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LES ZONES CLIMATIQUES (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 05/05/2016

Extrait du document

histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

À mesure qu'on s'éloigne de la péninsule bretonne, le climat océanique varie quelque peu.

 

Vers le nord de la France, la latitude plus septentrionale induit des température annuelles plus fraîches. Vers le sud, la latitude plus méridionale accroît la durée de l'insolation et la hauteur moyenne des températures.

 

À l’intérieur des terres, les températures hivernales moyennes chutent légèrement - 2,2 °C en février -, le nombre de jours de gel augmente - 44 j/an à Rennes -

 

et la vitesse du vent diminue -4,4 m/s en moyenne.

à 700 mm/an sur les îles, les caps et dans les plaines ; de 800 à 950 mm/an sur les plateaux et à l'intérieur des terres.

 

En revanche, les pluies y sont très fréquentes : 165 j/an à Angoulême, 184 j/an à Ouessant et 215 j/an à Brest. Elles tombent souvent sous forme de crachin. Les mois les plus pluvieux sont novembre, décembre et janvier.

 

Brume, brouillard - 81 j/an à Lille, 114 j/an à Guingamp, 73 j/an

 

à Rochefort - et humidité atmosphérique sont assez fréquents.

 

Une forte présence du vent

Sur le littoral, les vents d'ouest sont dominants et soufflent toute l'année, un jour sur cinq et à une vitesse moyenne de 7 m/s à 15 m/s.

 

Le ciel est rarement exempt de nuages. Ceux-ci alternent rapidement avec des éclaircies. Le temps

 

est instable et changeant.

 

De ce fait l’ensoleillement demeure relativement important : 1 720 h/an au Touquet 1 830 h/an à Bréhat

 

et 1 901 h/an à Nantes.

 

Quelques nuances_

histoire

« LE CLIMAT OCÉANIQUE DÉGRADÉ • Le clim at océanique dégradé s'étend du bassin parisien jusqu'au bassin aquitain, englobant tout le cent re de la France .

• Ce climat de transition est marqué par une influence océaniq ue a ltérée par l'éloignement du littoral qui lui confère une tendance continentale.

Celle-ci se distingue par des écarts de températures plus grands et moins de pluies.

lE CONTRASTE THERMIQUE • t:hiver reste doux , mais les températures minimales baissent.

En janvier, la moyenne s'établit à 2,1 •c à Paris, 1,7 •c à Bourges et 2 ,7 •c à Agen .

Le nombre de jours de gel augmente par rapport au climat océanique -30 j / an à Paris, 49 j / an à Périgueux et 54 j j an à Orléans-, mais l'enneigement demeure faible - 4 j / an au Mans, 12 j/ an à Bourges .

• En revanche, l'été est plus chaud.

En juillet , il fait en moyenne 20 •c à Paris, 24,6 ·cà Châteauroux et 26,8 •c à Agen.

t:amplitude thermique est donc plus forte- 15, 6 •c à Reims et 23,7 •c à Bordeaux- et l'ensoleillement, plus important -de 1 837 h / an à Bourges à près de 1 900 h / an à Pau.

DES PRÉCIPITATIONS FAIBLES • la hauteur des précipitations est faible.

Avec 555 mm / an à B r étigny-sur-Orge ou 611 mm j an à Melun, lile-de-France est la région la plus sèche de France.

Ailleurs , la tendance est identique : 576 mm / an à Reims, 650 mmjan à Meaux , 692 mm /an à Orléans et 673 mm / an à Mont-de-Marsan.

• La fréquence des pluies est réduite : moins de 150 j / an dans le bassin aquitain , 150-165 j jan en Île-de-France et en Champagne et 165 jj an dans l'Indre.

• Toutefois , il pleut plus durant la saiso n chaude .

Juin est ainsi le mois le plus arrosé de l'année: 53,8 mm à Reims, 56 mm à Paris , 63,3 mm à Bourges et 64, 3 mm à Mont-de-Marsan .

QUELQUES NUANCES • Au sud de la loire , le printemps est plus précoce (mi-avril) et la saison chaude plus longue (de mai à octobre) qu'au nord .

• la hauteur des précipitations augmente dans les régions forestières ainsi qu'aux abords du Mass~ central et des Pyrénées : 733 mm à Brinon-sur-Sologne, 910 mm à Limoges et 1 083 mm jan à Pau.

LA FLORE • t:arbre est encore très présent dans ces régions.

les tondes abritent la plus grande forêt française, plantée de pins au XIX ' siècle, qui s'étend loin à l'intérieur des terres .

• La prairie naturelle, composées de gazon court, de graminées et de fleurs , est moins répandue que dans l'ouest, tandis que les céréales -blé et maïs - se développent plus volontiers dans ces zones plus abritées.

• La chaleur estivale plus prononcée permet la culture de la vigne et des arbres fruitiers.

LE CLIMAT CONTINENTAL • Un climat de tendance continentale baigne les Ardennes, la Lorraine , les plaines d 'Alsace et de Limagne, ainsi que, plus au sud, le Lyonnais, la Bourgogne et la haute vallée du Rhône.

• Ce climat se distingue par ses hivers rudes et ses étés chauds et souvent orageux.

UNE ACCENTUATION DES CONTRASTES THERMIQUES • Durant le rigoureux hiver, la température descend souvent à - 2 ,5 •c.

Même dans le sud de la zone concernée , à Valence et à Montélimar, il arrive que le mercure frôle l e 0 •c.

De ce fait, les jours de gel, même au printemps, sont nombreux : 95 j / an à Nancy, 88 j j an à Nevers , 86 jj an à Mulhouse, 84 j/ an à Clermont­ Ferrand .

• Dans les vallées s'engouffrent des vents secs et froids soufflant du nord-est , qui intensifient le froid .

• En revanche, l'été est chaud.

Les températures moyennes atteignent 22 •c à Metz, 24,6 •c à Mulhouse et 26,6 •c à Lyon.

t:amplitude thermique est donc importante , dépassant 20 •c dans toute la zone .

• En Lorraine et dans le sud de cet ensemb le régional , le printemps est assez précoce (avril) avec une moyenne de température de 13 •c.

• La durée de l'insolation est limitée par la fréquence des brouillards : de 1 696 h à Strasbourg à 2 036 h à Lyon .

DES PRÉCIPITATIONS FAIBLES • les précipitations sont faibles .

Les hauteurs d 'eau oscillent entre 700 et 900 mm j an.

Elles sont particulièrement faibles dans la région de Colmar (Alsace) située au pied d'un escarpement vosgien et sous Je vent, qui reçoit péniblement 608 mm jan.

• Ce sont les mois d'été Guin-jui llet) qui sont les plus arrosés : 69,4 mm à Strasbourg et 76,6 mm à Mâcon .

Ces pics pluviométriques sont dûs aux orages caractéristiques du climat continental : plus de 20 j/ an sur le plateau de langres et en lorraine, 32 j jan à Montélimar.

• t:enneigement est limité : 20 à 30 j/ an en Alsace , en lorraine et dans les Ardennes, 10 à 20 j j an en Bourgogne , moins de 10 jj an dans la vallée de la Saône .

LA FLORE • Sur la bordure du Massif central , les prés du Charolais humide voisinent avec les côteaux exposés à J'est du Beaujolais et du Macônnais , couverts de vignobles.

• Dans les vallées , les cultures céréalières classiques (blé, orge , maïs), de betterave à sucre, de tabac, de colza et de tournesol alternent avec les vergers et les vignes.

• Les hauteurs sont couvertes de forêts de feuillus (hêtre , chêne , frêne, charme, bouleau) qui abritent aussi une strate arbustive (noisetier, houx, if, myrtilles, framboisiers , genévriers ).

LE CLIMAT DE MONTAGNE • Les Vosges , Je Jura , le Massif central, les Pyrénées et les Alpes présentent un climat de montagne .

• Celui-ci se caractérise par un hiver long et enneigé , un été court et frais et de nombreuses précipitations, sous forme de plu ie ou de neige.

• t:altitude et J'exposition y sont des facteurs déterminants pour la flore.

DES TEMPÉRATURES RIGOUREUSES • t:hiver est froid.

Jusqu'à 800-900 rn d 'altitude, la moyenne des températures de janvier est de - 1 ,9 •c dans Je Massif central, - 1,5 •c dans les Pyrénées , - 1,7 •c dans le Jura et- 2 •c dans les Alpes et les Vosges.

Dans ces zones, il gèle plus de 90 j / an.

• Au delà de 1 200 rn, les températures moyennes chutent : - 4 .9 •c au Puy­ de-Dôme et -5,9 •c au mont Ventoux .

Le gel est présent plus de 140 if an.

• À cette altitude, la saison chaude est courte (de juin à septembre ) et les moyennes de températures en juillet varient de 12,7 •c à 15,7 •c.

DES PRÉCIPITATIONS ABONDANTES • L a montagne constitue une zone très humide , quelle que soit l'a ltitude.

Le niveau des précipitations atteint ainsi 1 500 à 2 ooo mm j an sur la majeure partie de la chaine pyrénéenne , du Massif centra l, des Vosges, et sur les Préalpes du Nord.

Elles dépassent 2 000 mm jan sur les sommets des Pyrénées , des Alpes et des Vosges.

• t:enneigement est donc important: 124 j j an au Grand Ballon d'Alsace (Vosges), 114 i/ an au mont Aigoual (Massif central) , 253 il an au pic du Midi (Pyrénées) et 132 j jan à Gap (Alpes).

• Janvier est le mois le plus enneigé , février Je mois Je plus froid .

QUELQUES NUANCES • Plus la région est méridionale , plus son insolation e st importante : 1 897 h à Besançon (Jura) , 2 155 h à Millau (Massif central ), 2 460 h à Briançon (Alpe s) et 2 875 h à Montloui s (Pyrén é es).

En conséquence , les températures moyennes augmentent en juillet-août : 24,6 •c à Embrun ( Hautes-A lpes), 26 •c à Digne (Alpes-de-Haute-Provence) .

• Dans le Jura , les Préalpes du Nord et les Pyrénées orientales, le régime des précipitations s 'inverse au-dessus de 1 000 m : J' été est la saison la plus arrosée .

LA FLORE • La végétation varie avec l 'altitude.

Sur les premières pentes alternent prairies, cultures , châtaigneraies et chênaies.

Jusqu'à 1 200 rn, on trouve encore des pâturages et des forêts de hêtres.

• Au-dessus de 1 200 rn, les conifères remplacent les hêtres , toujours en alternance avec les pâturages .

t:épicéa , le pin et l e sapin dominent , le mélèze colon ise les pentes nues et rocheuses, l'arolle et Je pin laricio sont particuliers aux Alpes .

• Dans les hautes altitudes alpines et pyrénéennes , les alpages fleuris (gentianes , rhododendrons, chênettes , renoncules glaciaires) font peu à peu place au lichen.

• Ces zones sont peu propices aux cultures.

Leur vocation est surtout pastorale et forestière .

LE CLIMAT MÉDITERRANÉEN • Le climat méditerranéen règne sur l e Roussillon, le languedoc , la basse vallée du Rhône, la Provence , la Côte­ d 'Azur et la Corse.

• Cette région est abritée des influences occidentales et septentrionales par l'écran montagneux que forment les Alpes, le Massif central et les Pyrénées.

De plus , son rivage est baignée par une mer chaude .

• Le climat méditerranéen se caractérise par des étés chauds et secs , de fortes précipitations périodiques et par des vents puissants.

DES SAISONS MARQUÉES • t:hiver est doux.

la température moyenne de janvier est de 6,9 •c à Perpignan , 6,4 •c à Montpellier, 5,4 •c à Toulon et 7,8 •c à Nice .

Le nombre annue l de jours de gelées est de 28 à Marsei lle pour presque disparaître à Monaco - 3 jours en 30 ans.

• La chaleur estivale est élevée.

En juille~ les températures atteignent souvent 24,2 •c à Avignon , 25 •c à Montpellier, 28 •c à Nîmes et à Nice .

• t:été méditerranéen est sec, parfois très sec.

Dans le massif des Maures (Var), il s 'écou le parfois plus de deux mois sans qu'il pleuve .

• t:insolation est particulièrement importante : 2 632 h / an à Carcassonne , à 2 723 h / an à Arles, 2 779 h/ an à Menton et 2 811 h/ an à Ajaccio .

DES PLUIES SAISONNIÈRES ABONDANTES • Malgré la sécheresse estiva le , la quantité annuelle des précipitations est aussi élevée dans cette zone qu'en Bretagne , et plus importante qu'en Île­ de-France .

Elle s'échelonne ainsi entre 738 mm à Perpignan, 748 mm à Carcass onne, 936 mm à Mandelieu et 1 038 mm à Vence.

Elle est légèrement plus faible sur les caps .

• Toutef ois, l'original ité pluv iométrique réside dans la manière dont tombent les pluies.

Elles sont assez rares -90 j/ a n en moyenne -, violentes -32 jours d'orage par an en moyenne- et saisonnières -concentrées au printemps et surtout à l'automne.

DES VENT S VIOLENTS • Ces régions sont battues en moyenne 127 i/ an par des vents impétueux soufflant de la périphérie vers les plaines méditerr a néennes -de nord-ouest à sud-est.

• Le plus connu, avec la tramontane, est le mistral qui balaye Orange et Sète deux jours sur trois e t Marignane quatre jours sur dix.

• Ces vents qui dépassent couramment la vites se de 60 km/ h limit ent l'action adouci ssante de la Méditerranée.

CLIMAT MÉDITERRANÉEN ET CLIMAT OCÉANIQUE • Le climat méditerr anéen se distingue du clim at océanique par une plus forte amp litude thermique- 18,6 •c à Montpellier et 20 •c à Nice - , par les souda ines vagues de froid qui viennent interrompre la douceur de J'hiver et par la stabilité générale du temps.

LA FLOR E • la végétation est adaptée au climat.

Ne craignant pas Je gel, les arbres -chênes verts, chên es-lièges , pins parasol s -conservent leurs feuilles en hiver .

D e nomb re uses plantes présent ent de petite s feuilles vernissées ou des épines qui limitent l'évaporation durant l'été.

De longues racines leur permettent de puiser l 'eau en prof ondeur.

• Déva stée par les incendies, la forêt a laissé place, dans de nombreuses zones, à la garrigue -romarin, thym et lavande sur sol calcaire -et au maquis en Corse- c istes, bruyères arbore scentes, arbousiers, lentisques et ajon cs à fleurs jaunes sur sol siliceux.

• Aux cultu res traditionnelle s de la zone -blé , v igne et olivier - s'ajoutent celle des arbres fruitiers- c erisiers , abricotiers, pêchers , amandiers, figuiers -, dans la bass e vallée du Rhône et dans le Roussillon, ainsi que des citronniers et des orangers sur la Côte d 'Azur.

D 'autre part , les fleurs -mimosa et violettes - y pouss ent en hiver , en raison de l a clémence de la saison, et le riz en été, en Camargue , grâce à la chaleur estivale.. »

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