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Les éruptions volcaniques: Danger et prévention (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 08/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

les prévoir. La prévention est d'autant plus importante que les pertes humaines et économiques causées par les volcans sont en augmentation constante.

 

• Les éruptions volcaniques sont des phénomènes progressifs; on peut donc en pister les signes précurseurs.

 

Les séismes. De nombreux séismes sont immédiatement suivis d'éruptions, ce qui a pu laisser penser que l'enregistrement par des sismographes permettraient d'anticiper l'éruption volcanique. En fait, cela n'est pas systématiquement vrai (une étude sur 71 séries de secousses telluriques l'a constaté dans 58% des cas seulement). En 1980, lors de l'éruption du mont Saint Helens, des scientifiques sont morts accidentellement pour avoir attendu des signaux sismiques précurseurs qui ne sont jamais venus. Le gonflement des flancs du volcan. L'ascension du magma épaissit souvent la silhouette du volcan. À l'aide d'appareils sensibles, on peut mesurer les changements dans la déclivité et les nivellements en différents points des pentes. La mesure régulière de l'écartement entre deux points de part et d'autres des failles est aussi employée.

 

Le réchauffement de la roche.

 

Les satellites capables de prendre des photographies dans l'infrarouge enregistrent la répartition de température à la surface du volcan. Un réchauffement interne,

(bombes volcaniques) en passant par les tailles intermédiaires (lapilli). Leur taille, leur densité, leur forme et leur nature (ignée, sédimentaire, métamorphique) sont d'une très grande diversité. Les pyrodastites les plus lourdes se déposent à proximité du volcan; les cendres volcaniques, elles, sont portées par les vents sur des centaines, voire des milliers de kilomètres.

 

Quelques éruptions célèbres :

 

île de Vuicano (Italie) : elle a donné son nom au type éruptif. L'île héberge trois édifices volcaniques : la caldeira del Piano, Vulcanello et Vuicano Fossa. Ce dernier est entré violemment en éruption entre 1886 et 1889.

« leur température , elles enflamment par contact forêts, habitations , réservoirs d'essence et autres produits pétrolier s.

Elles brûlent également les poumons des hommes et des animaux qui les respirent.

Quelques éruptions célèbres : • VÉSUVE: en l'an 79, l'éruption du Vésuve détruit les villes de Pompéi et Herculanum, ensevelissant les habitants sous les cendres.

Cette éruption a coûté la vie à l'auteur latin Pline l'Ancien et a été décrite par son neveu Pline le Jeune, d'où le nom donné au type éruptif.

• MONTAGNE PELÉE (Ma rtinique) :en 1902, les coulées pyroclastiques ravagent Saint-Pierre, ne laissant que quelques rares survivants (un prisonnier et quelques marins).

• GUNUNG AGUNG (Indonésie) : 1963.

• MONT SAINT HELENS (État de Washington, États-Unis ) : 1980.

• MONT UNZEN (Japon) : en 1991, l'éruption cause la mort de Maurice et Katia Krafft, célèbre couple de volcanologues français.

PRINCIPALES ZONES À RISQUE Depuis 1600 , les éruptions ont tué près de 280000 personnes.

Rien que depuis 1980 , on dénombre 31 ooo morts .

La plupart des victimes n'ont pas péri dans les laves ou sous les coulées pyroclastique s, mais des suites de l'éruption (famines ou inondations en raison de lahars ou de tsunamis).

Aujourd 'hui, au moins 500 millions d'individus vivent à portée d'un volcan actif.

Entre 1600 et 1982, les zones les plus meurtrières ont été les suivantes : Indoné sie 160783 morts Cara ·Jbes .

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30 761 morts Japon .

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19 240 morts Islande .

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9 368 morts Amérique centrale Méditerranée ..

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Philippines .....

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Papoua sie-No uv.-G.

Autres ..

5445 morts 3982 morts 3700 morts 3477 morts 2111 morts Dan s ce triste palmarès, l'Indon ésie occupe une place exceptio nnelle (près de 70% des victimes).

Sur les 1 500 volcans actifs, 128 sont en Indonésie , parmi lesquels plusieurs «assass ins» potentiels tels le Merapi, le KeM I'Agung, etc.

Principale cause: l 'urbanisation effrénée.

Les pentes du Meropi (Java) , très fertiles, hébergent plus de 1 million d'Indonésiens; or, ce volcan a déjà explosé plus de soixante fois depuis 1548 ...

PHENOMÈNES ASSOCIES AUX ERUPTIONS LES LAHARS En milieu tropical , lorsque des pluie s abondantes accompagnent une éruption explosive, elles lessivent les flancs dévastés du volcan , provoquent des glissements de terrain , entraînent le débordement de rivières.

D'énormes coulées de boue s se forment , semblables à un flot de béton liquide : les l oho rs.

Ils peuvent parcourir jusqu 'à 100 km, recouvrant villes, terres cultivables , forêts , routes et ponts , occasionnant de sévères dégâts économiques, faisant barrage au fond des vallées et provoquant des inondations .

À mesure que les lahars s'éloignent du volcan et déposent leurs sédiments, ils perdent en force .

Les lahars peuvent également se former quand les laves ou les coulées pyroclastiques liquéfient d'importantes quantités de glace (calottes neigeuses, glaciers) présentes sur les sommets (exe mple : le Vatnajokull, en Islande ).

LES TSUNAMIS Un glissement de terrain ou une coulée pyroclastique heurtant l'océan sont comme une claque qui peut faire naître une onde de choc.

Cette onde prend la forme d'une vague se déplaçant sur des millier s de kilomètres à 1 000 km/ h .

À mesure que la vague approche des côte s et que l'eau devient moins profonde , son amplitude augmente jusqu 'à atteindre 30 à 40 m de hauteur .

Elle forme alors un tsun a mi (mot japonais signifiant «vag ue de port») capable de pénétrer sur plusieurs kilomètres à l 'intérieur des terres .

En 1883, un tsunami né de l'éruption du Krakatoa (Indonésie ) a fauché plus de 36 ooo personnes sur les îles de Java et de Sumatra.

Et c'est probablement un autre tsunami , provoqué par l'éruption du Santorin, il y a 3 400 ans, qui a ravagé les côtes de Crète et amorcé le déclin de la brillante civilisation minoenne.

PRINCIPAUX PRODUITS DES ERUPTIONS VOLCANIQUES • Sous le simple effet de la gravité, les cendres se déposent par strates (des plus lourde s aux plus légère s) qui, en se solidifiant , prennent le nom de «tuf».

Après l'éruption du Vésuve, en 79, la ville romaine de Pompéi s'est trouv ée ensevelie sous 6 m de tuf.

Dans le cas des coulées pyroclastiques , leur vitesse rend impos sible un dépôt des matériaux par ordre de poids , si bien qu'elles prennent des allures de béton ; les coulées les plus volumineuses sont nommées «ignimbrite s».

• La composition des roches volcaniques inclut souvent de gros cristaux, témoin s du séjour dans la chambre magmatique .

Les basaltes (roches les moins acides) sont de couleur noir e; ils contiennent des minéraux pauvres en silice, telle l'olivine .

Les andésites sont des roches roches les plus acides , car riches en silice; plus claires, elles contiennent beaucoup de quartz.

Très visqueuses, ces rhyolites se figent souvent avant d'avo ir cristallisé, d'où un aspect très vitreux (obsidienne ).

Comme elles sont égale ment riches en gaz, on y aperçoit de nombreuse s bulles .

Les pierre s ponces en comptent même tant qu'elles flottent sur l'eau .

longues à retomber (plusieurs années parfois ) , se comportent comme de petits miroir s à l 'éga rd des rayon s du soleil, qu'ils renvoient en partie vers l'espace.

En 1991 , l'éruption du P inotubo (Philippine s) a montré que ces nuages acides font le tour de la Terr e et ont donc un effet planétaire .

Conséquence : recevant moins de chaleur , l'atmosphère se refroidit.

Bel exemple du phénomène : en 1815 , l 'éruption du Tambora (Indonési e) fit chuter les températures moyenne s de 0,7 oc.

En plein juillet, l'Europe et l 'Amérique du Nord furent frappées de gelées et de tempêtes de neige.

Si bien que l'année 1815 fut surnommée. »

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