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LA PUBERTE (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)

Publié le 28/04/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Les causes

On distingue deux grands types de pubertés précoces, celles dépendantes des gonadotrophines (pubertés précoces vraies)

 

et celles qui sont indépendantes des gonadotrophines (pseudopubertés précoces).

 

Dans le premier cas, il s'agit

 

d'un déclenchement des mécanismes de la puberté par activation prématurée des structures hypothalamique et hypophysaire. Il est dix fois plus fréquent chez les filles que chez les garçons. Le développement pubertaire est harmonieux et, le plus souvent, il suit les étapes normales.

 

Ce déclenchement de la puberté est en accord avec l'âge osseux constaté. Les enfants sont donc en avance sur leur âge civil, ce qui peut poser des problèmes relationnels importants et avoir des répercussions d'ordre psychologique non négligeables.

 

Ils grandissent plus tôt mais également moins longtemps et risquent donc de garder une taille plus petite que la moyenne.

 

Si aucune cause ne peut être invoquée pour expliquer cette puberté précoce, on parle de puberté précoce vraie idiopathique (95 % des cas chez

 

les filles et 50 % chez les garçons).

 

Les pubertés précoces vraies secondaires sont déclenchées par une maladie affectant le fonctionnement hypothalamo-hypophysaire (lésion tumorale ou bénigne du système nerveux central, hydrocéphalie, infedion de type méningite ou encéphalite, traumatisme crânien...).

 

Dans le cas des pseudo-pubertés précoces, on observe une sécrétion importante des hormones sexuelles (ou voisines) indépendamment

 

des régulations neurohypophysaires. Ces pseudos-pubertés se déclenchent dans divers cadres pathologiques : anomalies de glandes surrénales (hyperplasie, affection tumorale...), hypersécrétions d'hormones ovariennes (syndrome de McCune-Albright, kyste ovarien), hypersécrétions testiculaires (tumeur), causes iatrogènes (prise de médicaments ou utilisation de cosmétiques contenant des hormones).

« LA PUBERTÉ CHEZ LE GARÇON • La puberté débute vers 12 ans.

Elle survient en moyenne deux ans plus tard que chez les filles .

LA CROISSANCE • La croissance du corps commence environ une année après les premiers signes de la puberté, vers 13 ans.

La vitesse de croissance s'accélère de manière progressive jusqu'à atteindre 10 centimètres par an, contre 5 centimètres par an juste avant la puberté .

• Cette croissance affecte surtout la longueur des os.

Les muscles s'allongent également et s'épaississent.

La croissance est parfois si rapide que les commandes motrices peuvent montrer un retard d'adaptation, créant ainsi une certaine maladresse chez les adolescents.

• Considérant la masse corporelle , on estime que prés de 50 % du poids adulte est acquis au cours de cette période.

Vers 18 ans, la taille finale est acquise après un g ain statu ral de 25 à 28 centimètres.

LES CARACTÈRES SEXUELS • La première manifestation de la puberté est l'augmentation du volume testiculaire , en moyenne de 4 à 6 millilitres par gonade .

Puis, un an après environ, la taille du pénis s'accroit pendant que le volume testiculaire continue d'augmenter (6 à 12 ml).

• Les premiers développements de la pilosité affectent le pubis , autour du pénis dans un premier temps puis progressivement vers l 'ombilic.

La pilosité axillaire apparaît plus tardivement, douze à dix-huit mois après les premiers signes de la puberté , et la pilosité générale du corps , et en particulier du visage (barbe), encore un peu plus tard .

LES AUTRES SIGNES • Comme chez la fille, on observe une transpiration accrue aux niveaux des aisselles , des mains , des pieds et l'apparition d 'une odeur corporelle .

• La peau et les cheveux deviennent plus gras et une éruption de boutons peut survenir au niveau du visage (acné) .

La voix change également, son timbre devenant progressivement plus grave .

• On observe, dans 30 % des cas, une croissance temporaire des seins.

Ce phénomène (gynécomastie) ne constitue en rien une anomalie et régresse rapidement.

Il est dû à la sécrétion , en quantités minimes , d ' hormones féminines .

LA M UE DE LA VOIX • Toutes les parties du corps sont soumises à la croissance pubertaire .

Il en va de même pour le larynx et les cordes vocales.

• Sous l'influence de la testostérone, ces dernières s'allongent et s'épaississent progressivement.

De manière purement mécanique, le timbre de la voix devient plus grave car plus les cordes sont épaisses, plus elles vibrent lentement.

Le timbre de la voix des garçons descend en moyenne d'une octave.

La voix définitive est acquise au bout d'un an environ.

• Les filles sont soumises à une mue comparable, mais son ampleur est beaucoup moins importante .

L A MISE EN PLACE H ORMONALE • La survenue de la sécrétion pulsatile de LH-RH au niveau du complexe hypothalamo-hypophysaire stimule la sécrétion des hormones gonadotropes (qui favorise le développement des gonades ou glandes sexuelles), LH, puis FSH dans un second temps.

• Vers l'âge de 11-12 ans, la sécrétion de FSH provoque le développement des tubes séminifères.

Un peu plus tard , vers 12-13 ans, la sécrétion de LH entraîne la différenciation des cellules de Leydig (cellules des testicules qui produisent des hormones androgènes) et une sécrétion croissante de testostérone .

Cette dernière provoque ensuite l 'apparition progressive des caractères sexuels secondaires .

LE RETARD PUBERTAIRE • Chez la fille, on considère qu'il y a un retard pubertaire lorsque la croissance des seins n'a pas encore commencé après 13 ans, ou lorsque les règles ne sont pas apparues quatre ans après le début de la puberté .

• Chez le garçon, il y a un retard pubertaire lorsque le volume testiculaire n 'a pas augmenté après l'âge de 14 ans.

L E DIAGNOSTIC • l'un des premiers éléments de diagnostic est la présence d'un retard de croissance .

Une comparaison avec des courbes standard de poids et de taille permet de vérifier l'existence d'une anomalie de croissance staturale liée à la puberté .

• Le déroulement habituel de la puberté dans la famille doit être pris en considération pour détecter une éventuelle puberté tardive familiale .

• Les mensurations de naissance ainsi que la détermination de l'âge osseux réel sont déterminées pour évaluer le rythme de croissance antérieur et détecter un retard général de maturation de l'organisme .

• Les maladies antérieures peuvent également avoir une influence sur le déclenchement de la puberté .

• Divers examens (caryotype , dosages hormonaux , imagerie par résonance magnétique ...

) peuvent être demandés par le médecin qui s'appuie également sur un examen clinique (recherche de signes d'une maladie en cours d'évolution) pour établir son diagnostic.

LES CAUSES • Il existe cinq grands types de retard pubertaire (hypogonadisme) .

Ces derniers peuvent être qualifiés d'hypergonadotropes lorsque l'on observe des taux importants en hormones hypophysaires (FSH et LH) et d'hypogonadotropes lorsque le taux de ces hormones est plus bas que la normale .

• Le plus fréquent est le retard pubertaire simple .

li n'existe malheureusement aucun examen particulier permettant de le caractériser .

Son diagnostic est donc posé par élimination , le plus souvent quand la puberté finit par se déclencher elle-même.

Il doit donc être considéré plus comme une puberté particulièrement tardive , à l 'extrême des valeurs normales , que comme une véritable pathologie .

Le retard est beaucoup plus fréquent chez les garçons que chez les filles.

Ses causes sont relativement complexes , mêlant facteurs héréditaires , psychologiques et somatiques .

La pratique intensive d 'un sport peut retarder la puberté de plusieurs années .

• l'hypogonadisme hypogonadotrope acquis se manifeste à la suite d 'une lésion d'une des zones cérébrales (hypothalamus , hypophyse principalement ) impliquées dans le mécani sme de la puberté .

Ces zones peuvent être lésées par une tumeur {par exemple , un craniopharyngiome) , un traumatisme cérébral (accident , échec chirurgical.

..

) ou une radiothérapie encéphalique .

• Le retard pubertaire peut résulter d'une pathologie en cours d 'évolution (maladie de type viscérale, métabolique ou endocrinienne) : insuffisance rénale , asthme, malnutrition, anorexie mentale , hypothyroïdie , maladie de Cushing.

hyperprolactinémie , maladie cardiorespiratoire .

Dans ce cas, le retard est qualifié d'hypogonadisme hypogonadotrope fonctionnel.

• l'hypogonadisme hypergonadotrope acquis se rencontre lorsqu 'il n'existe plus de gonade (castration accidentelle ou chirurgicale) ou qu'elles ne sont plus fonctionnelles , à la suite d 'une maladie infectieuse (oreillons ...

) ou d'une chimiothérapie .

• Le retard peut aussi être dû à une maladie génétique congénitale (hypogonadisme hypergonadotrope congénital ) comme dans le cas du syndrome de Klinefelter (chez le garçon, cary o type XXY, !d .U( _U_ _ll_ j( 4{ ·}~ ~t,_li _ji.Jl .tl,...~ ,l)j -•!,;-.• ,~ ' ..

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ou autres combinaisons comprenant des chromosomes X surnuméraires ) ou le syndrome de Turner (chez les filles, caryotype 45X, où l'un des chromosomes X est absent) .

LES TRAITEMENTS • Pour les retards pubertaires liés à une maladie , c'est le traitement de la maladie elle-même qui permet à la puberté de reprendre son évolution normale.

• Dans les cas expliqués par un dérèglement hormonal, c'est un traitement à base de stéroïdes sexuels (testostérone , œstrogène ...

) ou d'hormones gonadotropes (LH et FSH ) qui est mis en place .

LA PUBERTÉ PRÉCOCE • Une puberté est déclarée précoce lorsque les premiers signes se manifest ent avant l'âge de 8 ans chez la fille, et avant l'âge de 9 ans chez le garçon .

• Dans la plupart des cas, les pubertés précoces avérées sont associées à un dysfonctionnement hormonal.

LE D IAGNOSTIC • Comm e dans le cas des pubertés tardives, il est important de déterminer l'âge osseux pour juger de la maturité de l'organisme .

De même, le déroulement de la puberté chez les autre s membres de la famille peut apporter de précieuses indications .

l'examen clinique et les dosages hormon aux permettent , en règle générale , de préciser rapidement l'origine d 'une puberté précoce .

LES CAUSES • On distingue deux grands types de pubertés précoces , celles dépendantes des gonadotrophines (puberté s précoces vraies) et celles qui sont indépendantes des gonadotrophines (pseudo­ puberté s précoces) .

• Dans le premier cas, il s'agit d'un déclenchement des mécanismes de la puberté par activation prématurée des structures hypothalamique et hypophysaire.

Il est dix fois plus fréquent chez les filles que chez les garçons .

Le développement pubertaire est harmonieux et, le plus souvent , il suit les étapes normales.

Ce déclenchement de la puberté est en accord avec l'âge osseux constaté .

Les enfants sont donc en avance sur leur âge civil, ce qui peut poser des prob lèmes relationnels importants et avoir des répercussions d 'ordre psycholo gique non négligeables .

Ils grandissent plus tôt mais également moins longtemps et risquent donc de garde r une taille plus petite que la m oyenne.

• Si aucune cause ne peut être invoquée pour expliquer cette puberté précoce , on parle de puberté précoce vraie idiopathique {95 % des cas chez les filles et 50% chez les garçons).

Les pubertés précoces vraies secondaires sont déclenchées par une maladie affectant le fonctionnement hypothalamo-hypophysaire (lésion tumorale ou bénigne du système nerveux central , hydrocéphalie , infection de type mén ingite ou encépha lite, traumatisme crânien ...

).

• Dans le cas des pseudo -pubertés précoces , on ob serve une sécrétion importante des hormones sexuelles (ou voisines) indépendamment des régulations neurohypophysaires.

Ces pseudos-pubertés se déclenchent dans divers cadre s pathologiques : anomalies de glandes surrénales (hyperpl asie, affection tumorale ...

), f------------- ..1..------------ -L---- ------- ---! hypersécrétions d'hormones Taille (cm) 190 180 170 160 60 50 COMPARAISON DES COURBES DE CROISSANCE ET DES GAINS DE TAILLE ANNUELS CHEZ LES FILLES ET CHEZ LES GARÇONS Gan_;ons -· Âge Croissance en taille (crn/an) 24 22 2 0 18 16 10 8 6 4 2 0 .

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Garçons .

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Âge 3 S 7 9 11 13 15 17 19 (années) 3 7 9 11 13 15 17 19 (années) ovariennes (syndrome de McCune-Aibright , kyste ovarien) , hypersécrétions testiculaires (tumeur) , causes iatrogènes (prise de médicaments ou utilisation de cosmétiques contenant des hormones ) .

LE TRAITEMENT ·Le traitement n 'est pas systématique.

Il s'impos e seulement en cas de risque de croissance about issant à une petite taille .

• Il repos e alors sur la prescription des substances voisines de GnRH, une hormone hypothalamique qui stimule la sécrétion de LH et de FSH.

Le GnRH a une action stimulante lorsqu'il est sécrété de maniè r e rythm ique mais a au contra ire une action inhibitr ice en prescription continue .. »

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