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LE SYSTEME ENDOCRINIEN (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)

Publié le 28/04/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Ocytocine. C'est un puissant stimulant des contractions utérines. La synthèse et la libération d'ocytocine ne sont importantes que durant l'accouchement et la lactation. Pour le premier, l'utérus comporte des récepteurs de l'ocytocine, dont le nombre augmente considérablememt à la fin de la grossesse. Pour la lactation, l'ocytocine provoque l'éjection du lait lorsque le nourrisson tète.

 

Hormone antidiurétique (ADH).

 

Elle empêche la formation d'urine dans la vessie en agissant sur les tubules rénaux. À partir de l'urine en formation, ces tubules réabsorbent le surplus d’eau, qu'ils renvoient dans la circulation sanguine. Résultat : la production d'urine diminue, tandis que le volume sanguin augmente. L'ADH empêche ainsi la déshydratation. Plusieurs facteurs, tels l'alcool et l'ingestion excessive d'eau, inhibent la sécrétion d'ADH par l'hypothalamus. Il en résulte une abondante diurèse (production d'urine).

« LA DHEA.

UNE PANAdE? La déhydroépiandrostérone, ou DHEA (étudiée notamment par le Pr BHIIIIH ), ralentirait le processus du vieillissement Mieux, elle rajeunirait certaines fonctions altérées par le temps -telles la mémoire, la libido , les défenses immunitaires -, restaurerait la masse musculaire , protégera~ des maladies cardia-vasculaires , de l 'ostéoporose , des cancers .

Enfin , elle rajeunirait la peau .

Mais , à l'heure actuelle, seules des actions bénéfiques sur la libido , l'ostéoporose et la peau ont été véritablement démontrées.

En outre, les effets secondaires à long terme ne sont pas encore connus.

C'est pourquoi la vente de cette hormone de synthèse n 'est pas encore autorisée en France .

• Proladine (PRL).

Produite par les cellules lactotropes de l'adé no­ hypophyse de la femme, elle favorise la lactation .

Sa libération est contrôlée par des hormones de l'hypothalamus.

t:hypersécrétion de prolactine peut être due à une tumeur de l'adénohypophyse.

NEUROHYPOPHYSE ET HORMONES HYPOTHALAMIQUE S • OtytDdne.

C'est un puissant stimulant des contractions utérines .

La synthèse et la libération d'ocytocine ne sont importantes que durant l'accouchement ella lactation.

Pour le premier , l'utérus comporte des récepteurs de l'ocytocine , dont le nombre augmente consid érablememt à la fin de la grossesse .

Pour la lactation , l ' ocytocine provoque l'éjection du lait lorsque le nourrisson tète.

• Hormone antidiurétique (ADH ) .

Elle empêche la formation d 'urine dans la vessie en agissant sur les tubules rénaux.

À partir de l'urine en formation, ces tubule s réabsorbent le surplus d'eau, qu'ils renvoient dans la ~-------------1 circulation sanguine .

Résultat : la HORMONES ADtNOHYPOPHYSAIRES • Hormone de croissan'e (GH , pour Growth Hormone) .

Également appelée somatotrophine, cette hormone protéique est produite par les cellules somatotropes de l'adénophyse.

Elle entraîne la croissance des os longs en stimulant l'activité du cartilage de conjuga ison et favorise l'accroissement de la masse musculaire .

Sa sécrétion culmine pendant le sommeil nocturne, mais elle diminue au cours des années et varie selon les individus.

Deu x hormones hypothalamiques aux effets opposés la contrôlent: la somatocrin ine (GH-RH ), qui provoque la libération de GH; la somatostatine , qui l'inhibe.

· Chez l'enfant, l'hypersécrétion de GH peut entraîner le giga ntisme, un trouble caractérisé par une croissance extrêmeme nt rapide et une taille excessive Gusqu'à 2,40 rn).

Chez l'adulte, elle cause l'acroméga lie (de akron , extrémité, et mega , grand), un épaississement progressif des os des mains , des pieds et du visage.

À l'inverse , l'hyposécrétion ralentit la croissance des os longs.

Diagnostiqué avant la puberté , ce «nanisme hypophysa ire» peut être compensé par l'administration de GH de synthèse.

• Corti,otrophine (AGH ).

Sécrétée par les cellules corticotropes de l'adénohypophyse, I'AGH contrô l e les sécrétions de la glande corticosurrénale (située au-dessus des reins -voir plus bas).

Provoquée par une hormone de l'hypothalamus , sa sécré tion intervient surtout le matin, peu après le lever .

Fièvre , hypoglycémie (bais se du niveau de sucre dans le sang) et stress peuvent perturber le rythme de sécrétion de I 'AGH.

• Gonadotrophines.

Ce sont l'hormone folliculostimulante (FSH , Fol/ide- Stimulating Hormone ) et l'hormone lutéinisante (LH, Luteini zing Hormone).

Actives à partir de la puberté , elles permettent la maturation des gonades (ovaires et testicule s), puis régis sent leur fonct ionne ment.

La FSH stimule la production des gamètes (ovules et spermatozoïdes), tandis que la LH favorise la production des hormones , notamment la testostérone .

production d 'urine diminue , tand is que le volume sanguin augmente .

t:ADH empêche ainsi la déshydratation .

Plusieurs facteurs , tels l'alcool et l'ingestion excessive d'eau, inhibent la sécrétion d 'ADH par l'hypothalamus.

Il en résulte une abondante diurèse (pro duction d 'urine) .

Cette glande en forme de papillon est située dans la partie antérieure du cou : elle repose sur la trachée, juste au­ dessou s du larynx .

C'est la plus grosse des glandes purement endocrines.

• Hormones thyroïdiennes (TH).

Thyroxine (T,) ettriiodothyronine (T,) contiennent toutes deux de l'iode .

Elles agissent sur les cellules de presque tous les tissus .

Leurs effets sont nombreux : augmentation du métabolisme basal, de la consommation d'oxygè ne et de la product ion de chaleur; contrôle de la croissance et du développement des tissus ; stimu lation du développement du squelette et du système nerveux, etc.

Des anomalies de fonctionnement de la glande thyroïde peuvent entraîner de graves troubles métaboliques.

t:hypothyroïdie entraîne une chute du métabolisme basal , des sensat ions de froid , une létharg ie.

Si elle est causée par un manque d 'iode , essentielle à la synthèse des hormones, la glande thyroïde gross it (goitre).

À l'inverse, l'hyperthyroïdie se manifeste par une accé lération du métabolisme basal, des pulsations cardiaques rapides et irrégulières , et une perte de poids.

• Caldtonine .

Son effet le plus important est d'abaisser le taux sanguin de calcium (calcém ie) en favorisant la fixation de calcium sur les os.

Elle agit très rapidement dès la moindre élévation de ce taux .

La calcitonine est particulièrement importante pendant l'enfance, au cours de laquelle la masse, la taille ella forme des os changent considérablement.

LES GLANDES PARATHYROÏDES De couleur jaune -brun, ces minuscules glandes (quelques millimètres de longueur et de largeur ) sont nichées sur la face postérieure de la thyroïde ; on en compte quatre, parfois huit.

• Hormones parathyroïdlennes.

La plus important e, la parathormone (PTH ), fait au contraire d e la calcitonine, augmenter le taux de calcium dans le sang .

Elle agit sur les cellules osseuses (les ostéoclasies) , les cellules des tubules rénaux et les cellules de la muqueuse intestinale .

t:hyperparathyroïdie cause le ramollissement ella dé formation des os.

De plus , l'élévation du taux sanguin de calcium qui en résulte a deux conséquences néfastes : la réduction de l'activité nerveuse (réflexes anormaux) et la formation de calculs dans les reins .

À l'inverse, l'hypoparathyroïd ie provoqu e une baisse de la calcémie , qui se traduit par de la tétanie (spasmes musculaires) .

LES GLANDES SURRÉNALES Les deux glandes surrénales, en forme de pyramide , sont perchées au sommet des reins (d'où leur nom ).

Chacune comprend deux portions très différentes d 'un point de vue structural et fonctionneL La plus externe ella plus volumineuse est la (Orti,osurrénale , qui joue le rôle principal dans la sécrétion hormonale.

La plus interne s 'appelle la médullosurrénale .

HORMONES DE LA CORTICOSURRtNALE Une trentaine d 'hormones - les corticostéroïde s -sont synthétisées à partir du cholestéroL • Minéralotorti,oïdes.

Leur rôle : réguler les concentrations des ions sodium et potassium dans le sang et les liquides extracellulaires .

Le plus puis sant elle plus abondant des minéralocortico ïdes est l 'aldostérone.

Elle favorise la réabsorption du sodium au niveau de l 'urin e en formation , de la sueur , de la salive et des sucs gastriques .

Plusieurs mécanisme s régulent sa sécrétion , telles les concentrations d'ions sodium et potassium dans le sang ainsi que la sécrétion d'AGH , hormone de l'adénohypophyse .

Une hyper sécrétion d 'aldo stérone a deux conséquences : d 'une part , une hypertension et un œdème causés par la retenue excessive de sodium et d'eau dans le corps; d'autre part un affaiblissement des muscles dû à la déperdition excessive des ions potassium .

• Glu,otorti,oïdes .

Absolument nécessaires à la vie, ces hormones influent sur le métabolisme de la plupart des cellules.

Elles permettent au corps de s'adapter aux changements de l'environnement (température, stress ) et aux variations de l 'apport alimentaire .

Toute h émorra gie ou infection , tout choc physique ou émotionnel font augmenter de façon spectaculaire la sécrétion des glucocorticoïdes .

On en compte trois : le cortisol , la cortisone et la corticostérone .

Seul le cortisol est sécrété en quantités importantes , qui varient selon l'apport alimentaire et l'activité.

Cette sécrétion atteint son niveau maximal peu après le lever , et minimal dans la soirée.

Sa régulation se fait selon une rétro­ inhibition classique : la libératio n de cortisol est déclenchée par I'AGH , laquelle est sécrétée sous l'effet d 'une hormone hypothalamique.

Ensuite , l'élévation du taux de cortisol agit en retour sur l'hypothalamus e t sur l'adénophypophyse , avec comme effet d'inhiber la libération d 'AGH et, donc , de cortisoL t:excès de cortisone -lié , par exemple, à une tumeur de la corticosurrénale ou encore à l'administration de fortes doses de glucocorticoïdes -entraîne notamment une hyperglycémie, une perte des proté ines des muscles et des os.

• Gonadotorti(oïdes (hormone s sexuelles ).

Les hormone s sexuelles mâles , les androgènes, et en particuli er la testostérone , sont les plus abondantes .

La corticosurr énale élabore aussi de petites quantités d'hor mones femelles (œst rogène s et progestérone) .

Très importante pendant la vie prénatale et au début de la puberté , la production des gonadocorticoïdes devient ensuite négligeable .

Les hormones sexuelles sécrétées par les gonades prennent ensuite le relais .

Si leur rôle est encore obscur, on sait qu'une hypersécrétion de gonadocorticoïdes cause souvent la « masculinisation » de l'individu .

HORMONES DE LA MtDULLOSURRtNALE • Catétholamines.

Ce sont les seules hormones sécrétées par la médullosurr énale :l'adrénaline {80%) et la noradrénaline.

Sous l'effet du stress , le système nerveux sympathique déclenche la sécrétion de la médullosurr énale .

Ses hormone s ont pour fonction de stimuler le corps pour la lutte ou la fuite : accélération du rythme cardiaque et de la fréquence respiratoire , augmentation du métabolisme cellulaire .

Contr airement aux glucocorticoïdes, les catécholamines ne sont pas indispensables à la vie.

LEPANCRW Cet organe de forme triangulaire siège à l'arrière de l'estomac.

Sa partie endocrine est consti tuée de cellules sécrét rices d'hormones appelées îlots de Langerha ns, de deux types .

Les cellules alpha produisent le glucagon ; les cellules bêta, l'ins uline .

Ces deux hormones interviennent dans la régulation de la glycémie .

• Gluugon.

Ce polypept ide de 29 acides aminés fait monter la glycémie en stimulant la fabrication de glucose par le foie.

• Insuline.

Cette petite protéine de 51 acides aminés est sécrétée en grande quantité juste après un repas , lorsque la glycémie est au plus haut.

Elle abaisse la glycémie de plusieurs manières : en accélérant le transport de glucose à partir du sang dans les cellules musculaires et les cellules adipeuses (tissu gras), et en bloquan t toutes les réaction s qui permettent de fabriquer du glucose (comme la dégradation du glycogène en molécules de glucose ).

Le diabète sucré résulte de l'absence ou de l'inefficaci té de l'insuline .

Cela peut être dû à des facteur s héréditaires ou encore à la destruction des îlots de Langerhans par des virus ou par réaction auto-immune .

Comme le glucose ne peut pas être absorbé par les cellules , il reste dans le sang après un repas .

t:organisme excrète alors l'excès de glucose dans les urines (glycosur ie).

Il existe d eux formes de diabète sucré : le type 1, o u insulinodépendant , caractéri sé par une absence totale d 'insuline ; le type Il, ou non insulinod épendant , qui repré sente 90 % des cas de diabète sucré .

Son origine est héréd itaire .

Les hormones stéroïdes sécrétées par les gona des sont iden tiques aux hormon es de la corticosurrénale.

• Chez la femme, les ovaires produisent deux grands types d'hormones stéroïdes , les œstrogènes ella progestérone.

Les premiers provoqu ent la maturation des organes génitaux et l'apparition des caractères sexue ls s e condaires (poils pubiens , forme du corps , etc.) .

Avec la progestérone , ils favorisent le développement des seins elle cycle menstru eL • Chez l'homme , les testi,ules produisent les hormones sexuelles mâles, e n particulier la testostérone .

À la puberté, celle-ci provoque la maturati o n des organes génitaux, l'appariti on des caractères sexuels seconda ires (pilos ité, mue de la voix ), ainsi que l'émergence de la libido .

À l 'âge adulte, la testostérone favorise la matur ation des spermatozoïdes .

La libéra tion des hormones gonadiques est régie par les gonadotrophines (FSH et LH), sécrétées par l'adénohypophyse .

LA GLANDE PINÉALE C'est une petite glande conique située en haut e t en arrière du troisi ème ventricul e du cerveau , entre les deux hémisph ères.

Ses cellules sécrétrices , les pinéalocyte s, synthétisent surtout de la mélatonine .

Sensible à l 'intensité et à la durée de la lumière solaire, la sécrétion de mélatonine varie au cours de la journée , avec un maximum pendant la nuit et un minimum aux alentours de midi.

La mélatonine influ e sur les processus physiologiques rythmiques comme la température corporelle , le somme il, l'appétit et l'activité de l'hypothalamus en généraL Compos é e de deux lobes et située dans le thorax, à l'arrière du sternu m , cette glande est très volumin euse chez l'enfant e t diminue au cours de l'âge adulte.

Les cellules de l'épithélium du thymus sécrètent principalement des hormones peptid iques , dont la thymopoïétine et la thymo sine, qui semblen t jouer un rôle essen tiel dans la répon s e immunita ire.. »

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