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LE SECOURISME (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)

Publié le 29/04/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

la compression manuelle locale : après l'avoir localisée, le sauveteur appuie directement sur la plaie de

 

la victime pour stopper l’écoulement. Dans la mesure du possible, la compression se fera à l'aide d'un sac plastique propre ou d'une paire de gants, au cas où le sauveteur aurait lui aussi une plaie au niveau de sa main - ceci afin d'éviter tout problème de contamination par voie sanguine (transmission du VIH notamment).

 

À cette compression manuelle peut succéder l’application d’un « tampon-relais », constitué d’un linge propre ou d’un mouchoir en papier maintenu sur la plaie à l’aide d'un lien large (dans le cas où le sauveteur devrait alerter lui-même les secours).

 

Lorsque la plaie n'est pas localisée sur un membre, la pose d’un tampon-relais n'est pas possible. Il faut maintenir la compression manuelle.

« une intervention d'urgence.

En effet , une perte de sang significative peut mettre en péril le système circulatoire , chargé notamment du transport de l'oxygène dans l'organisme .

Il faut d 'abord mettre la victime en position allongée .

Cette manœuvre permet de préserver l'irrigation du cerveau.

Le sauveteur doit alors stopper l'hémorragie.

Trois options s'offrent à lui, dans un ordre préférentiel : • la compression manuelle locale : après l 'avoir localisée , le sauveteur appuie directement sur la plaie de la victime pour stopper l'écoulement.

Dans la mesure du possible , la compression se fera à l'aide d 'un sac plastique propre ou d'une paire de gants, au cas où le sauveteur aurait lui aussi une plaie au niveau de sa main -ceci afin d'éviter tout problème de contamination par voie sanguine (transmission du VIH notamment ).

À cette compression manuelle peut succéder l'application d'un "tampon­ relais », constitué d'un linge propre ou d 'un mouchoir en papier maintenu sur la plaie à l'aide d'un lien large (dans le cas où le sauveteur devrait alerter lui-même les secours).

Lorsque la plaie n'est pas localisée sur un membre , la pose d'un tampon­ relais n'est pas possible .

li faut maintenir la compression manuelle .

Si le contact direct avec la plaie est impossible (présence d'une écharde dans la chair ), ou si la compression manuelle s'avère inefficace , il faut requérir à la technique du point de compression.

Elle consiste à ralentir le flux sanguin aux abords de la plaie : pour cela, on comprime l'artère principale de la zone touchée contre l'os sous-jacent.

Pour cela, 3 points de compression sont utilisés : le pli de l'aine (blessure au niveau du membre inférieur ), la face interne du bras (blessure au niveau du membre supérieur) , la base du cou.

La pose d'un garrot au-dessus d 'une blessure touchant un membre n'est à envisager que si les techniques précédentes restent sans effet eV ou que le sauveteur est isolé .

En effet , les tissus situés en aval du garrot ne sont plus correctement irrigués et risquent la nécrose (ce qui peut entraîner une amputation du membre ).

La vidime est inconsciente La perte de connaissance témoigne d 'une défaillance du cerveau au niveau de la zone gérant la perception et la relation au monde extérieur.

Les causes de ce dysfonctionnement peuvent être les suivantes : • Il peut être due à une oxygénation insuffisante du cerveau .

•Il peut aussi résulter de l'ingestion ou' de l'inhalation de substances toxiques.

• Il peut être également le symptôme de certaines maladies.

Pour juger de l'état de conscience de la victime, le sauveteur doit vérifier si elle est capable ou non de répondre à des questions ou des demandes simples(« Est-ce que vous m 'entendez? »,« Pouvez-vous cligner des yeux? » ...

).

En cas d'absence de réponse, il faut alors s 'assurer que les voies aériennes de la victime sont libres (lorsque la victime est allongée, la langue , rejetée en arrière , risque d 'empêcher le passage de l'air. ) Pour cela, le sauveteur doit basculer doucement la tête du traumatisé en arrière tout en lui relevant le menton.

Cette manœuvre permet le décollement de la langue du fond de la gorge .

Il faut alors vérifier qu'aucun corps étranger ne gène le passage de l'air.

Pour s 'assurer que la victime respire bien, le secouriste doit : • observer des mouvements du ventre evou de la cage thoracique .

• entendre des bruits de respiration .

• sentir un souffle en s'approchant du visage de la victime.

Pour éviter tout risque d'étouffement (suite à des vomissements, par exemple ), le sauveteur doit alors mettre la victime en position latérale de sécurité .

Il veillera , en attendant les secours, au maintien des fonctions respiratoires de la victime .

Il pourra également la protéger du froid à l'aide d 'une couverture .

La vidime est inconsciente et ne respire plus Si le sauveteur ne relève aucun indice témoignant de mouvements respiratoires , il doit de nouveau appeler à l'aide .

En effet, privé d'oxygène , le muscle cardiaque de la victime risque de s'arrêter .

Pour rétablir la respiration , -~---. - • le secouriste doit recourir à la technique du bauche-ti­bouche (il peut également employer le ~~1111!!- '"'1 bouche-à-nez ).

Placé sur le côté de la victime , le sauveteur , après lui avoir basculé la tête en arrière comme précédemment , effectue deux insufflation s par la bouche , de deux seconde s chacune .

L e tout en pinçant le nez du traumatisé et en observant, entre deux insufflations, l'abaissement de sa cage thoracique (les poumons se vident par rétraction) .

Si, après ces deux insufflations, la victime n'a pas de réaction (toux , mouvements ), il faut pratiquer un massage cardiaque (réanimation cardia-pulmonaire) pour réactiver artificiellement la circulation du sang.

Nota bene : il s 'agit d 'une technique dont la pratique nécessite des gestes précis, qu'il n'est pas possible de détailler ici.

Nous nous contenterons de rappeler que le sauveteur doit exercer des pressions verticales sur le thorax de la victime, précisément au milieu du sternum , à l'aide de ses deux mains se chevauchant, et ce par série de 15 pulsations (chez l'adulte ), alternée s avec deux insufflations .

Environ La position latérale de sécurité 1 -Ecarter l'un des bras de la victime à 90° 2 - Placer le dos de l'autre main contre l'oreille opposée 3 - Ramener le genou vers soi (la jambe est fléchie à plus de 90°) toutes les minutes (c 'est-à-dire l'intervalle correspondant à 5 cycle s insufflations /compressions ), le sauveteur recherche -durant dix secondes maximum -les signes d 'une reprise de la respiration chez la victime .

Si c'est le cas, elle doit alors être placée en position latérale de sécurité.

Sinon , il faut reprendre un cycle d'insufflations , voire un massage cardiaque si la victime ne bouge toujours pas.

La vidime est tonsc:iente et se plaint d'un malaise Dans ce cas de figure , le sauveteur n'a pas de geste à accomplir.

Son rôle est avant tout de mettre la personne victime d'un malaise à l'écart, en position allongée (sauf si elle adopte spontanément une autre position) , tout en s'efforçant de la rassurer.

Une fois la victime au repos, le secouriste va observer : • les signes visibles du malaise : sueurs, pâleur , agitation.

• les signes exprimés par la victime : douleur localisée , difficulté à parler ou à respirer , paralysie du bras ou de la jambe , déformation de la bouche.

Après l'observation , le secouriste va questionner la victime afin de pouvoir renseigner efficacement les secours : ce type de malaise est-il déjà survenu ? Depuis combien de temps dure-t-il ? La victime suit-elle un traitement (par exemple contre le diabète ) ? La victime est-elle malade ou a-t-elle été hospitalisée ? Une fois ces renseignements recueillis et que les secours ont été alertés , le secouriste reste auprè s de la victime afin de la surveiller et la tranquilliser , voire l'aider à prendre un médicament si elle suit un traitement.

4 - Retirer ses mains La vidime est consciente et se plaint après un traumatisme Les traumatismes peuvent être les suivants : • plaie : si elle est superficielle et peu étendue , la nettoyer en passant dessus de l'eau, voire, en fonction des possibilités , un antiseptique .

Puis protéger la plaie à l'aide d'un pansement.

Le sauveteur aura veillé à s 'être lavé les mains au savon avant toute intervention .

Il peut , si possible, revêtir des gants en plastique .

En cas de plaie grave (profonde , étendue ..

.

), mieux vaut éviter toute aggravation (en cas d 'hémorragie, mettre le blessé en position allongée , se référer au paragraphe « La victime saigne abondamment »).

Le secouri ste tâchera d'avertir les secours, de surveiller, protéger et rassurer la victime .

·brûlure : même chose que pour une plaie ; si la brûlure est peu étendue (« pas plus grosse que la moitié de la paume de la main »), la passer sous un jet d'eau fraîche et la protéger avec un pansement.

Allonger la victime s 'il s'agit d 'une brûlure grave (plus étendue et d'aspect blanchâtre) , alerter les secours et maintenir la zone atteinte hors de tout contact ..

Pour une plaie ou une brûlure , le secouriste demandera à la victime si elle est à jour dans ses vaccinations , en particulier contre le tétanos.

• lésion des o s ou des articulations : mieu x vaut laisser la victime dans sa position initiale , car tout déplacement peut déclencher des douleurs au niveau des lésions (sauf si un danger nécessi te un déplacement d 'urgence de la victime).

Si la personne se plaint du dos ou du cou, une atteinte de la colonne vertébrale est à craindre.

Dans ce cas, mainte nir la tête dans l'axe d u corps , en recommandant à la victime de ne pas bouger .

LA TROUSSE DE SECOURS Dans l' u rgence , le secouriste doit agir avec les moyens du bord.

Toutefois , le recours à une trousse de soins ne peut qu 'améliorer la qualité des soins prodigu és.

Dans l'armoire à pharmacie du dom icile, dans le coffre du véhicule , dans le sac de voyage ...

la trousse de premie rs soins doit inclure les quelques élémen ts suivants : • les produits désinfectants : bloc de savon en boîte ou savon liquide e n flacon, solution antiseptique (Dakin ), alcool à go•, Bétadine.

• le matériel de pansement : serviett e propre, compresses stériles , pansem ents prédécoupés , sparadr ap, rouleau de toile adhésive non-all ergisante , bandes extensibles , épingle s à nourrice.

• les instruments : petits ciseaux à bouts ronds, pince à échardes .

• les médicaments contre la douleur : Aspirin e, Paracétamol.. »

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