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LE SANG (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)

Publié le 28/04/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

plaquettes aboutit à l'élaboration de thrombine et à la formation de fibrine. C'est d'ailleurs ce processus de transformation du fibrinogène (protéine plasmatique soluble) en fibrine (polymère rigide et insoluble) qui correspond à proprement parler à la coagulation. Cette cascade fait intervenir un grand nombre de molécules appelées facteurs de coagulation. Ils sont pour la plupart nommés à l'aide de chiffres romains (facteurs VII, IX, X, etc.). La vitamine K (« Koagulation » en allemand) est un autre facteur de coagulation indispensable à ce processus. Appelée aussi vitamine anti-hémorragique, elle joue un rôle dans la synthèse de certains autres facteurs du complexe prothrombique. La coagulation est régulée et contrebalancée par un système d'hémostase, lorsque le caillot doit être délité (fin de cicatrisation ou formation anormale d'un caillot dans les vaisseaux).

 

Une réduction anormale du nombre de plaquettes (thrombopénie) entraîne

souvent hématomes et hémorragies. Il existe aussi des pathologies liées à des concentrations insuffisantes de certains facteurs de coagulation (insuffisance en vitamine K, carence en facteur VII retrouvé dans l'hémophilie A). Les signes habituels sont le plus souvent des hémorragies internes. Une augmentation du nombre de plaquettes (thrombocytose) est observée lors de certaines inflammatiôns, d’infections, d'un séjour en altitude ou d'une atteinte de la moelle osseuse.

« plaquettes aboutit à l'élaboration de thrombine et à la formation de fibrine.

C'est d'ailleurs ce processus de transformation du fibrinogène (protéine plasmatique soluble) en fibrine (polymère rigide et insoluble) qui correspond à proprement parler à la coagulation.

Cette cascade fait intervenir un grand nombre de molécules appelées fadeurs de coagulation.

Ils sont pour la plupart nommés à l'aide de chiffres romains (fadeurs VIl, IX, X, etc.).

La vitamine K (« Koagulation »en allemand) est un autre fadeur de coagulation indispensable à ce processus .

Appelée aussi vitamine anti-hémorragique, elle joue un rôle dans la synthèse de certains autres fadeurs du complexe prothrombique.

La coagulation est régulée et contrebalancée par un système d'hémostase, lorsque le caillot doit être délité (fin de cicatrisation ou formation anormale d'un caillot dans les vaisseaux).

Une réduction anormale du nombre de plaquettes (thrombopénie ) entraîne ' souvent hématomes et hémorragies.

Il existe aussi des pathologies liées à des concentrations insuffisantes de certains fadeurs de coagulation (insuffisance en vitamine K, carence en fadeur VIl retrouvé dans l'hémophilie A).

Les signes habituels sont le plus souvent des hémorragies internes .

Une augmentation du nombre de plaquettes (thrombocytose) est observée lors de certaines inflammations , d'infections , d'un séjour en altitude ou d 'une atteinte de la moelle osseuse .

EXPLORATION FONCTIONNELLE DU SANC l'examen sanguin est un outil indispen sable pour diagnostiquer infections, pathologies ou diverses anomalies .

Plusieurs types d'explorations peuvent s'opérer à partir d'une prise de st1ng.

Voici quelques exemples d'exa mens couramment effectués.

L'HÉMOGRAMME OU NUMÉRATION FORMULE SANGUINE (NFS) Cet examen consiste à évaluer le nombre de globules par unité de volume sanguin à partir d'un échantillon de sang veineux (c'est la numération globulaire).

Les valeurs normales varient en fonction de l'âge.

Chez l'adulte nous trouvons en moyenne de 5 à 5,8 millions de globules rouges /L chez l'homme et 4,4 à 5,2 millions de globules rouges / L chez la femme ; 4 000 à 8 000 globules blancs /Let 150000 à 400000 plaquettes /L.

La numération est associée à l'établissement de la formule sanguine.

Déterminer la formule sanguine consiste à établir la proportion des différentes variétés de leucocytes.

Les résultats normaux sont les suivants : 50 à 70 % de neutrophiles , 1 à 3% d 'éosino philes , 0 à 1 % de basophiles , 25 à 40% de lymphocytes et 2 à 10 % de monocytes .

Selon les valeurs obtenues, le diagnostic peut être orienté vers un type d'affection plus précis.

TESTS DE COAGULATION SANGUINE Différents tests sont utilis és pour tester l'efficacité du système de coagulation .

Le temps de Quick par exemple permet de mesurer le rapport entre le temps de formation d'un caillot dans certaines conditions chez un patient par rapport au temps de contrôle normal.

C'est un paramètre utilisé pour vérifier le fonctionnement de plusieurs fadeurs de coagulation.

VITESSE DE SÉDIMENTATION ÉRYTHROCYTAIRE (VS) Celle-ci désigne la vitesse à laquelle les globules rouges se sédimentent au fond d'un tube à essai.

On mesure la hauteur des globules rouges à différents temps de sédimentation.

La VS normale est inférieure à Smm / h chez l'homme , 7mm / h chez la femme et augmente avec l'âge ou durant la grossesse.

Une vitesse plus élevée est généralement signe d 'un état inflammatoire général, ou d'anémie.

Une vitesse plus faible est signe d'une polyglobulie.

D'AUTRES EXEMPLES DE DIAGNOSTICS Les prises de sang permettent aussi de mesurer certains composants tels que le sucre (mesure de la glycémie) , diverses hormones, protéines, gaz ou autres composants transportés par le sang.

LES CROUPES SANGUINS Le groupe sanguin est l'identité antigénique du sang de chaque individu .

Les antigènes qui déterminent le groupe sanguin se trouvent à la surface des hématies, et sont codés par des gènes spécifiques.

Le système le plus important est le système "ABO »,dont les antigènes sont codés sur le chromosome 9.

Selon le groupe sanguin de ses parents , l'individu sera "A » s'il possède des antigènes A à la surface de ses hématies, " B » s'il possède des antigènes B, " AB » s'il possède les deux ou " 0 » s'il ne possède aucun antigène.

Les groupes A et B sont dits dominants et le groupe 0 récessif.

Le système ABO est essentiel dans la transfusion sanguine.

En effet, il détermine la présence dans le plasma d'anticorps dirigés contre les antigènes autres que ceux portés par les hématies.

Ainsi , un individu 0 ne pourra recevoir de sang A, B ou AB, car son plasma possède des anticorps anti­ A et anti-B.

En revanche , tous les individus pourront recevoir du sang O .

Les individus 0 sont donc appelés donneur s universels .

Au contraire , les individus AB peuvent recevoir du sang des individus A, B, AB et O.

Ils sont receveur s universels de sang, et donneurs universels de plasma car ce dernier ne contient aucun anticorps Hématologie sanguine Numération Globules rouges Hémoglobine Hématocrite 4 600 000 à 6 200 000 13 à 18 g/dl 42 à 52% Volume globulaire moyen Teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine 80 à 95 fl (10 .s m3 ) 27 à 31 pg (10" 12 g) Concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine Globules blancs Formule leucocytaire Poly neutrophiles Poly éosinophiles Poly basophiles Lymphocytes Monocytes Plaquettes Vitesse de sédimentation Premièr e heure contre les marqueurs A ou B.

Le deuxième système le plus connu est le système rhésus (Rh, ou D qui est l'appellation universelle ).

Un individu est dit Rh+ (ou D+) lorsqu'il porte l'antigène de ce système à la surface de ses globules rouges , ou Rh- (D-) en absence d'antigène .

Ainsi, un véritable donneur universel est un individu dont les hématies ne possèdent aucun antigène à leurs surfaces.

C'est un donneur 0-.

La détermination du groupe sanguin d'un individu se fait grâce à la recherche des anticorps présents dans le plasma .

D'autres systèmes existent mais sont moins importants car ils possèdent rarement un système d'anticorps naturels réguliers contre les antigènes non présents.

ICTÈRE DU NOUVEAU-NÉ Au cours de la vie, les globules rouges vieillissants ou surnuméraires sont détruits et les produits de dégradation sont métaboli sés par le foie.

À la naissance, il existe une hyperprodudion de globules rouges, et l'activité d 'un foie enzymatique immature est parfoi s insuffisante .

Il en résulte une accumulation de certaines substances, comme la bilirubine libre (produit de dégradation de l'hémoglobine ) qui peut être toxique lorsque son taux est trop important : à partir d 'un certain taux (180 à 200 mg/L) la bilirubine libre peut provoquer de sérieux dommages dans le cerveau en se fixant dans des zones spécifiques (les noyaux gris centraux, intervenant dans des activités motrices et cognitives).

Cet excès de bilirubine dans le sang est appelé ictère , ou jaunisse car il donne un teint jaune.

L'ictère dû à la surproduction de globules rouges est un ictère dit physiologique .

Cependant , un ictère peut être provoqué par d'autres causes : carence enzymatique, malformation du foie, ou incompatibilité sanguine fœto ­ maternelle .

Dans ce dernier cas, lorsque le fœtus a un groupe sanguin qui diffère de celui de sa mère , le mélan ge de sangs maternel et du fœtus qui arrive parfois lors de l'accouchement peut provoquer chez la mère la production d'anticorps contre le sang de son propre enfant.

Ceci entraîne la destruction des globules rouges du fœtus et l'augmentation du taux de bilirubine.

Cet ictère du nouveau-né apparaît dans les 24 h après l'accouchement, et doit être surveillé pour que le taux de bilirubine ne dépasse pas le taux critique .

Le système le plus pratiqué à l'heure actuelle pour diminuer le taux de bilirubine libre est la photothért~pie (traitement par exposition aux rayons UV).

LE SANC , UN VÉRITABLE OUTIL MÉDICAL Les situation s où la transfu sion de sang est nécessaire sont courantes et nombreuses : une opération chirurgicale qui provoque la perte d 'une grande quantité de sang, une hémorragie due à un accident, des pathologies comme les anémies ou les hémophilies , etc.

Les indications pour une transfusion sont donc un remplacement des pertes sanguines, qu'elle soient pathologiques ou incontournables .

Toutes ces situations nécessitent un apport de sang extérieur.

Les dons de st1ng sont indispensables car le sang ne peut pas être fabriqué artificiellement.

Cependant , ils doivent suivre une réglementation très précise.

Après un don, une batterie de tests est effectuée pour s'ass urer d'une part , que le sang transfusé soit compatible avec le sang de la personne à qui on l'administre .

D 'autre part, que le sang soit sain et ne contienne 32 à 36 g/dl 3800 à 10500 50 à 70% 1 à 3% 0 à 1% 25 à 40 % 2 à 10% 150000 à 400000 Oà7mm aucun virus ou agent pathogène, comme le virus du SIDA (le VIH) ou le virus de l'hépatite C (VHC).

Le don d e sang le plus courant est le don total.

Cependant, il existe des dons de sang spécifiques : don de plasma ou don de plaquettes.

Dans ces cas, le reste des éléments est restitué au donneur , par l'intermédiaire d 'une machine qui sépare l'élément recherch é du sang prélevé .

Après un don, le sang manquant est régénéré en quelques jours.

L'érythropoïétine, ou EPO , est une hormone secrétée naturellement par les reins et le foie, et est un stimulant de l'érythropoïèse.

En augmentant la production de globules rouges, elle augment e ainsi la capacité de transport en oxygène.

L'EPO de synthèse a été créée à l'origine pour traiter les insuffisances rénales chroniques ou les anémies , évitant ainsi les tran sfusion s sanguines.

Mais sa principale propriété est accompagnée d 'une amélioration drastique de la performance et de l'endura nce :l'augmentation d'apport en oxygène permet au cœur, aux muscles et aux poumons de fonctionner à un régime nettement supérieur à la normale .

La production d'acide lactique et la sensation de fatigue sont reta rdées, et le temps de récupération est diminué .

C'est pourquoi cette hormone de synthèse a été utilisée à des fins dopantes , permettant l'augmentation de la durée des entraînements et du nombre de comp étitions.

L'EPO naturelle peut être distinguée de I'EPO de synthèse , mais une privation volontaire d 'oxygène stimule la production naturelle d'EPO et permet ainsi d'augmenter son taux sans avoir recours à une quelconque prise de substances.

Certains sportifs font des séjours en haute altitude ou en chambre hypoxique avant leurs compétitions.

Une dose trop élevée d'EPO augmente le risque soudain de thromboses , pouvant être responsables d'infarctus , ou de patholog ies cardiovasculaires, voire de cancer de la moell e osseuse .. »

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