les erreurs à corriger. Pour la production en chaîne du produit fini, toutefois, on a recours à des méthodes plus complexes: la carte informatisée est imprimée sur un film transparent dont on fait une photogravure, qui suit ensuite les différentes étapes d'impression classiques.

« t1 La Cartographie informatisée miter la ligne en question à l'aide de son premier et de son dernier point, et de signifier que tous les points intermédiaires ont la même valeur.

L'infor­ mation est alors comprimée d'un facteur mille et diminue d'autant la place prise dans la mémoire.

Au-de là du simple cas d'une ligne monotone, des équations plus comp liqu ées , appelées algo­ rithmes de compression , regroupent les points de même valeur à travers toute une image en utili­ sant les règles de la géométrie et de l'algèbre .

Mise au point pour stocker et retransmettre de façon plus concentrée les images recueillies par les sondes spatiales, la compression des données est aujourd 'hui un domaine de pointe qui trouve de multiples usages.

La cartographie est un de ses principaux bénéficiaires.

Parallèlement à la réduction du volum e des données, les progrès fulgurants des microproces­ seurs permettent une manipulation de plus en 338 Afin d'actualiser ......

les cartes d'état -major la sécurité routière fait appel à la cartographie informatisée qui permet de modifier précisément et rapidement les tracés.

Les ordinateurs installés à bord de certaines automobiles en bénéficient presque en temps réel.

......

Certaines cartes sont établies à partir de phote>­ graphies prises à bord d'avions spécialisés .

Les caméras sont logées sur des cadres orientables afin de cadrer les images puis les associer à des systèmes de suspension pour réduire les distorsions géométriques lors de la prise de vues.

' Grâce à de puissants logiciels on peut fabriquer des cartes à différentes échelles.

Les données cartographiques sont stockées sous forme numérique et les résultats finaux transcodés sur microfilms , à partir desquels on imprime les versions papier.

plus rapide des fichi ers.

Cette vitesse de traite­ ment élevée rend possible des travaux «en temps réel », sans que l'utilisateur ait à patienter de longues secondes entre chaque ordre transmis.

D 'autre part, la baisse des coûts de construction des machines et des logiciels rend ces produits abordables à toutes les bourses: les soc i étés d'art graphique et même certains particuliers disposent aujourd 'hui d'outils très performants.

Les l ogicie ls de dessin destinés au grand public bénéficient des mêmes techniques que ceux proposés aux cartographes professionnels.

La palette graphique Les ordinateurs personne ls permettent le tracé des cartes et autres figures graphiques par le biais d 'une souris: en la déplaçant sur sa table de tra­ vai l, l'opérateur pilote un curseur sur l'écran qui trace le trait voulu.

Pour des usages profession­ nels, la souris est remplacée par un outil beau­ coup plus perform ant: la palette graphique.

Celle-ci se présente sous la forme d'une tablette plane qui ressemble à une planche à dessin , sous laquelle est tressée un réseau de fils électriques.

Le déplacement d'une souris, équipée d'un élec­ tro-aimant , sur la tablette induit des signaux dans les fils.

Ceux-ci renseignent l'ordinateur sur les mouvements exécuté s, lesquels sont traduits par un tracé correspondant sur l'écran.

Table à dessin et lecteur optique Une autre technique de dessin fait appel à une table à dessin avec un crayon ou un stylet fixé au bout d'un bras mécanique pivotant.

L'artiste prend l'instrument en main et accomp lit son des­ sin sur la table: tous les mouvements du bras mécanique sont électroniquement communi ­ qués à l'ordinateur qui trace en parallèle la figure sur l'écran puis la sto c ke en mémoire.

Une autre méthode existe pour charger une carte préexistante en mémoire: le principe du lecteur optique.

Celui-ci fonctionne à la manière d'une photocopieus e: l'illustration à reproduire est placée sur la machine et un fin pinceau l aser lit le document ligne après ligne.

Lorsqu 'elle détecte les formes (lettres, traits, li gnes, variations de couleurs) une cellu le photoélectrique traduit les changements de réflectivité du document , en f signaux numériques.

On obtient ainsi une repro­ ~~c.

duction fac-similée du document original dans '" un langage informatique qui peut alors se prêter :5 à toutes les manipulations voulues.. »

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