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LA MÉDECINE DE POINTE (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)

Publié le 29/04/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

raison, la chirurgie fœtale est réservée aux cas les plus sérieux.

 

Cette chirurgie de pointe a d'ores et déjà remporté quelques brillants succès. Elle a permis de soigner avant la naissance des enfants atteints de graves handicaps, comme les malformations de la colonne vertébrale (spina-bifida).

 

Il ne fait aucun doute qu'elle va se développer dans l’avenir, mais personne ne peut encore dire quelle importance elle prendra au sein de la médecine infantile.

Depuis quelques années, nous sommes entrés dans l’ère de la génétique appliquée. Étant donné son formidable potentiel, elle suscite autant d’espoirs que de craintes. Il se passera toutefois de nombreuses années avant que son champ d'applications potentielles ne s'exprime véritablement.

 

Production de médicaments

Avec l'introduction des techniques de génie génétique, l'implantation de gènes étrangers dans un organisme, une nouvelle voie a été ouverte pour la production de médicaments.

 

L'exemple le plus ancien est celui de l'insuline humaine. Le gène humain de production d'insuline a été intégré au patrimoine génétique de souches de bactéries, si bien que celles-ci produisent maintenant une insuline très proche de celle sécrétée par les cellules de notre pancréas.

Le principe de cette opération, appelée dialyse rénale, est relativement simple. Le sang du malade, prélevé à l'aide d'un cathéter artériel, est pompé par le générateur (circulation extracorporelle) qui le débarrasse de ses produits toxiques et de l'eau excédentaire. L'épuration se fait au travers de membranes semi-perméables. Le sang régénéré est automatiquement réinjecté par l'intermédiaire d'un cathéter

« patient a la tête fixée à un appareil stéréotaxique, qui permet au chirurgien de descendre ses instruments jusqu'à la zone d'intervention, grâce à un système de coordonnées en trois dimensions.

Depuis quelques années, on opère également des patients atteints de graves maladies dégénératives, comme la maladie de Parkinson ou la chorée de Huntington.

Lors de telles interventions, on tente de remplacer les cellules nerveuses mortes par une greffe de cellules embryonnaires qui vont se différencier en neurones et assurer la fonction des cellules manquantes.

Ces opérations ne sont pas encore très courantes, mais les résultats obtenus se révèlent assez encourageants ; certains patients traités ont vu leurs symptômes s'amé liorer significativement.

CHIRURGIE ENDOSCOPIQUE Cette chirurgie, également appelée cœliochirurgie ou chirurgie laparoscopique, n'a vraiment débuté que dans les années 1980 .

Contrairement à la chirurgie classique, l'intervention ne nécessite pas de pratiquer d'ouverture importante dans la peau et les muscles : le praticien accède aux tissus à opérer par une ou plusieurs petites incisions, dans les­ quelles il glisse des tubes lui permettant de positionner ses instruments et de les actionner à distance .

Comme il ne peut pas observer directement la zone à opérer, le chirurgien dispose d'un tube optique, le laparoscope, qui renvoie l'image sur un appareil individuel d'observation ou sur un écran (et fournit également une source de lumière froide) .

Les autres instruments sont plus classiques (scalpel, ciseaux ...

) mais ont une forme très fine qui permet de les glisser dans les tubes introduits dans les tissus.

On utilise un à cinq tubes selon les interventions et on injecte parfois du gaz dans les tissus pour que le chirurgien dispose de plus d'espace pour opérer.

Les premières interventions chirurgicales effectuées au moyen de cette technique -qui était auparavant uniquement utilisée à des fins diagnostiques (endoscopie)- ont été l'ablation de l'appendice iléo-c. »

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