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Le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 08/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Ces derniers pays sont constitués de plateaux boisés percés de vallées encaissées (Sambre et Escaut), qui déclinent lentement vers l’ouest, où s’ouvre le seuil de Bapaume (80 m). Point de passage vers le Bassin parisien, celui-ci sépare l'Artois du Cambrésis.

 

À l'ouest de l’Escaut commence le « bas pays », où s'étale la plaine flamande : plaines de craie parfois dépourvues de limons comme celle de Lens ; plaines fluviales argileuses (Scarpe, Lys) surmontées de monticules constitués de débris résultant de l'exploitation minière (terrils) et de buttes (monts de Flandre, mont Cassel) ; ou plaines maritimes, vastes espaces gagnés par les hommes sur la mer depuis quelques siècles (polders).

• Proximité de la mer du Nord oblige, la pêche industrielle, encore florissante, s'est

 

concentrée à Boulogne, premier port français pour le volume des débarquements et premier centre de transformation du poisson (congelé, surgelé, salé, séché, fumé, en conserves ou en plats cuisinés).

 

On dénombre 237 navires de pêche (2001) dont 142 sont spécialisés dans la petite pêche et 81 dans

 

la pêche côtière.

 

L'industrie

 

Le secteur secondaire contribue pour 30,9 % au PIB et occupe 25,7 % de la population active (plus de 400 000 employés dans quelque 23 000 établissements).

 

La sidérurgie et la métallurgie lourde sont concentrées à Dunkerque. Le Nord-Pas-de-Calais produit le tiers de l'acier français, avec du charbon importé. L’électricité de la région provient aujourd'hui pour 80 %

 

de la centrale nucléaire de Gravelines.

 

De nouveaux secteurs se sont développés, comme la construction électronique (Bull) et la plasturgie ou encore les industries liées

 

à la chimie de base, au verre et à l'agroalimentaire.

« Ceux-ci se dispersent en étangs et en marais, donnant naissance à des hortillonnages {Am iens, Abbeville, Péronne, Saint-Omer ...

), anciennes tourbières converties en jardins maraîchers délimités par des canaux.

• Au sud de la région, dans le Beauvaisis, le plateau crayeux est entaillé par la boutonnière (bombeme nt anticlinal bordé de crêts) du pays de Bray, paysage de bocages argileux propices à l'élevage.

• Le littoral picard se développe de part et d'autre de l'estuaire de la Somme.

•Il est pour l'essent iel composé d'une falaise vive, en craie blanche striée de silex.

En baie de Somme, celle-ci s'ouvre pour former une plaine maritime, le Marquenterre , conquise sur la mer à la suite de la création d'un cordon dunaire.

• Le sol de la Picardie est principalement constitué de calcaire et de sable, sur lequel ont poussé de grandes forêts (Chantilly, Compiègne, Ermenonville, Villers-Cotterêts).

Les sédiments des diverses aires géologiques font la prospérité de la terre picarde : c raies grises riches en argile, craies blanches, calcaires, limons, phosphates, argiles, sables, lœss.

UJi!fôf.il NORD·PAS·DE·CALAIS • Le climat océanique règne sur la région, avec du vent et de l'humidité en toute saison.

l:ensoleillement est faible -moins de 1 600 heures par an - et l 'amplitude thermique réduite: 17,4 •c en juillet à Lille, 2,5 •c e n janvier.

• Les précipitations sont abondantes : 600 à 800 mm par an.

Lille connaît 171 jours de pluie par an.

Les reliefs de l'Artois, du haut Boulonnais et de l'Avesnois sont particulièrement arrosés.

PICARDIE • Océanique à l'ouest, le climat devient plus continental vers la frontière belge.

Les précipitations varient entre 600 mm par an (vallée de l'Oise) et plus de 1 ooo mm (Thiérache et ouest de la région) .

Le faible ensoleillement n'est pas propice au développement du tourisme.

• Les contrastes climatiques sont faibles .

l:amplitude thermique est de 14,4 •c.

l:ouest enregistre les températures les plus douces en hiver, avec une moyenne en janvier d'environ 5 •e, deux degrés de plus que dans la partie orientale.

Les températures estivales sont uniformes sur l'ensemble de l'espace régional, avec une moyenne en juillet de 17 •c.

!:ÉCONOMIE DANS LE NORD·PAS·DE·CALAIS • La région, qui est l'un des plus gros pôles économiques français, est confrontée depuis les années 1960 à de graves difficultés structure lles.

Celles ­ ci ont engendré une crise économique et sociale aiguë dans les trois grands secteurs de son économ ie -le charbon, l'acier et le textile -, dont le premier, notamment , a façonné le visage de la région, avec ses carons et ses terrils .

• Toutefoi s, un renouveau s 'esquisse avec son raccordement à l'Europe du nord-ouest, via le tunnel sous la Manche et le TGV Paris-Lille.

• Le PIB du Nord-Pas-de-Calais s'élève à 75,931 milliards d'euros (2002), soit un PIB/hab.

de 18 982 euros.

• Le nombre d'établissements s'élève à 122 ooo (2003), dont 43% san s salarié (indépendants) et 107 emploient plus de 500 salariés.

On dénombre un total de 1 444 000 emplois, dont 1 350 ooo salariés.

• Le taux de chômage est de 12,4 % fin 2003 (moyenne nationale 9 %).

• Le principal partenaire commercial est l'Union européenne avec laquelle la région effectue 57 % de ses exportations et 72 Ofo de ses importations .

• Le Nord-Pas-de-Calais reste la première région sidérurgique de France (Usinor-Sacilor, Vallourec) et constitue un pôle majeur de la construction ferroviaire en Europe (GEC-Aisthom).

Il assure 30 Ofo de la production textile nationale (Saint-Maclou, VEV-Ia Lainière de Roubaix).

Il est enfin la première région d'Europe pour la vente par correspondance (la Redoute, les Trois Suisses, Daxon, Damart .

..

).

t: AGRICULTURE • l:agriculture contribue pour 2 % (2000) au Pl B.

La part des emplois du secteur primaire s'élève à 2,3 Ofo du total (moyenne nationale 3,8 %).

• Le Nord-Pas-de-Calais se situe à la troisième place des régions exportatrices françaises avec 5,3 Ofo du total des exportations nationales .

• La région se consacre en priorité à l'association cultures-élevage ainsi qu'à la grande culture de céréales et de plantes sarclées : élevage laitier (Avesnois, Boulonnais, Thiérache ), polyculture intensive avec éleva ge industriel (Flandre) et grande culture céréalière et betteravière (Artois, Cambrésis).

• La région compte 22 500 exploitations d 'une taille moyenne de 40 ha.

• La surface agricole utilisée de la région couvre 900 000 ha, dont 336 000 ha pour les céréales (26,5 millions de tonnes produites en 2001) et 320 000 ha pour les oléagineux (25 millions de t) et les protéagineux (pois , féverole; 100 000 t).

• Les surfaces boisées représentent 116 000 ha ( 9 Ofo de la surface régionale ).

• l:élevage comprend 729 000 bovins , 600 ooo porcins et 62 000 ovins .

• La richesse agricole des terres du Nord-Pas-de-Calais se traduit aussi dans le domaine agroalimentaire avec les entreprises Beghin-Say (sucre), Bonduelle (conserves) ou Leroux (chicorée).

• Proximité de la mer du Nord oblige, la pêche industrielle, encore florissante , s'est concentrée à Boulogne, premier port français pour le volume des débarquements et premier centre de transformation du poisson (congelé, surgelé, salé, séché, fumé , en conserves ou en plats cuisinés).

• On dénombre 237 navires de pêche (2001) dont 142 sont spécialisés dans la petite pêche et 81 dans la pêche côtière.

!:INDUSTRIE • Le secteur secondaire contribue pour 30,9 Ofo au PIB et occupe 25,7 % de la population active (plus de 400 ooo employés dans quelque 23 ooo étab lisseme nts).

• La sidérurgie et la métallurgie lourde sont concentrées à Dunkerque .

Le Nord-Pas-de -Calais produit le tiers de l 'acier français, avec du charbon importé.

l:électricité de la région provient aujourd'hui pour 80 Ofo de la centrale nucléaire de Gravelines.

• De nouveaux secteurs se sont développés, comme la construction électronique (Bull) et la plasturgie ou encore les industries liées à la chimie de base, au verre et à l'agroalimentaire .

LES SERVICES • Les services contribuent pour 67,1 % au Pl B.

La part des emp lois du secteur tertiaire s'élève à 72 Ofo du total.

• Le développement régional s'appuie sur des secteurs forts, comme la vente par correspondance, la grande distribution (Auchan), les transports et la logistique.

La conurbation Lille-Roubaix-Tourcoing, concentre près de la moitié des services de la région.

!:ÉCONOMIE DE LA PICARDIE • Le PIB de la Picardie s'élève à 37,5 milliards d'euros (2002), soit un PIB/hab.

de 19 932 euros • On dénombre un total de 670 000 emplois dont 620 ooo salariés .

Le nombre d'établissements s'élève à 67 000 (2003), dont 43 % sans salarié et 577 de plus de soo salariés.

• Le taux de chômage est de 10,4 Ofo fin 2003 (moyenne nation.

9 %).

• l:évolution économique et socia le tend à scinder la région en un nord rural, menacé de dévitalisation , et un sud francilien, bénéficiant du dynamisme de la capitale.

t: AGRICULTURE • Le secteur primaire contribue pour 5 % au PIB et occupe 4,3% de la population active.

• Les terres limoneuses de Picardie (Santerre, Soissonnais, Vermandois et Laonnois) sont propices aux grandes cultures.

• Sur le plan national, la Picardie produit 9% de l'orge (950 000 t), 11,2 Ofo du blé {4,4 millions de t), 24,1 % des pommes de terre de consommation (1,2 million de t), 36,2 Ofo des betteraves industrielles (12,3 millions de t) et la plus importante quantité de petits pois.

La région produit aussi 385 000 t de maïs et 360 000 t de protéagineux .

• Les cultures maraîchères proviennent principalement de la vallée de la Somme.

Blé et orge sont les spécialités du plateau picard ; la pomme de terre (bintje) est celle du Santerre ; l'élevage bovin à vocation laitière est celle de la Thiérache et du pays de Bray.

mondiales d'endives et s'est spécialisée dans le champignon de Paris.

• La forêt occupe 17 Ofo du territoire régional (340 ooo ha).

On compte 264 entreprises forestières.

Le département de l'Aisne représente à lui seul 60 'Al de la production régionale de bois .

!:INDUSTRIE • Le secteur secondaire contribue pour 32,4 Ofo au PIB et occupe 29,6 Ofo de la population active.

• Avec 34,8 Ofo de la population active employée dans ce secteur (contre une moyenne nationale de 30, 1 'Al), la Picardie est aussi une région industrielle : chimie et plasturgie, industrie des métaux , agroalimentaire , constructions mécaniques, textile.

l:industrie lourde est concentrée dans le sud (Oise), tandis que l a petite et moyenne industrie (agroalimentaire, cosmétique ...

) est implantée dans les villes moyennes du nord .

• Les productions picardes (betteraves à sucre, lin, pommes de terre ...

), ainsi que l'extraction de sable pour l'industrie du verre (Saint-Gobain) ont assuré l'esso r de nombreuses PME industrielles .

• l:artisanat picard regroupe près de 20 000 entreprises en 2002 , soit 2,4 Ofo des entreprises artisanales françaises.

C'est le secteur du bâtiment qui emploie le plus de salariés.

LES SERVICES • Le secteur tertiaire, sous-représenté par rapport à la moyenne nationale, contribue pour 62,6 % au PIB et occupe 66,1 Ofo de la population active.

La région mise aujourd 'hui sur le développement du tourisme vert, notamment en valorisant son très riche patrimoine historique .

LE TOURISME Nord-Pas-de-Calais • 130 millions de passages et 37 millions de nuitées génèrent un chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros.

• Les touristes sont attirés notamment par les équipements de détente (zoo de Lille , Centre de la mer Nausicaa à Boulogne), les stations balnéaires r--- -- -..., de la Côte d'Opale (Le Touquet, Berck), le grand ~carnaval de Dunkerque ou la braderie de Lille.

Picard i e • 25 m illions de nuitées génèrent un chiffre d'affaires de près de 1 milliard d'euros .

• Les sites touristiques sont la vallée de la Somme et les voies fluviales , le parc ornithologique du Marquenterre et la baie de Somme, les caps Gris-Nez et Blanc-Nez , classé s au patrimoine mondial , les châteaux (Chantilly , Compiègne, Ermenonville, Pierrefonds, Villers-Cotterêts) et les cathédrales (Amiens, Beauvais, Laon, Noyon, Senlis).

LES COMMUNICATIONS Nord-Pas-de-Calais • Voies de communication : 981 km de routes nationales, 650 km d'autoroutes, 1 443 km de voies ferrées et 680 km de voie s navigables .

• Lille est le troisième port fluvial français après Paris et Strasbourg.

• l:aéroport principal de Lille-Lesquin a vu passer 968 000 passagers en 2001.

• Calais est le premier port maritime de la région {15 millions de passagers, 33 millions de tonnes de marchandises en 2001) devant Boulogne (550 000 passagers et 33 millions de t) e t Dunkerque (333 000 passagers et 44 millions de t).

• Le tunnel sou s la Manche , ouvert en 1994, favorise le trafic transmanche.

La ligne Eurostar transporte ainsi près de 10 millions de passagers (2002) .

Picardie • Voies de communi cation : 1 181 km de routes nationales, 502 km d 'autoroutes , 1 800 km de voies ferrées et 517 km de voie s navigables.

• La proximité de Paris confère au transport de voyageurs un rôle import ant dans l'aménagement du territoire picard .

• Le principal aéroport de la région est celui de Beauvais-Tillé (970 000 passagers en 2003) qui dessert , grâce aux compa gnies /ow-cost plusieurs grandes villes d'Europe.. »

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