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la cordillère des Andes (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 09/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

de tourbières, dominées par les grandes hampes florales de fraylejones aux feuilles duveteuses Plus au sud, dans les Andes sèches, dominent des formations arbustives adaptées à l'aridité. Sur les plateaux des Andes centrales, entre 3 800 m et 4 800 m, la Pun4 plus sèche, remplace les paramos : dans cette steppe, les graminées, les fétuques et les poas (pâturin) ont des feuilles rêches, résistantes au froid et à la sécheresse. Plus haut encore s'étend un désert d'altitude.

 

Le secteur tempéré des Andes australes est le domaine de la forêt à notofagus, hêtres du continent américain, et à araucarias, conifères en voie de disparition.

Dans les Andes septentrionales et sur le versant oriental des Andes centrales et méridionales, chaleur et humidité permettent la culture du cacao, de la canne à sucre, jusqu’à 900 m, du maïs, du café et du thé jusqu’à 2 000 m. La culture de la coca, traditionnelle, a pris dans les dernières décennies une tout autre dimension avec le développement du trafic des drogues de synthèse.

 

Plus haut, et jusqu’à plus de 3 500 m dans les Andes centrales, on cultive tubercules (pommes de terre), légumineuses (fèves, haricots, lupins) et céréales résistantes, tel le quinoa.

 

Les prairies d'altitude sont dédiées à l'élevage des bovins et surtout des camélidés. Le climat méditerranéen du centre du Chili autorise la culture de la vigne et des agrumes.

« • Plus au sud, les Andes s'abaissent et se fragmentent.

le relief est encore vigoureux, mais les pics granitiques, fins et acérés , ne s'élèvent plus sur un socle de plateaux élevés , comme dans les Andes centrales : le Fitz Roy n'atteint que 3375 m.

Cette extrémité des Andes est surtout dom inée par l'action des g lacie rs, qui ont creusé des lacs, des fjords profonds et des golfes découpa nt le littoral chilien au sud de Puerto Montt.

• Une calotte glaciaire de 20400 km' (la trois ième d u monde par la superfic ie) couvre les A ndes patagonnes et se découpe en trois sectio n s sur 500 km du nord au sud : le Hielo Patagonico Norte (4400 km'); le Hielo Patagonico Sur (13 000 km'), dont les g laciers s'avancent à l'ouest jusque dans les fjords du Pacifique; et en bordu r e mér idionale de la Terre de Feu, les champs de glace de la cordillère Darwin (3 ooo km').

Alimentée par les précipitations abondantes qu'apportent les vents d 'ouest océaniques , cette calotte abrite l'un des rares glaciers continentaux en expansion , le Perito Moreno , dressant ses 60 rn de hauteur sur un front de 5 km.

I:Upsala , long de 50 km, large de 50 km, est le plus grand des glaciers patagons .

""1·l!!WI • Expression spectaculaire, avec les tremblements de terre , de la subduction de la plaque Nazca sous la plaque sud­ américaine , les volcans actifs sont plus d'une quarantaine , de la Colombie au cap Horn .

Répartis en trois groupes principaux, reliés par des volcans éteints, ils s 'é lèvent pour la plupart dans les cordillères occidentales.

• On trouve dans les Andes centrales et méridionales la plus grande densité de volcans actifs au monde : à lui seul, le Chili en compte vingt-deux.

Gullacari, Lascar, Hudson, Liai ma et Villa rica se sont man ifestés à plusieurs reprises dans les années 1990 .

I:Ojos del Salado, culminant à 6 893 rn, à la frontière de l 'Argentine et du Chili , est le plus haut volcan du monde .

• Sur le haut plateau équatorien, ou «avenue des volcans», le Cotopaxi détient avec 5 897 rn, le titr e de p lus haut volcan actif.

Tout prés, les fumerolles s'échappant du sommet enneigé du Chimborazo {6272 rn) signalent qu'ri est seulement en sommeil (depuis 1942).

le Sangay (5 313 rn), sur le même plateau , projette cendres , laves et glaces presque chaque jour.

• !:altitude des volcans andins contribue à leur dangerosité : beaucoup se situent au-delà de la limite des neiges, et lorsque la chaleur dégagée par l 'éruption fait fondre les glaciers UN FOYER OE l'AGRICULTURE Les Andes péruviennes, au-dessous de 3 000 rn, ont été l 'un des grands foyers d 'invention de l'agriculture .

C'est là, que, dès le IX ' millénaire , ont été domestiquées plusieurs variétés de haricots , puis au VIl' millénaire , la pomme de terre , le lupin ainsi qu'une variété de coton (dit aujourd'hui «de la Barbade») aux libres longues .

Sur la Puna , les traces du premie r camélidé domes tique, l'olp~~ga , o nt été datées de 4800 av.

J.-C. ; deu x mille ans plus tard , le lama était à son tour domestiqué.

couvrant leurs pentes, c'est une masse de boues, de cendres et de glace fondue extrêment instable et rapide qui dèvale les flancs du volcan : ces lahars furent à l'origine de la catastrophe du Nevado del Ruiz , volcan colombien à glacier sommital, dont l'éruption en 1985 a fait 21 ooo victimes .

FLEUV ES ET R IVIÈRES • De nombreux fleuves et rivières y prenant leur source, les Andes constituent le château d'eau de l'Amérique du Sud.

Depuis le Magdalena , qui se jette dans la mer des Antilles , jusqu'au Bio-Bio , marquant la limite nord du domaine austral, ces cours d'eau irriguent les vallées andines et les plaines côtières .

Néanmoins , dans les Andes centra les, au sud du Titicaca, les rfos descendus des Andes viennent s'évaporer, avant mëme de rejoindre l'océan , dans les déserts d 'altitude , dont l'Atacama chilien est le plus aride .

• D'autres cours d'eau , et non des moindres , s 'écoulent vers l'est et les grands bassins de l'intérieur du continent: l'Amazone prend ainsi sa source dans les Andes péruviennes, à la naissance de I 'Apurimac au mont Huagra ou, selon les auteurs , du rio Hornillos , au mont Misti .

LES LACS • S i au sud du Bio-Bio , la fonte des neiges alimente de multiples lacs de taille relativement petite, les grands lacs andins sont situés sur I'Aitipla no.

Le plus vaste est le rmcaca (8 300 km').

Alimenté, à 3 812 rn d 'a ltitude , par de nombreux torrents et par des pluies estivales assez irrégulières , il n 'est en réalité qu'un vestige des deux mers intérieures qui, il y a environ 15000 ans, alors que s'achevait la dernière glaciation, occupaient I'Aitiplano : leur niveau s'élevait à 60 rn au-dessus du plancher actuel du bassin.

La régression , amorcée avec le réchauffement climatique , se pour suit en raison de l'évaporation intense .

la profondeur du Titicaca n'excè de pas aujourd'hui 300 m.

Une quarantaine d71es ponctuent le lac, qui a pour exutoire le rio Desaguadero.

Celui -ci irrigue sur 300 km I'Aitiplano avant de déverser ses eaux dans le lac Paop6 (2 500 km'), situé à 3 686 rn sur le territoire bolivien.

LE CLIMAT • Du fait de leur extension en latitude , de n•N à 55• s.

les Andes présentent la particularité de recouper toutes les zones climatiques , à l'exception de la zone polaire .

les situations climatiques sont d 'autant plus variées qu'à cette zonation en latitude s'ajoutent un ample étagement en altitude, défini par Humboldt au tournant du XIX' siècle , et des facteurs d'exposition selon les versants .

Ainsi , les versants orientau x, exposés aux vents venus de l'Atlantique , sont abondamment arro sés, alors que les versants occidentaux le sont beaucoup moins : outre que les Andes font barrière aux vents de l 'Atlantique, le coura n t de Humboldt (courant marin froid) assèche la façade pacifique .

A ND ES TROP ICALES ET ÉQUATORIALES HUMIDE S Du Venezuela au nord de la Bolivie , la façade orientale est chaude et humide ; la façade pacifique est également abondamment arrosée au nord de l'équateur , pour devenir aride au sud : I'Atrato colombien est l 'une des régions les plus arrosées au monde , avec 6000 à 8000 mm de précipitations annuelles .

!:humidité reste importante sur les hauts plateaux colombiens , la région proche de Bogota recevant 2 500 mm de pluie par an.

les gelées sont réduites, mais les températures excèdent rarement 10°C.la limite des neiges est située au-dessus de 4 800 m .

l'importante pluviosité d'ensemble n'empêche pas la sécheresse dans les bassins et vallées sous le vent.

ANDES INTERTROPICALES ET SUBTROPICALES D u centre de la Bolivie au centre du Chili, les variations climatiques en fonction de l'étagement sont particulièrement marquées .

On distingue ainsi : •l'étage chaud , de la base à environ 1 000 rn, où les températures annuelles moyennes sont supérieures à 22 •c; •l'étage tiède , de 1 000 rn à 1600- 1800 rn, entre 18 et 22•c ; • l 'étage tempéré , de 1 600-1 800 rn à 2800 rn, entre 14 et 18°C ; • l' étage frais , de 2 800 rn à 3 600- 3 700 rn, entre 10 et 15 •c; • l 'étage froid , de 3 600-3 700 rn à 4 50o- 4 800 rn, entre 4 et 1 o •c , avec des gelées fréquentes pendant la saison sèche; •l'étage cryonival, au-dessus de 4 500- 4 800 rn : température moyenne annuelle inférieure à 5•c; gel quasi quotidien .

Dans ces conditions générales, l'humidité est une autre variable qui introduit un fort contraste entre les Andes intertropicales sèches et les Andes intertropicales humides.

Une bande sèche , désertique , longe ainsi la côte pacifique du Pérou et du Chili , traverse l'ouest et le sud des Andes boliviennes pour se prolonger jusque dans les bassins du piémont argentin : le d ésert d'Atacama , sur la côte chilienne , est l'un des plus secs du monde; au Pérou , le mont Misti est dépourvu de glacier permanent tant les précipitations sont faibles et l'air sec.

Sur les plateau x des Andes centrales prévaut un climat tropical d 'altitude : les températures moyennes varient peu au cours de l'année ; une saison des pluies , l '« hivernage» , de novembre à avril, succède à une saison sèche, au cours de laquelle le contraste thermique entre le jour et la nuit est très marqué .

Il n'y a pas de couverture neigeuse saisonnière, et la limite des glaciers s 'établit entre 4800 rn et 5200 m .

ANDES FRAICHES ET HUMIDES • la partie centrale du Chili jouit d'un climat méditerranéen, avec des pluies hivernales (350 mm seulement à Santiago) et une couverture neigeuse au-dessus de 2 000 m .

La limite des glaciers s'abaisse à 3 500 m.

• Plus au sud, après une transitio n tempérée, les Andes australes , situées sur la trajectoire des dépressions polaires , connais sent des température s annuelles moyennes inférieures à 5 •c.

Les hivers sont neigeux et venteux ; les étés , frais et humides .

Le versant argentin , plus abrité, connaît des hivers plus secs (mais plus froids) et des étés plus chauds .

la limite des glaciers n'est plus que de 600 à 1 000 m.

LA FLORE ET LA FAUNE LA FLORE la diversité des formations végétales épouse la diversité climatique .

Partout les terres chaudes sont dominées par u ne forêt dense, plus humide sur les versants orientaux .

Elle monte , dans les Andes tropicales et équatoriales h um ides, jusqu'à 3 000 rn, puis fait place à la forêt n uageuse (selva nub/a da), constit uée de bambous retombants, de fougères arborescentes , de lianes et d 'orchidées .

Vers 3600 rn, c'est l'étage des paramo s, prairie humide ponctuée - .....

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Plus au sud, dans les Andes sèches, dominent des formations arbustives adaptées à l'aridité .

Sur les plateaux des Andes centrales , entre 3800 rn et 4800 rn, la Pun. »

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