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La guerre d'Espagne (Travaux Personnels Encadrés – Histoire – TES/TL) De la République à la dictature

Publié le 27/04/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

LES BRIGADES INTERNATIONALES

 

Dès les premiers jours du conflit civil, des volontaires affluent d'Europe et d'Amérique pour apporter leur aide aux milices ouvrières contre

 

le fascisme.

 

Le Komintern centralise et organise le recrutement des volontaires militaires étrangers - qui proviennent de 50 États - en créant les Brigades internationales, fer de lance de l'armée républicaine dans les grandes batailles.

 

Ce sont en majorité des Français et des ouvriers, parfois des étudiants ou des intellectuels, et beaucoup ne sont pas communistes.

 

À la demande de la SDN, les Brigades internationales sont dissoutes en 1938.

 

Sur ces 60 000 volontaires environ, qui viennent se battre en terre espagnole, près de 10000 seront tués.

Le 17 juillet, l'armée du Maroc donne le signal du pronunciamento (coup d'État de l'armée) qui s'étend à toutes les garnisons espagnoles le 18 et 19 juillet. Le putsch est une réussite technique; la majorité de l'armée, et tout particulièrement les officiers, entrent en rébellion.

 

En quelques jours, les insurgés contrôlent le Maroc, les lies, la Navarre, les montagnes de l'Aragon, la vieille Castille, la Galice et le sud de l'Andalousie.

 

Mais c'est un échec politique total, car partout ailleurs, notamment dans les grandes villes d'Espagne, hormis Séville, la rébellion est écrasée.

 

La marine et l'aviation demeurent loyalistes, tout comme les Basques et les Catalans et, surtout, les milices ouvrières offrent une résistance héroïque et obtiennent la victoire après de violents combats.

 

Une ligne de fracture apparaît entre l'Espagne rurale, tombée aux mains des nationalistes - c’est ainsi que l’on désigne les insurgés -, et l'Espagne urbaine et industrielle, restée fidèle à la République.

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« • En septembre, la Grande-Bretagne fait accepter par la communauté internationale le principe de non­ intervention, mais les pays fascistes ne le respecteront jamais .

• l'URSS est le seul pays à accorder une aide aux républicains .

À partir d'octo bre, sous la pression des communistes européens, les Soviétiques enverront des canons , des blindés et des avions .

LES BRIGADES INTERNAnONALES • Dés les premiers jours du conflit civil.

des volontaires affluent d'Europe et d'Amérique pour apporter leur aide aux milices ouvrières contre le fascisme .

• le Komintern centralise et organise le recrutement des volontaires militaires étrangers -qui proviennent d e 50 États -en créant les Brigades internationales, fer de lance de l'armée républicaine dans les grandes batailles.

• Ce sont en majorité des Français et des ouvriers, parfois des étudiants ou des intellectuels, et beaucoup ne sont pas communistes .

• À la demande de la SDN, les Brigades internationales sont dissoutes en 1938.

• Sur ces 60 000 volo ntaires environ, qui viennent se battre en terre espagnole, prés de 10 000 seront tués.

LES OPÉRATIONS MILITAIRES 1936 • En août grâce à l'appui allemand et italien, Franco fait traverser Gibra ltar à ses troupes .

Il franchit l'Estrémad ure et fait la jonction avec l'armée du Nord , commandée par le général Mola .

Cette victoi r e décisive permet aux nationalistes d'établir une ligne de front continue .

• En septembre, plutôt que d'attaquer Madrid , Franco privilégie la prise de Tolède , où la garnison révoltée s'est réfugiée dan s I'Aic•z•r - Franco tire de cette erreur militaire l'immense prestige politique d'avoir sauvé ceux qui apparaissent aux yeux de l'Espagne conservatrice, comme les héros d 'une nouvelle croisade .

• Ce répit permet aux républicains d'organiser la défense de la capitale avec l 'aide des Brigades internationales .

• En novemb re, aprés de violents combats et une résistance acharnée de la population , l'offensive nationaliste sur Madrid est stoppée et le front se stabilise.

1937 • En février, les nationalistes parviennent à s'emparer de Malaga , mais échouent lors de deux nouve lles tentatives contre Madrid .

• En avril, les nationaliste s lancent une vaste offensive contre le Pays basque et les Asturies , avec l'appui d 'unités italiennes et de l'aviation allemande .

FRANCE , • Zone nationalist e en juillet 1936 Zone républi(oine ---- le front en novembre 1936 collectivi sés.

Un décret gouvernemental légalise ces actions en expro priant les responsables politiques ou les propriétaires en fuite, et en partageant les grands domaines .

le choix de la propriété indivi duelle ou collective est laissé aux paysans .

Au tota l, plus de 5 millions d'hectares sont redistribués .

• Dans les villes , les comités ouvriers prennent le contrôle des municipalités , d es services publics et des entrepri ses.

• la généralité de Catalogne collectivise toutes les entreprises de plus de 100 ouvriers et les moyens de tran sport À Madrid , le tiers des industries est collectivisé .

• Sur le plan politique , en septembre 1936, l a menace nationaliste rend indispensable l'union des forces r épublicaines .

le socia liste largo Caballero constitue un gouvernement formé de socialistes et de communistes, 1------'""'",;;;,;;,;,;;-.

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_______ .....i.i rejoint en novembre par les anarchistes .

·Mais en 1937 , face à la progression des troupes franquistes , de profonde s divergences accentuent les divisions Un bombardement massif détruit la ville basque de Guernica , faisant plus de 1600 morts parmi les 7 000 habitants .

• Malgré des offensives de diversion tentées par les républicains sur 8rune t e (près de Madrid) et sur Belch ite (en Aragon ), les Basques capitu lent devant les Italien s en août et les Asturies tombent en octobre .

1938 • les républicains tentent de r eprendre l'initiative et lancent une offensive sur Terruel que les nationalistes parviennent à endiguer.

• En mars, Franco lance une offens ive en Aragon pour isoler la Cata logne.

• En avril , ses troupe s atteignent la Méditerranée et coupent le territoire républicain e n deux .

Cette victoire décisive annonce la défaite inéluctable des républicains .

• En juillet , les républicains jette nt leur force dans une ultime bataille , celle de I'Èbre .

l 'armée républicaine réussit à franchir le fleuve et s 'oppose durant tout l'été à l'armée franquiste dans de violents duels d 'artillerie et d 'infanterie qui rappellent ceux de 1914 -1918 .

• En novembre , épuisée et démoralisée , elle est rejetée de l'autre côté du fleuve.

• En décembre , Franco déclenche son offensive finale sur la Catalogne .

• la progres sion est rapide et B•rcelone tombe en janvier , sans offrir une grande résistance .

• Près de 400 000 réfugiés fuient devant les troupe s franquistes et passent la frontière française .

• la guerre d 'Espagne s'achève dans un ultime pronunciamento .

les commandants de l'armée républicaine du centre se soulèvent contre le gouvernement et s'affro ntent , à Madrid , aux unités restée s fidèles et commandées par les communistes .

• les putschistes espèrent sans succés, obtenir des conditions contre leur • le 28 mars , les troupes franquiste s entrent dans M•drid , acclamées par une foule au bras levé .

• le 1" avril, Franco déclare officie llement la guerre terminée .

DANS Lf CAMP atpuBUCAJN • Dés le 18 juillet 1936, les pouvoirs classiques s'effondrent Pour s 'opposer aux militaires , le gouvernement accepte de distribuer des armes aux milices ouvrières, constituées par les anarchistes , les socialistes et les communistes .

• Hormi s au Pays basque, où le gouve rnement nationaliste conserve son auto rité et réus sit à maintenir l 'ordre , le pouvoir passe aux main s des conseils d'ouvriers et de paysan s dans toutes les villes , y compri s à Madrid et à Barcelone .

• la violence popula ire se déchaîne contre l'Église, symbole de l'oppression des puissants .

Plus ieurs milliers de religieux sont assassinés.

• Cette fièvre anticléricale se double d'une chasse aux fascistes ou réputés fascistes, à savoir à tous les opposants au Front populaire (monar chiste s, phalangistes, militants de la CEDA , mais aussi des officiers ou des gardes civils) .

• Dans les campagne s, les paysans cessent de payer l e s fermages ou occupent les terres.

En Aragon et en Catalogne, les anarchistes créent des communes agricoles o ù les terres et les biens de consommation sont au sein du camp républicain : anarchistes , révolutionnaires du PSOE et dissidents du POUM (trotskistes) affirment que l'approndissement de la révolution est la condition d e la victoire .

• De leur côté , les communistes , les républicains modérés , les socialiste s réformistes et les autonomistes pensent que le changement social n 'est pas à l'ordre du jour et que l'heure est à la guerre qui ne peut être conduite que par un pouvoir fort.

• l'influence du parti communiste (au sein duquel se distingue Dolorés Ibarruri , dite la Pasionaria) , par son attitude modérée et l'aide essentielle de l 'URSS , devient déterminante.

Il suit la ligne défendue par Moscou, l'alliance avec les partis «bourgeo is» dans un front antifasciste .

• la division tourne à la guerre fratricide en Catalo gne.

En mai, l'armée de Catalogne et les milices du parti communiste attaquent le central téléphonique de Barcelone , tenu par les anarchistes .

l'affrontement durera une semaine au bout de laquelle anarchistes et POUMist es sont vaincu s.

•le PCE contraint Caballero à la démission et impose un nouveau gouvernement dirigé par lu•nNegrin (1892 -1956 ), socialiste modéré soutenu par les républicains .

Negrin , installé à Barcelone , tente de redresser l'autorit é de l 'État et ramener la paix civile : - les prêtres sont libérés et l 'activité religieuse est à nouveau tolérée .

- Une partie des entreprises sont rendues à leurs propriétaires et les communes agrico les sont dissoutes .

- l es industries d'armeme nt passent sous contrô le de l'Étal -l'armée est réorganisée .

les grades et la discipline sont rétablis et les milice s sont placées sous un commandement unique (strictement militaire) .

• À partir de 1938, les communistes contrôlent les postes clés et dirigent la police politique militaire.

les modérés qui s 'y opposent sont écartés .

Cette situation prévaudra jusqu 'à la défaite finale .

DANSLECAMPNAnONAU~ • le mouvement nationaliste, à l'origine très divisé, se réunit derrière l'armée.

• Conservateurs , monarchistes et catholiques se soumettent à l 'autorité militaire et au clergé .

• les milices phalangistes et carlistes sont intégrées à l 'armée .

• Franco s'impo se à la tête des nationa listes en octobre 1936 , nommé géné ralissime et chef du gouvernement • Il s 'entoure de techniciens du pouvoir , chargés d e mener une guerre dont on peut prévoir qu'elle sera longue .

Il n'envisage pas la restauration de la monarch ie.

• Dan s la zone nationali ste, la répression contre les républicains , les journaliers et les ouvriers est terrible .

Malgré l'indignation internationale, les mas sacres se poursuivent aprés des simulacres de procès .

la réforme agraire est annulée et les propriétaires récupèrent leurs terres .

• Dés 1937, un parti unique est constitu é à partir d e la Phalange et du courant traditionaliste carliste : la Phalange espagnol e traditionaliste et des Juntes d 'offensive nationale-syndicaliste (FET y de las JONS).

• le n ouveau parti conserve le programme , l'uniform e et les symbo les de la Phalange fasciste .

Mais celle-ci est avan t tout un instrument dévoué à Franco , nommé chef de l'État du gouverneme nt et de l'armée et proclamé caudillo (chef)« par la grâce de Dieu ».

• À partir de 1938 , Franco remplace sa junte technique par un gouvernement et jette les bases du franquisme, l 'alliance de l'Église et de l'armée.

• le clerg é , omniprésent, encadre la populat ion, vérifie sa présence aux mess es et assiste aux exécu tion s.

• Le divor ce est interdit et le maria ge religieux retrouve sa valeur légale.

• la Charte du trava il, sur le modèle italien et portugai s, crée un syndicalisme d'État corporatiste .

• L'information est soumise à l'État.

• la lutte contre les républicains, s'insp irant du mythe d e la Reconquête et de la résistance à l 'invasion napoléon ienne, est assimilée à une croisade contre le Mal.

• À partir de 1939 , la loi sur les responsabilités collectives permet de poursu ivre tous ceux qui, depuis octobre 1934, ont milit é dans des partis de gauch e ou ont collaboré avec le Front populaire .

Aucun pardon, ni amnistie ne seront jamais prononcés .

• De la guerre civile naît un nouveau régime, le franqu isme.

Dictature d 'un seul, il mêle aux valeurs conservatrices, l'idéolo gie nationaliste et le catholicisme traditionnel.

• La neutr alité de l'Espagne pendant la Second e Guerre mondiale , puis la guerre froide dès 1947, permettent au régime franqui ste de se maintenir jusqu 'au d écès de son fondateur en 1975 .

A vant de mour ir, celui-ci a désigné, pour lui succéder avec le titre de roi, don Juan Carlos de Bourbon.. »

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