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L'anesthésie (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)

Publié le 29/04/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

directement provoquée par les actes anesthésiques. Aujourd'hui les effets secondaires sont de mieux en mieux contrôlés et de plus en plus légers et limités. Ainsi, grâce aux nouvelles techniques et aux nouvelles médications, nausées et vomissements sont devenus moins fréquents. Les patients sont mieux encadrés. On leur demande d'être à jeun lors d'une opération afin de prévenir le risque d'accident lié à un étouffement par « fausse route » lors de vomissements.

 

D'autres désagréments mineurs peuvent survenir :

 

le tube placé dans la trachée ou dans la gorge durant l'anesthésie, peut provoquer des maux de gorge ou un enrouement passager.

 

des traumatismes dentaires peuvent également se produirent.

 

il est fréquent d'avoir une réaction cutanée sous forme de rougeur et de douleur au niveau de la zone d'injection des produits anesthésiques, mais celles-ci doivent disparaître en quelques jours.

 

des troubles de la mémoire et de la concentration peuvent également survenir dans les heures suivant l'anesthésie. Ils sont dus aux différents produits anesthésiques utilisés et sont rapidement éliminés par l'organisme.

« d'explorations fonctionnelles douloureuses.

En revanche, augmentant le rythme cardiaque et la pression artérielle, il est contre-indiqué chez les patients hypertendus et ceux ayant eu récemment un infarctus.

• le Propofol ou Diprivan ® est un dérivé phénolique soluble dans une émulsion lipidique, émulsion responsable de la couleur lactée du mélange.

L'effet de ce produit, qui est essentiellement hypnotique, se distribue et s'élimine très rapidement.

Il est utilisé dans les interventions de courte et de moyenne durée et dans le cas d'anesthésie ambulatoire.

la seule contre-indication à cet agent est l'épilepsie.

• le chlorhydrate d'étominate est un dérivé imidazolé qui possède un effet hypnotique bref.

Ce produit provoque des effets indésirables comme des nausées et des vomissements ainsi qu'une agitation au réveil.

Cette molécule est préconisée chez les malades en situation hémodynamique précaire (problème de circulation sanguine).

• le Midazolam ou Hypnovel ® utilisé en anesthésie loco-régionale est également un agent d'entretien d'une anesthésie générale.

C'est une benzodiazépine qui a remplacé le diazépam et le flunitrazépam .

Aujourd'hui une anesthésie générale est une association de différents produits.

Généralement, l'induction se fait par un hypnotique intraveineux associé à un morphinique et un curare puis une administration continue de N20 pour le maintien de l'anesthésie.

LES MORPHINIQUES les morphiniques utilisés en salle d'opération servent à supprimer toute douleur.

Cette analgésie chirurgicale est produite par la morphine, le fentanyl, l'alfentanil, le sufentanil et le rémifentanil, les deux derniers étant fréquemment administrés en perfusion continue.

LES CURARES les curares sont des myorelaxants qui ont la propriété de bloquer transitoirement la transmission neuromusculaire en empêchant la fixation normale de l'acétylcholine, le neurotransmetteur qui commande la contraction musculaire.

L'utilisation du curare n'est pas systématique.

LES APPAREILS DE SURVEILLANCE Pour que l'ade soit réalisé dans les ....,---- conditions optimales, une anesthésie nécessite une surveillance ~- ~~~:~~• continue du système cardia­ vasculaire, du système respiratoire et de la température du patient.

Toute anesthésie se déroule sous le contrôle d'un médecin anesthésiste-réanimateur dans une salle équipée d'un matériel sophistiqué, vérifié avant chaque utilisation.

la fréquence respiratoire, l'oxymètrie de pouls (saturation artérielle en oxygène), la quantité de C02 expiré, la fréquence cardiaque, la pression ...,_, ...,.

__ artérielle, la température corporelle, l'état d'hydra­ tation sont en permanence sous surveil­ lance durant toute la durée de l'anesthésie.

lors d' une anesthésie générale, on a recours à deux types de produits : • des morphiniques qui provoquent une dépression respiratoire et une apnée ; • des myorelaxants qui entraînent une paralysie temporaire des muscles.

L'association de ces produits nécessite l'emploi d'une ventilation artificielle pour maintenir la fréquence directement provoquée par les actes anesthésiques.

Aujourd'hui les effets secondaires sont de mieux en mieux contrôlés et de plus en plus légers et limités.

Ainsi, grâce aux nouvelles techniques et aux nouvelles médications, nausées et vomissements sont devenus moins fréquents.

Les patients sont mieux encadrés.

On leur demande d'être à jeun lors d'une opération afin de prévenir le risque d'accident lié à un étouffement par « fausse route >> lors de vomissements.

D'autres désagréments mineurs peuvent survenir: • le tube placé dans la trachée ou dans la gorge durant l'anesthésie, peut provoquer des maux de gorge ou un enrouement passager.

• des traumatismes dentaires peuvent également se produirent.

• il est fréquent d'avoir une réaction cutanée sous forme de rougeur et de douleur au niveau de la zone d'injection des produits anesthésiques, mais celles-ci doivent disparaître en quelques jours.

parfois ; ces migraines peuvent être extrêmement douloureuses.

Une paralysie transitoire de la vessie peut également conduire à la pose d'une sonde urinaire .

Bien que les accidents d'anesthésie loco-régionale sont très rares, ils sont en général gravissimes : cela peut aller des convulsions à une paralysie permanente et même jusqu'à l'arrêt cardiaque.

lA PEUR DE NE PAS SE RÉVEILLER Les complications graves sont peu fréquentes mais elles existent : elles sont aujourd'hui de l'ordre d'une personne opérée sur 150000 .

Dans ce cas, coma , arrêt cardiaque, allergie grave, asphyxie, complications cardia-vasculaires, peuvent altérer le pronostic vital.

Les fadeurs de décès liés à l'anesthésie peuvent être: • la mauvaise préparation du patient à l'intervention, • le choix d'une technique inadaptée à l'état du malade, respiratoire et la bonne oxygénation du • des troubles de la mémoire et de la patient : une intubation trachéale est concentration peuvent également • la conduite inadéquate du traitement suite à un accident lié à l'anesthésie .

alors réalisée.

survenir dans les heures suivant l'anesthésie.

Ils sont dus aux différents la principale cause de mortalité lors de l'induction d'une anesthésie générale est un défaut d'oxygénation conduisant à une hypoxie puis à une anoxie cérébrale , c'est-à-dire une diminution LE RÉVEIL DE L'ANESTHÉSIE Depuis le décret du 5 décembre 1994, le passage en salle de réveil d'un patient ayant subi un acte anesthésique est obligatoire.

En effet, le moment précédant le réveil est critique puisque le patient cumule les effets de l'anesthésie et ceux liés à l'ade chirurgical.

Cette étape assure un confort et une sécurité accrus du réveil.

Sous surveillance médicale adaptée, le patient récupère de façon progressive et optimale toutes ses fondions vitales .

Il ne rejoint sa chambre qu'après la dissipation des effets des anesthésiques, c'est-à-dire seulement après que ses fondions physiologiques et ses constantes vitales se sont - ..-.

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stabilisées.

Après le réveil , une fois consta­ tée la parfaite récupération de l'état de t __., conscience , le médecin anesthésique­réanimateur prend en charge, évalue et traite la douleur post-opératoire.

DÉSAGRÉMENTS, RISQUES ET COMPLICATIONS Tout ade médical comporte un risque , il faut que le patient en soit informé .

le risque anesthésique a considéra­ blement diminué en France ces vingt dernières années.

La création des salles de réveil, dans lesquelles les patients sont sous haute surveillance, a nettement réduit la mortalité produits anesthésiques utilisés et sont rapidement éliminés par l'organisme .

INCONvENIENTS ET RISQUES DE de la quantité d'oxygène dans le L'ANESTHÉSIE LOCO·RÉGIONALE cerveau.

Après une péridurale ou une rachi- Une autre complication rare existe chez anesthésie spinale, certaines personnes :l'hyperthermie une douleur au maligne par anesthésique .

Provoquée niveau du point par des anomalies génétiques qui d'injection, ainsi que induisent une augmentation des démangeaisons , considérable du calcium dans les ne sont pas rares.

cellules musculaires , cette complication Des maux de tête peut être fatale si l 'on n'injecte pas 1 ~:::::::: =::::.,::se:.::,m:::a:,:ni:::fe~st::e:,:nt:.__~ rapidement un antidote, le dantrolène .

t" Une augmentation du co, expiré , une ANESTHÉSIE AMBULATOIRE rigidité musculaire et une hyperthermie On appelle anesthésie ambulatoire un protocole qui permet à un patient de rentrer à son domicile le jour même de l'ade chirurgical.

Ce type de pratique est actuellement en pleine expansion, notamment pour des raisons économiques, mais doit cependant répondre à un certain nombre de critères : •l'ode chirurgical ne doit pas être trop lourd, • les patients doivent être coopérants, • les patients doivent être accompagnés par un membre de leur entourage, qui les raccompagnera chez eux, • les patients doivent être surveillés à domicile , • les patients doivent pouvoir regagner l'hôpital en moins d'une heure au moindre signe d'alerte .

permettent de diagnostiquer cette complication .

les patients anesthésiés peuvent réagir de façon imprévue à un des produits utilisés lors de l 'anesthésie et faire ainsi un choc anaphylactique.

L'allergie la plus fréquente est celle au curare.

Il faut alors réagir très vite : entreprendre une réanimation et administrer immédiatement de l'adrénaline .

LE MÉDECIN ANESTHÉSISTE· RÉANIMATEUR La formation pour devenir médecin anesthésiste-réanimateur est un long parcours : après les 6 à 7 années de formation universitaire médicale initiale, il faut réussir le concours de l'interna t puis enchaîner ensuite 4 année s de spécialisation, en stage, dans un centre hospitalier universitaire .

Il existe aujourd'hui environ 8 400 médecins anesthésistes- Cette spécialité est l'une de celle où les responsabilités sont les plus importantes.

Elle oblige à beaucoup d'astreintes et à des contraintes horaires importantes (on a besoin de leurs services 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24).

L e médecin anesthésiste­ réanima teur intervient dans les services assistés par des infirm iers anesthésiques qui travaillent sous leur responsabil ité.

L'HYPNOSE, UNE FORME D'ANESTHÉSIE ? Le terme hypnose est issu du mot grec hupnoein qui signifie endormir.

L'hypnose peut être définie comme un état modifié de la conscience, proche du sommeil.

Durant cette période, il est poss ible de diminuer la perception de la douleur.

Ainsi, grâce à cette propriété, 1 'hypnose a fait la preuve de son efficacité en salle d'opération dans certains pays, notamment en Belgique où, combinée à une légère sédation, elle remplace l'anesthésie dans certaines interventions chirurgicales (ablation de la thyroïde, de tumeurs mammaires, etc.).

Bien que certains médecins restent sceptiques quant à la réelle efficacité de cette technique, il semble intéressant, au vu du bilan très positif de ce type d'opérat ion, d'utiliser l'hypnose pour des actes chirurgicaux : on évite l'utilisation des anesthésiques et donc les effets secondaires engendrés par ces derniers , l'hospitalisation est plus courte, la convalescence rapide, et le confort du patient est amélioré.. »

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