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La médecine humanitaire (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)

Publié le 28/04/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Les premiers soins sont prodigués sur le terrain : pour traiter les hémorragies, souvent accompagnées d'un état de choc chez les blessés, on utilise notamment des solutés de remplissage (perfusions). L'évacuation des victimes d'écrasement doit suivre des régies précises. En effet, on rencontre fréquemment le syndrome d'écrasement (ou syndrome de Bywaters), qui résulte de la compression des muscles sous un éboulement de blocs, de gravats, de poutres. Écrasés, les blessés produisent des toxines qui sont libérées lors de la délivrance. Ces toxines peuvent alors affluer brutalement vers le cœur ou vers les reins et provoquer un arrêt cardiaque ou une insuffisance rénale fatale. Stressés au plus haut point, en particulier lorsque des proches ont disparu, la plupart des survivants de catastrophes sont victimes d'un psychotraumatisme : ils sont « submergés » par l'événement et leurs défenses psychologiques sont totalement anéanties. Après un enfouissement accidentel, le « mal de terre », fait partie de ces séquelles psychologiques qui peuvent également apparaître des mois ou des années après l’événement. Il se traduit généralement par des tremblements, des vomissements ou une insuffisance respiratoire. Dans tous les cas, un soutien psychologique est, dans la mesure du possible, rapidement mis en place par les équipes médicales. La prise de conscience de la réalité d'une situation cauchemardesque est la solution la plus efficace pour que les victimes surmontent au mieux les phases post-traumatiques.

L'évacuation des victimes d'écrasement doit suivre des régies précises. En effet, on rencontre fréquemment le syndrome d'écrasement (ou syndrome de Bywaters), qui résulte de la compression des muscles sous un éboulement de blocs, de gravats, de poutres. Écrasés, les blessés produisent des toxines qui sont libérées lors de la délivrance. Ces toxines peuvent alors affluer brutalement vers le cœur ou vers les reins et provoquer un arrêt cardiaque ou une insuffisance rénale fatale. Stressés au plus haut point, en particulier lorsque des proches ont disparu, la plupart des survivants de catastrophes sont victimes d'un psychotraumatisme : ils sont « submergés » par l'événement et leurs défenses psychologiques sont totalement anéanties. Après un enfouissement accidentel, le « mal de terre », fait partie de ces séquelles psychologiques qui peuvent également apparaître des mois ou des années après l’événement. Il se traduit généralement par des tremblements, des vomissements ou une insuffisance respiratoire. Dans tous les cas, un soutien psychologique est, dans la mesure du possible, rapidement mis en place par les équipes médicales. 

« potentielles (vidimes ayant subi le souffle d'une explosion , malaises etc.).

Les premiers soins sont prodigués sur le terrain : pour traiter les hémorragies, souvent accompagnées d'un état de choc chez les blessés, on utilise notamment des solutés de remplissage (perfusions).

L'évacuation des vidimes d'écrasement doit suivre des règles précises.

En effet , on rencontre fréquemment le syndrome d'écra­ sement (ou syndrome de Bywaters) , qui résulte de la compression des muscles sous un éboulement de blocs , de gravats , de poutres .

Écrasés , les blessés produisent des toxines qui sont libérées lors de la délivrance.

Ces toxines peuvent alors affluer brutalement vers le cœur ou vers les reins et provoquer un arrêt cardiaque ou une insuffisance rénale fatale .

Stressés au plus haut point, en particulier lorsque des proches ont disparu , la plupart des survivants de catastrophes sont vidimes d'un psycho­ traumatisme : ils sont « submergés " par l'événement et leurs défenses psychologiques sont totalement anéanties.

Après un enfouissement accidentel , le « mal de terre >>, fait partie de ces séquelles psychologiques qui peuvent également apparaître des mois ou des années après l'événement.

Il se traduit généralement par des tremble­ ments, des vomissements ou une insuffisance respiratoire.

Dans tous les cas, un soutien psychologique est, dans la mesure du possible, rapidement mis en place par les équipes médicales.

La prise de conscience de la réalité d'une situation cauchemardesque est la solution la plus efficace pour que les vidimes surmontent au mieux les phases post-traumatiques.

LA MÉDECINE HUMANITAIRE AU QUOTIDIEN Si l'assistance médicale durant les crises représente une part importante de la médecine humanitaire, elle peut prendre la forme d'une intervention à long term e aupr ès des population s locales .

li s'agit alors de faire face aux besoins médicaux courants et aux problèmes spécifiques des pays en développement (consultations en pédiatrie , en gynécologie , en obsté ­ trique, en malnutrition, en médecine générale et tropicale , cnmpngnes de vnccinntion, suivi médical , éducation à la santé de base et à l'hygiène) pour leur apporter un bien : la santé .

Les ONG et __ _.i;.ll ....

L'Organisation mondiale de la santé sont les adeurs de cette assistance médicale sur le terrain.

Elles interviennent par ailleurs dans la formation du personnel soignant local , élément indispensable de toute action et pour pérenniser une intervention ponctuelle d 'urgence.

De nombreux pays ont en effet des structures de santé insuffisantes et des cadres mal formés .

De plus en plus souvent , les besoins de formation des pays du Sud se déplacent de l'enseignement initial vers la formation de formateurs, de chercheurs et de cadres en économie et gestion de la santé.

LUTTER CONTRE LA FAIM S'attaquer à ce fléau endémique est une priorité .

La malnutrition affaiblit tout l'organisme et rend donc sujet à toutes les contaminations.

La mn/nutrition nigue résulte d'une carence en vitamines et oligo-éléments qui entraîne une baisse des défenses immunitaires.

On distingue deux formes cliniques : le marasme et le kwashiorkor .

Le marasme se diagnostique par la mesure du rapport poids /taille , (inférieur à 70% en cas de malnutriton aigue sévère ) ; il s'accompagne de signes comme l'atrophie musculaire généralisée et une irritabilité.

Le kwashiokor se caractérise par des œdèmes bilatéraux des membres inférieurs progressivement ascendants ; les signes associés sont une apathie et parfois des ulcères cutanés.

Les complications de la malnutrition aigue sont la septicémie , l'hypothermie, l'hypoglycémie et la déshydratation.

Le traitement de la malnutrition aigue sévère consiste en l'ingestion de lait enrichi en vitamines et oligo-éléments sous forme de repas fractionnés, un traitement antibiotique et la correction de l'hypothermie , de l'hypoglycémie et de la déshydratation .

Les adions de renutrition sont prises en charge par des programmes humanitaires en urgence et en post- urgence, ou sont mises en place sous forme de programme d 'aide alimentaire .

LA LUTTE CONTRE LES MALADIES INFECTIEUSES Les maladies infectieuses restent l'un des principaux fléaux auxquels sont confrontés les pays pauvres tropicaux.

Environ 90 % des décès imputables aux maladies infectieuses sont causés par seulement six d 'entre elles :la diarrhée, la tuberculose, le paludisme, la rougeole , la pneumonie et plus ré ce mment le sida.

En Afrique , par exemple , la majorité de la population vit avec une maladie parasitaire chronique.

Outre les maladies trans- missi bles ayant émergé récemment, l'évolution d 'infections connues (mycobactéries , entérobadéries et plasmodium résistants) et la réémer- gence de pathologies anciennes (trypanosomose), la réduction de la poliomyélite, des filarioses ou de la lèpre sont de véritables défis .

reau qui tue Le plus souvent , une eau contaminée, de mauvaises conditions d'hygiène , d'accès aux soins , sont à l'origine de ces maladies .

• Maladies diarrhéiques : Chaque année , les épidémies d'affec- lions diarrhéiques (choléra, dysenterie , typhoïde ...

) touchent 4 millions de personnes et provoquent la mort de près de 2 millions d'enfants de moins de cinq ans.

Les vidimes appartiennent le plus souvent au 1 ,4 milliard d'êtres humains qui n'ont pas accès à l 'eau potable.

La thérapie de la réhydratation par absorption de sels pourrait éviter 90 % des décès chez les malades atteints de maladies diarrhéiques .

• Le paludisme : Plus de 275 millions de cas de palu- disme transmis par des moustiques sont enregistrés chaque année dans le monde dont plus d'un million de cas mortels, notamment chez les jeunes enfants.

Les femmes enceintes sont également très vulnérables .

La région la plus touchée par le paludisme est l'Afrique subsaharienne où un enfant en meurt toutes les 30 secondes.

Parade : l'utilisation systématique de la moustiquaire enduite d 'insecticide pourrait réduire de manière importante la mortalité liée au paludisme.

Le vauin qui sauve De nombreuses maladies peuvent être jugulées grâce à des campagnes de vaccination .

Chaque année , plus de 130 millions de bébés naissent dans le monde , dont plus de 90 millions dans les pays en développement.

Parmi eux, 30 millions naissent sans avoir accès aux services de vaccination pour les six maladies les plus courantes de l'enfance (tuber- culose, diphtérie, coqueluche , rougeole, tétanos, poliomyélite ) .

On évalue ainsi à plus de trois millions le nombre d'enfants qui meurent chaque année de maladies alors qu'ils pourraient être épargnés grâce aux vaccins .

Pourtant, l'immunisation est l'une des mesures sanitaires parmi les plus efficaces et économiques.

Elle a permis notamment d'éradiquer la variole à la fin du XX' siècle et sans doute la poliomyélite d 'ici à quelques année s.

• La rougeole : C'est la maladie la plus contagieuse qui soit.

Elle est très meurtrière dans les pays en développement où on lui impute environ 900 ooo décès chaque année .

On attribue au virus rougeo- leux plus de décès d 'enfants que tout autre germe • pathogène à cause des complications qu'il • g énère (pneumonie , diarrhé e ...

).

La , vaccination est un moyen très efficace pour protéger les enfants de la rougeole.

• Le tétanos Dû à un bacille (Ciostridium tetam) présent dans le sol, le tétanos est une maladie qui tue environ un million d 'individus par an.

Sa répart ition est mondiale mais son incidence est très variable en fonction du niveau de développement des pays .

Après des contra dures musculaires et des spasmes de plus en plus douloureux , de nombreux malades décèdent par asphyxie ou par arrêt cardiaque .

Le tétanos est une maladie dit- ficilement curable, seul le vnccin nntitétnnique est efficace .

raccès aux médicaments Donner accès au traitement, notam- ment aux antibiotiques, est la condition nécessaire et suffi sante pour guérir de nombreuses maladie s affectant les populations.

• La tuberculose : vise à fournir dans les pays en dévelop- Considérée il y a plusieurs décennies pement un traitement contre le comme vaincue, la tuberculose tue VIH/SIDA à trois millions de personnes près de 3 millions d'ici fin 2005.

de personnes chaque année dans La prév ention prend aussi la forme de le monde .

Étant la prop hylaxie, qui consiste à agir sur associée au sida les causes des maladies pou r dans un tiers des interrompre leur transmission .

Pour les cas, elle pourrait maladie s parasitaires , il est possible devenir la plus d'agir soit sur le réservoir de parasites, grande menace essentiellement par l'emploi de sanitaire du XXI' siècle.

La tuberculose produits chimiques, soit sur le vecteur est actuellement la maladie infectieuse (moustique, larve) lui-même qui tue le plus d 'adolescents et (insecti cides, lutte biologique, d'adultes.

La détection d'une infection destruct ion des gîtes larvaires) ou tuberculeuse latente permet un indirect e (modification de traitement aux antibiotiques qui, dans l'environnement, amélioration de 70 % à 90 % des cas, évite le passage l'habitat...).

Ces actions doivent être au stade de la maladie.

accompagnées par des campagnes d'éducation sanitaire.

• La pneumonie : La pneumonie tue plus d'enfants que • La filariose lymphatique ou toute autre maladie infectieuse dans les éléphantias is : pays en développement.

Elle touche Ce sont des vers parasites filiformes surtout ceux ayant un faible poids à la transmi s par certaines mouches qui naissance ou ceux dont le système sont responsables de la filariose immunitaire est affaibli par la lympha tique : ils envahissent les canaux malnutrition ou d'autres affections .

lympha tiques ce qui peut entraîner la Une pneumonie non soignée entraîne déform ation des membres et des rapidement la mort.

En association à organe s génitaux .

Cette maladie touche d'autres traitements , les antibiotiques 120 millions de personnes (4 9 % en constituent la meilleure riposte contre Asie , 34 % en Afrique et 16% dans le cette maladie .

Pacifique occidental) et menace un milliard d'êtres humains dans 80 pays.

• La lèpre : Au niveau mondial, l'éléphnntinsis Maladie tropicale qui touche encore plusieurs millions de personnes , elle est très contagieuse et se propage par contact avec une personne atteinte.

Les symptômes de la lèpre peuvent n 'apparaître qu'au bout de 20 ans : apparition de taches qui, peu à est considérée comme la deuxième peu, rongent la cause d'incapacités à long terme ou peau .

La maladie permanentes.

peut ensuite Parade :la chimioprophylaxie et la lutte provoquer des contre le s moustiques .

L'OMS soutient ë " lésions nerveuses un proj e t pour érad iquer cette maladie E ~ et osseuses qui aboutissent à des d'ici 2020.

ll mutilations .

La polychimiothérapie ~ ~ (association de trois médicaments : • La bilharziose (schistosomiases) : -o c:.

dapsone, rifampicine et dofazimine ) Para sitose provoqué e par des vers.

~ .$ ~ 8 détruit l'agent pathogène et guérit le l'infe s tation se fait par la pénétration ~~ malade .

Un traitement précoce permet des larves du parasite à travers la peau 8.~ d'éviter les incapacités.

au cour s de bains de rivière ou de la .,~ z v.

marche dans les terrains marécageux .

~~ La prévention Grand problème de santé publique, la La prévention et l'hygiène sont des bilharziose touche plusieurs centaines ~-~ ü; § maîtres mots pour éviter les maladies, de milli ons de personnes dans le o = E u notamment les MST comme le sida.

monde tropical.

La bilharziose digestive ~~ ~ 8 se man ifeste notamment par de la ~~ • Le sida fièvre, des maux de tête, une diarrhée ia En 2002 , on estimait à 42 millions de sanglan te et des vomissements.

Elle ~~ personnes, dont 3,2 millions d'enfants peut aussi provoquer la stérilité ou des ~;5 c:.

de moins de 15 ans, le nombre de fausses couches à répétition chez la ";';g personnes vivant avec le virus du femme .

Parade : chimiothérapie s~ sidn.

Près de 20 antipar asitaire et chirurgie dans certains ~~ millions d'entre cas graves.

Cil' z~ eux habitaient en 0· Afrique sub- UN ENCAGEMENT SOLIDAIRE E~ .@ 5i saharienne où Outre l' importance évidente de la lutte @-. »

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