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la Grande Barrière de corail (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 06/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

D'autre part les coraux aux tentacules multiples de 6, pourvus d'un squelette externe calcaire.

 

Cet animal à tentacules se fixe sur un axe solide, constitué par les squelettes de polypes morts. Tout au long de leur vie, les polypes extraient le carbonate de calcium de l'eau

 

de mer pour construire le squelette qui leur survivra. À raison de 0,5 cm à 1,8 cm par an, les colonies coralliennes se développent sur cette charpente solide et volumineuse, constituée des milliards de ces squelettes calcaires, sur lesquels viennent se fixer de nouveaux polypes. Les colonies s'agrègent à leur tour pour former un récif. Les colonies de coraux peuvent ainsi former des structures gigantesques.

 

Autres organismes

D'autres animaux viennent prêter main-forte à la construction du récif.

 

Des mollusques, mais aussi des poissons contribuent à combler les derniers vides avec le sable produit en

plan économique, l’IFRECOR vise à éliminer les pratiques de pêche destructrices et à favoriser un tourisme durable en maintenant les aménagements touristiques en adéquation avec les capacités d'accueil des récifs.

 

Enfin, le plan s'emploie à prévenir et à lutter contre les pollutions. Sur le plan international, l'IFRECOR développe sa coopération régionale et internationale, et renforce la présence française dans les rencontres et instances internationales. À titre d'exemple, la France lance un projet de 9 millions d'euros sur la gestion durable des récifs du Pacifique Sud, en coopération avec les pays de la zone.

« prédation ou les pollutions d'origines humaines.

La croissance du récif n'est rapide que si les conditions qui ont généré sa formation sont maintenues sur une longue période .

• Parmi les nombreux écosystèmes associés aux récifs coralliens , il y a d ' abord les herbiers de phanérogames.

Ils servent de zones de nutrition aux dugongs et aux tortues , et de frayères .

• Outre la protection du littoral et la stabilisation de l'érosion côtière , les mangroves sont des zones de reproduction et de nourricerie.

• Ces écosystèmes occupent environ le tiers des littoraux tropicaux peu profonds du monde : 15% pour les récifs coralliens , 9 % pour les mangroves, 9% pour les herbiers.

LA FAUNE ET LA FLORE Selon les critères d'estimation , on recense entre 1 et 9 millions d'espèces dans les récifs coralliens, dont 800 espèces de coraux.

• Les polypes , sans lesquels ce milieu n'existerait pas, sont gros comme la gomme d'un crayon ; ils se nourrissent de zooplancton , vivent en symbiose avec les algues zooxanthelles , ou xanthelles , qu'ils abritent.

Ils fournissent à l'algue du phosphore et, en échange, celle-ci les aide à édifier leur squelette .

• Les millions d 'espèces en présence contribuent toutes , à leur manière, à l'édification ou à la destruction du récif .

Les éponges purifient les eaux; les pDissons et les mollusques nettoient récifs et lagons, tandis que coquillages et algues calcaires le poisson perroquet broute directement le corail , alors que l'étoile de mer noir e Acanthaster p/anci évagine son estomac et l'étend sur une portion de corail , avant de l'aspirer , de le dissoudre et de le digérer .

• Le corail s 'avère un excellent 11bri contre les prédateurs, aussi les récifs abritent-ils le quart des poissons océaniques .

• La Grande Barrière abrite à elle seule 360 espèces de corail dur et un tiers des espèces mondiales de corail mou, 400 e sp è ces d 'éponges , 4000 espèces de mollusques, 1 500 espèces de poissons , 350 variétés d'échinodermes , les 7 espèces de tortues marines et la plus importante population de dugongs du monde.

C'est également un important centre de reproduction pour les oiseaux de mer , les baleines et les tortues vertes .

Enfin , la Grande Barrière renferme 43 000 km' de LES POPULATIONS INSULAIRES Si de nombreuses îles de la Grande Barrière sont inhabitées, certaines de celles situées dans le détroit de Torres LA FRANCE AU SECOURS DES CORAUX Seul pays à posséder des récifs coralliens sur les trois océans et classée au quatrième rang mondial en terme de superficie corallienne, la France s'engage auprès des États-Unis, dès 1994 , sur la fondation de I'ICRI , l'Initiative internationale pour les récifs coralliens.

En 1998 , elle prend en charge pour deux ans le secrétariat de son Comité international.

Enfin , en 1998 , elle crée I'IFRECOR, l'Initiative française pour les récifs coralliens.

Placée sous la houlette de la Mission interministérielle de la Mer, I'IFRECOR entend fédérer les actions des collectivités d'outre-mer concernées.

Le plan d'action prévoit le développement d 'un observatoire national des récifs coralliens , la mise en place d'un réseau d'aires récifales protégées et d'une politique de restauration pour les récifs dégradés .

Sur le plan économique, I'IFRECOR vise à éliminer les pratiques de pêche destructrices et à favoriser un tourisme durable en maintenant les aménagements touristiques en adéquation avec les capacités d'accueil des récifs .

Enfin , le plan s'emploie à prévenir et à lutter contre les pollutions.

Sur le plan international , I'IFRECOR développe sa coopération régionale et internationale, et renforce la présence française dans les rencontres et instances internationales .

À titre d 'exemple , la France lance un projet de 9 millions d'euros sur la gestion durable des récifs du Pacifique Sud, en coopération avec les pays de la zone .

le sont depuis des milliers d'années par des Mélanésiens «australiens », leur culture s'apparentant aux population s mélan ésienne s de Nouvelle-Guinée .

En cela , ils sont distincts des autres Aborig ènes.

Ils seraient arriv é s d ' Indon ésie avant de se déplacer sur les îles.

Aujourd 'hui la «capitale » de leur territoire, qui s'étend Mj~ j~~ e ~~~r.;;; ..

du cap York à la Nouvelle­Guinée, se situe à Thursd11y lsl11nd , où flotte leur propre drapeau.

Leur population est d'environ 27 000 personnes .

Ils parlent le créole du cap York , une variété de pidgin english qui s 'apparente au pidgin de Nouvelle-Guinée ou au bichlamar du • Spoliés de leurs terres , les Aborigènes durent attendre les années 1990 pour que justice leur soit rendue.

À la suite de la requête d 'un certain Eddie Mabo, un rebelle qui, à la tête du combat des insulaires , réclamait les droits fonciers sur 111e de Murray pour sa communauté, la Haute Cour d'Australie reconnut en 1992 le droit à la terre des Aborigènes des îles Murray et abolit de fado la notion de terra nul/ius (terre à personne ).

En 1996, cette même Haute Cour rendit un nouveau jugement en faveur de la population de Wik .

Elle imposa aux deux parties de vivre ensemble sur la terre en litige .

La réappropriation des terres est un processus lent, du fait des conflits d'intérêts qu'elle génère .

L'ÉCONOMIE DES RÉCIFS • Quand on sait que 500 millions de personnes vivent à moins de lOO km de récifs coralliens et que 100 millions d'entre elles en dépendent directement pour vivre, on comprend l'importance de ce milieu en termes économiques .

• Dans les pays en voie de développe ­ ment du Sud-Est asiatique , un quart des poissons consommés par 1 milliard de personnes proviennent des récifs .

Ceux -ci abritant un quart des poissons océaniques , la pêche et l 'aquaculture sont donc les activités principales .

On y prélève des poisson s, des crustacés , des coquillages et des holothuries , destinées aux marchés asiatiques .

On y cultive également des huîtres perlières , comme en Polynésie française .

• La deuxième activ ité économique d 'importance est le tourisme .

On compte 6 millions de plongeurs dans le monde , à qui l'on propose plus de 300 000 voyages par an.

Chaque année , le tourisme sur la Grande Barrière génère 2 ,7 milliards d 'euros de recettes , soit plus que celles de toutes les industries australiennes de la pêche réunies .

liiJSWMUI • Les massifs coralliens sont un des biotopes les plus menacés de la planète.

Sur un total de 600 000 km' de récifs dans le monde, 10% ont été endommagés de manière irréversible durant les dix dernières années , et 30% sont menacés dans les vingt prochaines années .

À ce rythme, près de 60% des coraux pourraient disparaître d'ici cinquante ans.

• En ce qui concerne la Grande Barrière , 300 km sont en danger immédiat, et près de 60% du linéaire sont plus ou moins menacés.

• Plusieurs facteurs sont responsables de cette dégradation .

Hormis les phénomènes naturels, tels les cyclones qui affaiblissent et brisent la charpente corallienne , les causes sont pour l'essentielliées à l'activité humaine.

LE RtCHAUFFEMENT DES MERS Il est responsable pour une bonne part du blanchiment des coraux, qui expulsent leurs algues et meurent à partir de 31 •c.

En 1998, le phénomène El Niiio a fait disparaître de très nombreux récifs coralliens de l'océan Indien .

Le réchauffement climatique est sans conteste la plus grande menace qui pès e sur les coraux .

LA PlCHE La pêche industrielle tend à détruire la biomasse et à favoriser la prolifération des algues en diminuant la population herbivore.

La pêche aux explosifs et au cyanure ainsi que la collecte de spécimens pour les aquariums sont également des pratiques extrêmement nocives pour le milieu .

LA POLLUTION DE L'EAU • Elle est due à l 'agriculture intensive, aux rejets industriels et à l'urbani sation , qui tous produisent des substances toxiques et surtout des sédiments.

Ces derniers recouvrent les récifs , ce qui asphyxie les algues vivant en symbiose avec le corail.

Certaines zones de l'océan Indien ont ainsi perdu près de 90% de leurs récifs .

·C'est par la pollution due aux eaux de ballast des navire s qu'Asterias amurensis , l'étoile de mer du Pacifique Nord, a envahi les récifs du Pacifique .

• Quant à l'étoile de mer épineuse Ac11nth11ster pl11nct appelée plus communément « coussin de belle ­ mère », endémique des récifs et bien tolérée par eux- quoique une seule de ces étoiles de mer détruise 6 m ' de récif par an- , elle devient une catastrophe en cas de densité excessive .

Or, une trop forte fréquentation humaine des récifs favori se son pullulement.

LE TOURISME espace s déjà fragilisés par les infrastr uctures qui sont nécessaires à sa bonne marche (hôtels , aéroports , etc.) et par son activité .

Des secteurs populaires comme Green Island , sur la Grande Barrière , ont subi des domma ges considérables du fait des touriste s : pollution due aux b11te11ux , augmen tation des rejets polluants , coup s de palme sur les coraux, perturb ation de la faune , etc.

UNE POUTIQUE INTERNATIONALE DE PROTECTION • En 1994 , l'Initiative internationale pour les récifs coralliens (ICRI} a vu le jour sous la houlette des États-Unis ; huit pays y participaient , dont l'Australie, la France, le Japon et les Philippines.

• Elle a pour objectif de susc iter un large mouvement international d 'information, de sensibilisation et d'initiati ve en faveur des récifs corallien s et de leurs milieux associés .

Parallèlement , elle travaille sur des thèmes tels la recherche, la surveillance , la capacité d 'intervention sur cet environnement.

Cette initiative est adop tée à présent par quatre­ vingts pays.

• En 2000, le Programme des Nations unies pour l'Environnement a créé avec ses partenaires le Réseau international d 'action pour les récif s coralliens (ICRAN }, qui a pour mission de coordonner les efforts internationaux de protection .

LA PROTECTION DE LA GRANDE BARRIÈRE • Classé en parc naturel (The Great Barrier R eel Marine Park ), le site est protégé , et sa gestion confiée à la Great Barrier Reel Marine Park Authority .

Ses membres représentent les autor ités du parc et conseillent le gouvernement fédéral austral ien.

• En 2002 , celui-ci a mis en place des mesures de restriction et de contrôle du trafic maritime et de protection de l'environnement autour de la Grande Barrière de corail et du détroi t de Torres , véritable «autoroute maritime » .

• Enfin , le 1 " juillet 2004 , un nouveau plan a placé Il millions d 'hectares en zones strictement protégées , soit une augment ation de 4 ,6 à 33% de la surface du parc marin .

La p êche est désormai s interdite sur un tiers de la Grande Barrière, et un nouveau réseau de zones marines , déterminées scientifiquement , est réorganisé pour le tourism e.. »

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