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Les Blessures à la tête (TPE)

Publié le 29/08/2012

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Les complicat ions possibles d'un traumatisme cranio-cér ébral apparaissent plusieurs heures plus tard. Elles prennent la forme soit d'un hématome cérébral qui provoque -selon son emplacement - des troubles de la conscience plus ou moins graves allant jusqu'au coma , soit d'une décompression qui exige alors une intervention par voie chirurgicale. Il peut s'agir également d'une hémorragie ou de plusieurs petites hémorragies dans différentes zones du cerveau et dont le diagnostic n'est validé qu 'à la suite d'une artériographie ou d'un scanner. Les séquelles d'un traumatisme crânien peuvent persist er même quand aucun signe objectif à l' examen clinique - électro-encéphalographiqu e ou radiographique - n'est apparent.

« brai e, et seul un médecin peut décider d es me­ sures à prendre.

L'hospitalisation doit inte rvenir dans les plus brefs délais afin que puissent être établi es la nature et l'étendue des lési ons avec les exa me ns appropriés: radiographie , électro -encé­ phalogramm e, tomodensitométrie ou scanner à résonanc e magnétique nucléaire , pour mettr e en évidence un hématome ou une hémorragie interne.

Les comp licatio ns possibles d'un traum atism e cranio-cérébral apparaissent plusieurs heures plus tard .

Elles prennent la forme soit d 'un hématom e cérébral qui provoque -s elon son emplacem ent - des troubles de la conscience plus ou moins graves allant jusqu 'au coma, soit d' une décompr ess ion qui exige alors une intervention par voie chirurgi­ cale.

Il peut s 'agir éga lem ent d 'une hémorragi e ou de plusieurs petites hémorragies dans diff ére ntes zones du cerveau et dont le diagnostic n'est validé qu'à la suite d 'une artériographie ou d'un scann er.

Les séquelles d 'un traumatisme crânien peu vent persister même quand aucun signe objectif à l'exa­ men cliniqu e - électro-enc éphalographiqu e ou radiographique- n' est apparent.

Au nombre de ces séquelles, il faut ajout er l es maux de tête (cé phalées ), les vertiges , l'impressi on d 'avoir la tête vide , des pertes de mémoire, d e l'irri­ tabilité et m ê me dans certains cas des crises de convulsion.

Celles-ci disparaissent général em ent de manière spon tanée après quelques jours .

Le visage et la nuque Les blessures au cou peuvent entraîner une pa raly­ sie des bras e t des jambes ou supprimer tout e sen­ sibilité au niveau du dos.

En présence d 'un d e ces symptômes , appelez un médecin ou des secours.

Ne tentez pas de déplacer l'accidenté : laissez-le couché sur le dos si possible , couv rez-le avec un manteau ou une couve rture et par lez-lui pour le rassurer en attendant l'arrivée des secours.

La plupart des blessures au visage consistent en une fractur e de la cloison nasale , des os de la face ou des maxillaires.

Comme précédemment, le prem ie r geste cons istera à appe ler une ambu lance.

Vous vérifierez ensuite que le bl essé respi re norma­ lement e t que rien dans sa bouche -caillots de sang, mucosités , débris dentaires ou couronnes arrachées -ne risque de provoquer une asphyxie.

Si vous en avez la possibilité , placez une com ­ presse d'eau froid e sur son nez , ses joues et ses mâchoires en lui penchant légèrement la tête en avan t pour lui faire cracher le sang ou la salive.

Si l'accident é ne présente aucun signe visible de blessure mais qu'il paraît perdre conscience, essayez de le réveill er en lui demandant s'il va bien , ou en l e prenant par les épa ules et en le secouan t ; évi tez toutefois les saccades au niveau du cou .

S ' il parle, écoutez bien ce qu'il dit en met­ tant si beso in votre oreille contre sa bouche.

S 'il a perdu conscience , observez sa poitrine pour voir s ' il respire et approchez votre visag e de sa bouche pour sentir son souffle sur votre peau.

Recherchez les indices d' une fracture .

Si vous n'en repérez aucun, faites-le s'allonger sur le flanc afin de per­ mettr e l' écoulement des vomissures , des mucosi­ tés ou du sang qu i , en obstruant l es voies aériennes, l'empêch eraient de resp irer.

Afin de veni r en aide efficace me nt à la vic­ tim e, agenou ill~z-vous à ses côtés e t tournez sa tê te vers vous.

Etendez-lui le bras , celui qui est le EN CAS D'URGENCE • Après un accident, si la victime a perdu connaissance, appelez sans délai les pom­ piers , la police , le Samu ou une ambulance.

• Ne tentez pas de faire avaler à un blessé quoique ce soit, liquide ou solide .

• Assu rez-vo us que 1 'accidenté ne pr ésen te aucu n signe de fracture avant de lui faire adopter la position recommandée par les secouristes, c'est-à-dire sur le flanc.

• En cas de doute, si vous pressentez une fracture de la colonne vertébrale ou de la moelle é pinière , ne tentez pas de bouger la victime.

Sachez que la colonne vertébrale prend naissance au niveau du cou et qu'une intervention malheureuse peut aboutir à une paralysie définitive.

• Si vous constatez un saignement, essayez de le faire cesser.

Mais n'utilisezjamais de garrot.

• Couvrez la victime pour qu'elle n'ait pas froid et guettez soigneusement les symp­ tômes possibles de choc traumatique .

• Ne quittez pas un blessé qui a perdu conscience pour aller chercher du secours.

Criez pour demander de l'aide .

plus près de vous, et passez-le sous son corps.

Puis ramenez son autre bras sur sa poitrine et vers vous .

Soulevez-lui le pied le plus éloigné de vous au niveau de la chev ille et croisez-le sur l'autre cheville .

Soutenez- lui la tête d'une main pendant que , de l'autre , vous attraperez ses vêtements pour faire pivoter le blessé sur le flanc et l'amener à reposer contre vos genoux.

Inclin ez ensu ite sa tête vers l'arri è re, soulevez-lui le menton et assurez ­ vous que rien ne fait obstacle à sa respiration.

Dispos ez enfin le bras et la jambe qui sont le plus près de vous à angle droit pour l'emp êcher de rou­ ler et de se retrouver visage contre terre .

Ne quittez pas le blessé jusqu 'à l 'arrivée des secours et assu­ rez-vous constammen t qu'il respir e.

La position sur le côté est formellement déconseillée en cas de traumatism e au cou ou à la colonne vertéb ra le.

Si le blessé cesse de respi­ r e r, il faut agir vit e avant que le cerveau ne se trouve à court d' oxygène.

Les accidents mineurs Lors d'un saignement du nez , faites asseoir le patient et pincez ses narines ; il entrouvre alors les lèvres pour respirer et vous pouvez ainsi lui souf­ fler dans la bouche.

Maintenez ses narines pincées pendant env iron dix minutes.

En cas d 'œil a u beurre noir et de contusions à l a face , app liquez une compresse d'eau froide sur la zone atteinte pendant trente minutes.

Si vous avez l e moindre doute sur la condui te à tenir, appelez une ambu lance et restez auprès du blessé en attendant qu'e lle arrive.

La Prévention routière , l es pompiers et la Croix-Rouge organisent réguliè­ rement des cours de secou rism e, sanctionnés par un brevet de secouriste.

L e but est d 'enseigner à chacun d'entre nous les gestes qui sauvent.

.....

Un médecin examinant ta gorge d'un accidenté.

Il vérifie que sa trachée est bien dégagée.

En effet, du sang, de l'eau, des mucosités, des vomissures ou ta tangue elle-même qui se retourne peuvent obstruer tes voies aériennes en cas de choc ou de perte brutale de connaissance.. »

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