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La différence entre information d’une rumeur

Publié le 16/06/2022

Extrait du document

« IMPACT NEGATIVE Dans notre société de communication, il faut faire la différence entre information d’une rumeur et à se méfier de l’image censée être la réalité.

Les médias peuvent inculquer de mauvaises pensées par de nombreux intermédiaires, tels que les stéréotypes par exemple (image toute faite, décrivant un individu réduit à ses caractéristiques les plus superficielles, reflétant un jugement simplifié à l’extrême) ; ou la violence télévisuelle parfois exhibée à l’extrême...

Ils contribuent aussi à créer des représentations et à fournir à leurs usagers des normes et des codes (vêtements, objets de consommation, valeurs sociales...) qui leur permettent de se situer par rapport aux différents groupes de la société. En France, il existe 4 chaînes d'information en continu (BFMTV, Cnews, LCI, Franceinfo), dont deux qui misent tout sur le "hard news", c'est-à-dire le live, l'actualité en direct.

C'est le cas de BFMTV et de Cnews.

Ce format de chaînes d'info en continu a des conséquences sur la production d'information : multipliant les live et les duplex, ces chaînes délivrent une information en train d'être vérifiée et abusent, par exemple, de l'usage du conditionnel. Quitte à diffuser des informations qui finissent par s'avérer fausses.

Ce qui conduit ensuite a des fakes news Illustration avec les attentats de Bruxelles : en mars 2016, pendant 3h, BFMTV annonce l’arrestation d’un suspect en se trompant sur l'identité de l'individu.

Une erreur relevée Par définition, les chaînes d'information en continu alimentent un flux permanent en diffusant, parfois, des séquences sans aucun intérêt.

Exemple d'un sujet diffusé le 27 février 2017 sur Itélé : la chaîne revient sur la disparition d'une famille à Nantes.

Peu d’informations ont filtré sur l’enquête à ce moment-là.

Et pourtant, Itélé va diffuser le témoignage d’une profileuse.

Son expertise ? Elle a “rêvé” de l’affaire : Le détournement de l’information : La liberté de la presse dans les pays démocratiques conduit parfois à des dérapages et détournements d'informations.

Les journalistes ne se contentent pas de transmettre une information : ils semblent se donner du plaisir à alimenter la polémique en donnant la parole et diffusant les propos de gens ne connaissant pas certains sujets.

Par exemple, il est assez facile de ne montrer qu’un certain point de vue : aux dernières élections provinciales en Nouvelle Calédonie, de jeunes personnes avaient été interrogés dans la rue afin de savoir ce qu’ils pensaient de ces élections, or seuls les interviews de ceux qui ne savaient pas quoi répondre ou qui exprimaient leur non -intérêt pour ses élections furent diffusées à la télé.

On parle aussi de détournement d'informations quand celles-ci sont présentées dans un contexte autre que leur contexte réel.

Cela peut notamment se produire dans les journaux télévisés, quand des images sont présentées dans un autre contexte que celui de base.

C’est le cas d’un reportage effectué sur le trafique de baleines au Japon : un journal télévisé avait traduit les dires d’un homme par le fait qu’il n’aimait pas faire cela, et qu’il ne gagne que légèrement plus d’argent qu’en étant un simple Pêcheur.

Un autre journal avait choisi de traduire cela : “ Je gagne beaucoup d’argent, je peux faire vivre ma famille.

Alors pourquoi me plaindre ?”.

Ces détournements sont aussi présents à la radio ou dans les journaux : des dires de manifestants en colère contre le gouvernement peuvent être repris dans plusieurs articles différents.

Ces détournements apportent une information fausse au public et les induits en erreurs sur un sujet d’actualité.. »

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