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L'ECOLE: TRANSMISSION DE CONNAISSANCES ET SOCIALISATION (Travaux Pratiques Encadrés – Droit & Société)

Publié le 21/04/2016

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l'école maternelle est l'un des grands succès du système scolaire français : bien qu'elle ne soit pas obligatoire, plus de 90 % des enfants y entrent avant l'âge de cinq ans.

 

Son but n’est pas tant d'enseigner que d'habituer les enfants à la vie en collectivité et à la discipline qu'elle implique, de les éveiller au monde qui les entoure, de les préparer à la suite de leur scolarité.

 

C'est à l'école primaire (entrée à six ans, début de la scolarisation obligatoire) que débute véritablement l'enseignement avec, en premier lieu, l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et du calcul. Avec les leçons d'histoire, le sport et les activités artistiques, se transmet également une éducation morale, visant autant à éveiller l'esprit et les aptitudes physiques et artistiques qu'à inculquer un certain nombre de valeurs communes.

Les pays membres de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) ont pris conscience de l’enjeu économique que pouvait représenter l’éducation dans les pays en voie de développement. Depuis les années 1980, ils ont investi dans l'enseignement d'une quinzaine de pays, tels que l'Argentine, la Jamaïque, les Philippines ou le Zimbabwe, mais aussi la Chine et l’Inde.

 

Les adultes qui vivent dans ces pays ont aujourd'hui passé en moyenne 7,6 ans de leur vie à l'école, contre seulement 3,4 ans en 1960. Même si la progression est lente, et la durée moyenne de scolarisation bien inférieure à celle des pays membres de l'OCDE 

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

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« 1 et dernière année du cycle d'enseignement du second degré, le lycie prépare au baccalauréat.

Ce diplôme de fin des études secondaires est également le premier diplôme de l'enseignement supérieur ou universitaire .

Il existe des baccalauréats techniques et professionnels , mais le baccalauréat général lui-même présente, selon les filières, une dominante ~ittéraire, scientifique , etc.) .

générale qu'une aptitude profess ionnelle dans un métier précis (ici, une école hôtelière ).

• le certificat d'aptitude professionnelle (CAP) et le brevet d'études professionnelles (BEP) se préparenL parfois conjointemenL à la sortie du collège.

• les lycées d'enseignement professionnel préparent aux baccalauréats techniques et professionnel s .

Par ailleurs, la complexification technique des métiers actuels et le besoin grandissant en techniciens formés au niveau de l'enseignement supérieur a mené à la création, à côté des organismes de formation émanant directement du monde du travail.

d'établissements et de diplômes professionnels supérieurs : • le brevet de technicien supérieur (BTS), se prépare au sein du lycée en deux ans après le baccalauréat ; • le diplôme univer sitaire de technologie (DUl) se prépare dans les Instituts univer sitaires de technologie {IUl) .

les établissements d'enseignement supérieur sont très divers.

On distingue : • les universités (ici la faculté de Jussieu , à Paris) ouvertes à tous les bacheliers ; • les écoles d'ingénieurs et les établissements extérieurs aux recrutement sont variables ; • les grandes écoles (tcoles normales supérieures, Polytechnique, ENA ...

) auxquelles on accède par concours, préparé en lycée pendant deux ou trois ans après le baccalauréat.

Les études peuvent durer de deux à dix ans.

1.4 million d'étudiants se répartissent en 89 universités , dont 82 ooo étudiants en instituts universitaires de formation des maîtres {IUFM ), chargés de la formation des enseignants du primaire et du secondaire.

300 000 élèves s'orientent vers les nistration), les Mines {Ingénieurs), « Sciences Po » (Hautes Études Politiques et relations internationales) ...

Ces structures accompagnent des élèves issus du cursus éducatif secondaire général, pour en faire les garants du bon fonctionnement des institutions .

partir du secondaire .

Il est composé d'~tablissements confessionnels (esse ntiellement chrétiens et israélites) ou professant une pédagogie en opposition plus ou moins forte avec la doctrine officielle ou intégrant des disciplines différentes (éco les Freinet suivant une forme de « pédagogie libertaire », écoles Diwan enseignant exclusivement en breton ...

), ainsi que d'établissements spécialisés, surtout dans la formation professionnelle et l'enseignement supérieur.

l'obligation de scolarité laisse aux parents le libre choix du type d'établissement d'enseignement.

Pour certains cas particuliers (parents assurant eux-mêmes l'éducation de leurs enfants , précepteurs privés ...

) l'accord du maire de la commune est nécessaire .

les « écoles libres» (confessionnelles, associatives ou à but lucratif) assurent de manière privée une mission de service public ; l'État reconnaît ce fait et entretient avec elles trois types de relations, selon leur adéquation avec les critères de l'enseignement public : • les établissements « hors contrat » contenu de leur enseignement, seule la réussite des élèves à l'examen (par exemple le baccalauréat) atteste de la valeur de cet enseignement.

• Les professeurs des établissements sous « contrat simple » sont rémunérés par l 'État, qui ne fournit pas d'autre aide financière.

Ces établissements s'engagent à respecter les normes nationales sur la qualification des maîtres, l'effectif des classes et sur l'organisation générale de l'enseignement.

• Dans les établissements sous «contrat d 'association» , les maîtres sont payés par l'État, qui participe aussi aux dépenses de fonctionnement.

Seules les dépenses concernant le culte et l'instruction religieuse, ainsi que l'internat et la demi-pension, restent à la charge des familles.

Ces établissements doivent se conformer aux règles en vigueur dans l'enseignement public.

R6LE DE L'ÉTAT Depuis les origines de la République , l'tducation nationale est un secteur privilégié de l'action de l'État.

Un ministère lui est consacré , dont le budget est le deuxième en volume après celui de la Défense .

l'État français assure les deux tiers des dépenses nationales liées à l'éducation (100 milliards d'euros), sans compter les diverses allocations d'études allouées aux familles (bourses, allocations de rentrée ...

).

la dépense intérieure d'éducation française (hors formation continue) est de l'ordre de 6 % de la richesse nationale {PIB) .

En Europe du Nord , cette proportion atteint en moyenne 7 %, alors qu'au Japon ou en Italie elle reste inférieure à 5 % .

0UVEKT1JIE SUl L'EUROPE le traité de MaastrichL puis celui d'Amsterdam ont affirmé la compétence de l'Union européenne en matière éducative .

les États membres se doivent de coopérer, tout en protégeant leurs différences culturelles .

Deux programmes d'échanges d'envergure européenne ont été mis en place: • SOCRATES (depuis 1995) englobe les programmes ERASMUS , UNGUA et COMENIUS qui favorisent les échanges scolaires entre étudiants de l'Union ; • LEONARDO DA VINCI (depuis 1994 ) est plus axé sur la format ion professionnelle .

L'ÉDUCATION DANS LES PAYS DÉVELOPPÉS Si, du point de vue de l'enseignement , les pays développés ont tous à peu près les mêmes contraintes , liées au niveau technologique, il n'en est pas de même en ce qui concerne l'éducation globale .

Plusieurs logique s s'affrontent et les équilibres atteints diffèrent selon chaque pays.

l'éducation publique française se caractérise par une forte centralisation , et une volonté affichée de former des citoyens responsables .

le système est placé sous le contrôle de l'État, qui établit les programmes , recrute, forme et rémunère les enseignants.

l'État conserve aussi le « monopole de la certification "· c'est-à-dire est le de l'égale valeur des diplômes quel que soit le lieu où ils ont été préparés et obtenus .

Dans les systèmes fondés au contraire sur l'autonomie et la concurrence des établissements supérieurs (souvent privés, à but lucratif) , la réputation seule de l'établissement (ici une grande école d'Oxford, en Grande -Bretagne) garantit la valeur du diplôme .

Une sélection s'opère, qui dirige les élèves du meilleur niveau vers les établissements les plus estimés.

C'est le système principal des pays angle­ saxons, réputés pour leurs écoles de commerce et leurs instituts technologiques.

le contenu moral de l'éducation est aussi très variable d'un pays à l'autre, et partout objet de débats .

En Allemagne , l'éducation religieuse est assurée par l'État, alors que dans les pays angle-saxons les établissements ont toute liberté pour le contenu de l'enseignement , mais l'influence des organisations religieuses et des médias est importante.

les /Hirs du sud--est aslllllque, avec leur enseignement supérieur à haute valeur technologique , favorisent l'intégration de l'Individu à la société plus que le développement de l'autonomie individuelle .

la discipline y est une valeur essentielle.

le niveau général des élèves est élevé .

L'ÉDUCATION DANS LE MONDE l'analphabétisme reste dans le tiers ­ monde un problème crucial, malgré l'effort des États (ici une école en Somalie ) et des organisations internationales (Unicef , Unesco ...

).

Cependant, des politiques volontaristes ont pu être menée s avec des succès certains .

Ainsi , à Cuba , malgr é les difficultés · le taux d 'alphab étisation des adultes est de 95,9 %, de loin le meilleur de l'Amériq ue latine .

AIDE INTIINAnONALE Les pays membres de l'OCDE (Organisation de coopération et de développ ement économiques) ont pris consc ience de l'enjeu économique que pouvait représenter l'éducation dans les pays en voie de développ ement.

Depuis les années 1980, ils ont investi dans l'enseignement d'une quinza ine de pays , tels que l'Argen tine, la Jamaïque , les Philippines ou le Zimbabw e, mais aussi la Chine et l'Inde .

les adult e s qui vivent dans ces pays ont aujourd'hui passé en moyenne 7,6 ans d e leur vie à l'école, contre seulement 3.4 ans en 1960 .

Même si la progre ssion est lente, et la durée moyenne de scolarisation bien inférieure à celle des pays membres de l'OCD E {10,2 ans en moyenne) , elle aurait généré un demi-point de croissance dans les économies concernées par ces programmes.

Ainsi , une population mieux éduquée participe à la croissance économique .

En 1960 , au Chili , le PIB par habitant s'élevait à 4 ooo dollars alors que la populati on passait en moyenne 7 ans à l'école .

En 2000, il atteignait 7 000 dollars alors que la durée de l'éducation était de 10 ans.

LA SCIENCE DE L1DUCAnON l'éducati on, par l'enjeu de société qu'elle représente , a fait l'objet de nombreuses recherches et théories .

C'est Marc-Antoine Jullien {1775- 1848) qui, dans son ouvrage L'Esprit de la méthode d 'éducation de Pestaloz zi (1812), mentionne pour la première fois l'expression «scie nce de l'éducation "·Au cours du XIX' siècle , le questionnement sur l'éducati o n devient primordial.

la Sorbonn e crée en 1887 une chaire de science de l'éducation, qui est confiée à Henri Marion {1846-1896).

Celui-ci envisage cette discipline comme une «sc ience pratique "· teintée de psycholo gie.

tmile Durkheim (1858-1917) fut nommé à cette chaire en 1902.

Il établit une distinction entre la pédagog ie, sorte de recherche de l'éducati on idéale , et la science de l'éducati on, dont l'objet est d'étudier les systèmes éducatifs institutionnels .

naissances sur l'être huma in et l'enfant.

FTIIIIfOise Dolto (1908 -1988) préconis e une éducation qui suivrait les différents stades de développement psycholo gique de l'enfant et prendrait en compte tous ses aspects : intellectuels, moraux , mais également sexuels.. »

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