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Le Brésil (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION) Une colonie devenue grande puissance

Publié le 30/04/2016

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histoire

Napoléon s'est organisée sur leur territoire, réclament le retour du roi et le rétablissement de l'ancien statut du Brésil. Jean VI rentre au Portugal, laissant la régence à son fils Pierre, dont la politique libérale rencontre une vive opposition à l'Assemblée constituante portugaise.

 

• Le 9 janvier 1822, le prince Pierre, soutenu par les Brésiliens, rompt avec l'Assemblée législative qui lui a ordonné de rentrer à Lisbonne. Le 7 septembre, il lance le «cri d'Ipiranga» : «L'indépendance ou la mort!» Ce sera l'indépendance.

Le Brésil

1888

1889

1930

 

Découverte du Brésil par les Européens Union de la couronne d'Espagne et de Portugal La cour de Portugal se réfugie à Rio Proclamation  de  l'indépendance Abolition totale de l'esclavage Proclamation de la République Vargas et VEstado Novo

Dictature

militaire

histoire

« Napoléon s'est organisée sur leur territoire , réclament le retour du roi et le rétablissement de l'ancien statut du Brésil.

Jean VI rentre au Portugal , laissant la régence à son fils Pierre, dont la politique libérale rencontre une vive opposition à l'Assemblée constituante portugaise , • Le 9 janvier 1822, le prince Pierre, soutenu par les Brésiliens, rompt avec l'Assemblée législative qui lui a ordonné de rentrer à Lisbonne .

Le 7 septembre, il lance le «cri d 'lpiranga » : « L'indépendance ou la mort! " Ce sera l'indépendance.

l'EMPIRE BRÉSILIEN (1822-1889) LE RlCNE DE PIERRE l" (1822·1831) • L'indépendance du Brésil a été acquise en douceur et sans remise en cause du système latifundiaire et esclavagiste existant Le régent Pierre, couronné empereur en décembre 1822, doit faire face à la rébellion des Portugais dans certaines provinces et au mécontentement des républicains.

En 1824, il donne à son pays une Constitution assez libérale, mais il gouverne de façon autoritaire.

• La situation économique du nouvel empire se détériore en raison de la chute des cours de ses principaux produits d'exportation (sucre, coton) .

Le Brésil, désormais ouvert au libre­ échange , traverse une crise financière sans précédent • En 1825, une guerre éclate avec l'Argentine au sujet de l'Uruguay, dont l'indépendance est finalement reconnue en 1828 ; le conflit est aussi coOteux qu'impopulaire.

LE ÙCNE DE PlUIE Il (1831-1889) • Pierre l " chois~ d 'abdiquer en faveur de son fils, alors agé de cinq ans.

La régence , qui dure jusqu'en 1840 , est marquée par l'instauration du fédéralisme réclamée par l'aristocratie rurale : des parlements régionaux sont créés en 1834 .

• À partir de 1840 , PietTe Il s'attache rétablir une certaine XIX' siècle est marquée par le développement de l'exploitation du caoutchouc en Amazonie et par l'arrivée de nombreux immigrants {Italiens , Allemands, Portugais , Espagnols, Japonais et Libanais).

• Vers 1850, le Brésil compte 2,5 millions d'esclaves .

Les campagnes des libéraux en faveur de leur émancipation commencent à prendre forme .

Malgré l'opposition des planteurs de sucre et de café, l'empereur décide d 'interdire la traite.

En 1870, à l'issue de la guerre menée depuis 1865 par le Brésil avec l'Argentine et l 'Uruguay contre le Paraguay, les esclave s qui ont participé aux combats sont affranchis .

À partir de 1871, tous les enfants nés de parents esclaves sont déclarés libre s.

En 1888 , l'abolition totale est proclamée .

• Ces mesures privent le régime du soutien traditionnel des propriétaires terriens, qui ont perdu leur main ­ d 'œuvre sans aucune compensation financière , et de l'Église .

Les sacrifices endurés pendant la guerre ont lassé l'opinion , de plus en plus sensible aux idées républicaines .

LA PREMIÈRE RÉPUBLIQUE (1889-1930) • En novembre 1889 , le général Deodoro da Fonseca, soutenu par l'armée, renverse l 'empereur , qui s'enfu~ en Europe.

Inspirée du modèle américain , une 1 Constitution laïque et fédéraliste est adoptée en 1891 ; les provinces composant la nouvelle République des États -Unis du Brésil jouissent d'une grande autonomie .

Fonseca est le premier président élu au suffrage universel.

Pourtan~ une large partie de la population est exclue de la vie politique , dominée par l'armée et l'oligarchie du café ; les analphabètes et les femmes n 'ont pas le droit de vote .

Les premières années du régime sont marquées par de nombreux troubles insurrectionnels.

• En 1898, l'arrivée au pouvoir d 'un homme issu de la société civile , Manuel Fe"az de Campos Salles, ancien gouverneur de Sào Paulo, donne un nouvel élan au pays dont l'économie , fondée surtout sur un seul produit (le café), demeure trop dépendante des marchés extérieurs .

Campos Salles parvient à renflouer les caisses de l'État gràce à un important emprunt souscrit à l'étranger .

• Au tournant du XX' siècle , la situation économique se dégrade : la chute spectaculaire des cours du café , la forte concurrence des plantations britanniques du Sud-Est asiatique sur le caoutchouc amènent certains propriétaires terriens à se reconvertir, notamment dans l 'agroalimentaire.

• L'augmentation de la demande en café, en caoutchouc et en sucre sur les en guerre contre l'Allemagne au côté des Alliés en 1917 , après de trop nombreuses attaques allemandes sur ses navire s.

• La fin du conflit ne signifie pas la fin des problèmes .

La population urbaine a fortement augmenté depu is le début du siècle.

De nouvelles revendications sociales apparaissent.

Le parti communiste brésilien est fondé en 1922 e~ jusqu 'en 1926, le pays est en proie à des mouvements révolutionnaires, principalement dans la région de Sao Paulo , à tel point que la loi martiale est décrétée.

La crise de 1929,1ourdement ressentie au Brésil en raison de l'effondrement du cours des matières premières , survient dans ce contexte.

l'ÈRE VARGAS (1930-1954) • Candidat malchanceu x à la présidentielle de 1930 , Getulio Vargas, gouverneur de la province du Rio Grande do Sul, est néanmoins porté au pouvoir par un coup d 'État militaire .

Il est président par intérim et gouverne par décrets jusqu 'en 1934, date de la promulgation d'une nouvelle Constitution qui institue notamment le droit de vote des femmes , la sécurité sociale et l'élection du président par le Congrès .

• Le nouveau président doit faire face à une forte opposition de gauche.

En 1937, à la veille des nouvelles élections , il instaure l 'état d 'urgence , dissout toutes les organisations politiques, renvoie le Congrès et proclame I'Estado Nova («État nouveau» ), qu'il dirige en dictateur , inspiré par l'Allemagne nazie et l 'Italie fasciste .

Le r égime , qui se veut «social» , favorise le développement de l'industrie, des infrastructures et des activités commerciales publiques afin de concurrencer le secteur privé , instaure un nouveau Code du travail , nationalise les ressources minières.

• Neutre au début de la Seconde Guerre mondiale {1939-1945 ), le Brésil rejoint le camp des Alliés en 1942 et fournit surtout une aide économique.

• En 1945 , Vargas annonce la tenue prochaine d'élections présidentielle et législatives .

Une série de décrets-lois impopulaires promulgués pendant la campagne amène l'armée a fomenter un coup d 'État Vargas démissionne, et Eurico Gaspar Outra , son ancien ministre de la Guerre, est élu à une large majorité.

Alors que la guerre froide commence, le régime est de plus en plus autoritaire .

• Demeuré trés populaire , Vargas est réélu en 1951 sur la base d'un programme travailliste .

Favorable à la nationalisation de l'économie , il met en place un réseau de compagnies publiques, notamment dans les secteurs de l'acier et du pétrole (monopole d'État en 1953) , augmente le salaire minimum de 100 % .

Ces mesures, qui soulèvent de nombreuses oppositions, lui valent d'être à nouveau déposé par l'armée le 24 aoOt 1954 .

Il se suicide le même jour .

ENTRE TIERS-MONDISME ET MODERNISME (1954-1964) • Aprés une période d'Intérim , Juscelino Kub~chek, gouverneur du Minas Gerais , est élu président {1956-1961).

Représentant d'une coalition travaillistes­ centristes , il lance un grand programme de travaux publics qui engendre une forte croissance économique , mais aussi une inflation importante et un large endettement public.

Il décide de la construction d'une nouvelle capitale sur le plateau désertique du Goias , qui doit symboliser le développement des régions centrales : Brasilia, construite par Oscar Niemeyer , est inaugurée le 21 avril1960 .

• En 1961 , le conservateur Jànio Quadros devient président La politique d'austér~é qu'JI entame pour juguler la crise le rend si impopulaire qu'il doit démissionner au bout de sept mois.

• Son vice-président Joao Goulart lui succède , avec les mêmes objectifs.

Les couches populaires exigent des réformes radicales; la bourgeoisie craint de perdre ses acquis ; les États-Unis soupçonnent le nouveau régime de sympathie envers Cuba ...

En 1964, alors qu'il soulève la délicate question de la réforme agraire , Goulart est renversé par un coup d 'État militaire et contraint de s'e xiler.

LES MILITAIRES AU POUVOIR (1964-1985) • Les États-Unis, favorables au régime des militaires, lui apportent un grand soutien financier .

Toutes les anciennes organisations politiques sont dissoutes et remplacées par deux partis officiels : I'ARENA {Alliance rénovatrice nationale), représentant le gouvernemen~ et le MDB (Mouvement démocrat ique brésilien) , l'opposition .

Le nouveau régime reprend en partie les réformes économiques de Goulart et entreprend de combattre l'Inflation , notamment par le contrôle des salaires et le renforcement de la fiscalité .

En 1965 , les libertés civiles sont réduites , et le Congrés reçoit le soin de désigner le président et le vice-président.

• Incarnant la tendance dure, l'ancien ministre de la Guerre, le maréchal Artur da Costa e Silva , est président de 1966 à 1969 .

La Constitution de 1967 accorde des pouvoirs illimité s à l'exécutif , et l'agitation politique augmente .

Aprés les révoltes estudiantines de 1968 , le Parlement est dissous , le président s 'arroge les pleins pouvoirs .

Nombre d'Intellectuels et d'artistes prennent le chemin de l'exil.

Économiquemen~ la situation s'améliore .

Le gouvernement soutient l'industrialisation et les grands travaux (route Transamazonienne).

L'inflation est jugulée, la croissance tourne autour de 10 % par an.

Le Brésil devient la 12' puissance mondiale.

• S'li a créé des nots de prospérité , le«miracle économique» montre pourtant ses limites: augmentation des inégalités , paupérisation des masses , essor des favelas, faillite de l'éducation et de la santé, deux secteurs privatisés ...

• Sous les présidences d 'Ernesto Geisel (1974-1979) et surtout de Joào Baptista de Oliveira Figueiredo {1979-1985 ), le pouvoir s'ass ouplit Les exilés politiques sont amnistiés, la liberté de la presse est rétablie , e t le bipartisme supp rimé.

Les premiers syndicats libres apparaissent.

L'agitation sociale est bientôt proportionnelle à la crise économique qui frappe le pays depuis la fin des années 1970 .

• Le retour de la démocratie semble inévitable: en janvier 1985, Tancredo Neves, choisi par un collège é lectoral , est le premier président civil depuis vingt et un ans.

LE RETOUR DE LA DÉMOCRATIE • Tancredo Neves décède juste avant son investiture .

José Sarney, le vice­ présiden~ le remplace .

Confronté à une inflation galopante et à une dette extérieure considérable , il mène une politique d 'austérité et lance une nouvelle monnaie.

Pour renforcer le proce ssus de démocr atisation , une nouvelle Constitution {1988) instaure l'élection du président de la République au suffrage universel.

• C'est ainsi que Fernando Coll or de Mello , candidat conservateur , arrive au pouvoir en 1989 .

Alors que l'inflation atteint 2 000 % par an, il lance à son tour un plan de redressement économique qui, loin de juguler la crise, plonge le pays dans une terrible récession dont sont victimes les plus défavorisés .

Au centre d'une série de scandales politico -financiers, le présiden~ accusé de corruption , est destitué en 1992.

• Le vice-président ltamar Franco le remplace jusqu'à l'élection de Fernando Henrique Cardoso, fin 1994.

Poursuivant les efforts de redressement économique , celui-ci parvient à stabiliser l'inflation grâce à la création d'une nouvelle monnaie , alignée sur le dollar américain .

Mais le coOl de cette politique est très élevé .

Réélu en 1998 , Cardoso poursuit les privatisations entamée s par Mello .

• En 2002 , Luiz lnacio Lula da Silva , dit simplement Luta, le candidat du parti ,, l ~ '( .

l " ~~ " " ' des Travailleurs (PT), devient président de la République .

L'ancien métallurgiste est le premier homme de gauche à diriger le Brésil.

Croissance de la dette 1 intérieure agraire ...

, situation laissée par ses prédécesseurs est délicate .

Dans la 11' puissance mond iale, où prés du tiers des 178 millions d'habitants vivent dans la misère absolue , Lu la est porteur de nombreux espoirs .

Alors que Sào Paulo, la locomotive économique du pays , fête en 2004 le 450' anniversaire de sa fondation, le Brésil est écartelé entre ses engagements auprès du FMI et des milieux d 'affaire s et une politique sociale novatrice qui fait figure de «laboratoire» sous l'œil attentif de la mouvance altermondialiste .. »

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