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LES GRANDES ANTILLES (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 09/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

compte cinq chaînes : le massif du Nord, les montagnes Noires et la chaîne des Matheux au centre ; le massif de la Selle et celui de la Hotte au sud.

 

La République dominicaine aligne quatre chaînes parallèles : la Cordillère septentrionale au nord ; la Cordillère centrale, la Sierra de Neiba et la Sierra de Bahoruco au sud.

 

La part du relief montagneux est importante. Environ 40 % du territoire jamaïcain est situé à plus de 500 m d'altitude ; 40 % de l'île d'Haïti est situé à plus de 650 m au-dessus de la mer. Même à Cuba, considérée comme la plus plate des Grandes Antilles, 30 % des terres

Toujours sur le littoral s'étend la mangrove, forêt impénétrable qui pousse dans les eaux salées et la vase et qui se compose surtout de palétuviers et de mangliers.

 

Les plaines « sous le vent », arides et chaudes, sont recouvertes par

 

la forêt sèche ou par une maigre savane xérophyle. Cette savane est constituée d'épineux, d'agaves et de cactées - notamment des cactus arborescents. C'est à Haïti que la savane est la plus étendue

 

- sur environ 300 km2.

 

Les hauteurs et les versants «au vent» sont couverts par la forêt tropicale.

 

Dans cette végétation, riche en mousses, fougères arborescentes et lianes, prédominent le ceiba, le guango et le flamboyant. On y trouve aussi l'acajou, le bois de campêche, l'ébène, le cèdre, le pin caraïbe et l'eucalyptus.

« Dévalant les pentes montagneuses , ils sont tous assez courts.

À Cuba , le rio Cauto s'étend sur 240 km.

En République dominicaine, le rio Y11que th/ Norte parcourt 308 km, le rio Vuna 210 km et le Vaque del Sur 200 km.

Le fleuve Artibonite -320 km - prend sa source en République dominicaine et coule aussi à Han i.

• Cette même morphologie tourmentée du terrain engend re des dénivelés et des cascades qui expliquent le caractère non navigab le de ces cours d'eau.

• Tous les cours d'eau des Grandes Antilles présentent un régime irrégulier en raison des variations climatiques saisonnières.

Souvent totalement asséchés à la saison sèche, ils connaissent un débit impétueux à la saison des pluies.

Les problèmes d'Irrigation qui en résultent sont en partie résolus par la construction de barrages telle Zaza à Cuba ou celui construit en amont de I'Artibonite à Hani , ou par la canalisation de la plus grande partie du rio Vaque del Norte en République dominicaine .

LES LACS • Le relief tourmenté expliq u e la petite taille des lacs.

Cuba en compte principalement trois : Ariguanabo (9 km'), Barbacoa (19 km') et La Leche (67 km') ; Hani deux : Trou Caïman (16 km') et Miragoâne (25 km').

• L'île d'Hispaniola possède aussi deux lacs d 'eau salée :le lac Asvei , ou l11c S11umâtre, côté hanien , en voie d'assèchement et le lac Enriquillo , côté dominicain .

l'eau de ces deux lacs est impropre à l'agriculture .

LA FLORE • Jusqu'au début du xx• siècle, la forêt recouvrait environ 80 %des territoires de Cuba , de la Jamaïque , d 'Ha'1li et de la République dominicaine .

Elle est réduite à 16 % du territoire cubain , 34 % de la Jamaïque, 2 % d' Ha'Jti et 14 %de la République dominicaine .

• Déboisée par l'homme , la forêt a été remplacée par des pâturages, des plantations ou des exploitations minières .

l'usage domestique du bois a amplifié cette déforestation massive.

• C'est principalement la forêt mixte composée de chênes, de conifères et de genévriers, qui pousse entre 500 et 1 500 rn d'altitude , qui a disparu .

Répartie sur un sol plus accidenté, donc moins accessible , la forêt tropicale a mieux résisté.

UNE ROH ABONDANTE n YARitE • La flore des Grandes Antilles demeure d 'une grande richesse .

On dénombre quelque 6 000 espèces végéta les à Cuba comme en Jamaïque, 5 000 en République dominicaine et près de 4 000 en Ha'!li .

Pour la moitié , celles-ci sont endémiques .

• Sur les côtes, les plages sont bordées de cocotiers, de résiniers , de lianes rampantes et de palmiers : palmiers royaux ou palmiers-choux, ce dernier culminant à 40 rn de hauteur.

• Toujours sur le littoral s'étend la mangrove , forêt impénétrable qui pousse dans les eaux salées et la vase et qui se compose surtout de palétuviers et de mangliers .

• Les plaine s « sous le vent "• arides et chaudes, sont recouvertes par la forêt sèche ou par une maigre savane xérophyle .

Cette savane est constituée d'épineux , d'agaves et de cactées- notamment des cactus arborescents.

C'est à Ha'!li que la savane est la plus étendue -sur environ 300 km'.

• Les hauteurs et les versants «au vent, sont couverts par la forêt tropicale .

Dans cette végétation, riche en mousses, fougères arborescentes et lianes, prédominent le ceiba, le guango et le flamboyant On y trouve aussi l 'acajou, l e bois de campêche , l'ébène , le cèdre, le pin cara '1be et l'euc11/yptus.

• Les fleurs les plus typiques de la région sont celles du bougainvillier, de l'hibiscus et du laurier-rose .

Plus de 200 variétés d 'orchidées se partagent entre Cuba et la Jamaïque .

Enfin, la maripose , sorte de jasmin , est la fleur nationale de Cuba.

LA FAUNE • la faune est d 'une grande richesse , à l'exception des mammifère s insulaires qui ont été décimé s au fil des ans.

Ne subsistent que des cochons sauvages, des lapins et des agoutis dorés , en nombre restreint • les reptil es sont nombreux : il existe plus de 20 espèces de lézards , près de 10 variétés de serpents, tous non venimeux, dont l'imposant boa jaune jamaïcain .

Les alligators peuplent les marais cubains et jamaïcains, mais vivent aussi dans les lacs salés .

• Encore plus remarquable est la diversité des oiseaux : on dénombre plus de 300 espèces à Cuba, plus de 250 espèces dans les trois autres pays .

Parmi eux figurent des frégates , des pélicans , des hérons , des flamands roses , des colibris , des perroquets et des perruches .

• Les Grandes Antilles abritent aussi 20 espèces de chauves-5ouris , des grenoui lles et nombre d 'insectes , dont 120 espèces de papillons .

• Enfin, les eaux chaudes des Antilles sont peuplées de près de 5 000 espèces de poissons , parmi lesquelles l'espadon et le barracuda , ainsi que des tortues et des mammifère marin s : lamentins et baleines à bosse .

CUBA • l'agriculture est nationalisée .

Elle occupe 23 % de la population active et représente 62% du PNB.

• la canne à sucre couvre les quatre cinquièmes de la surface cultivée .

Cuba en produit 32,1 millions de t (7 ' rang mondial), ce qui en fait l'un des premiers exportateurs de sucre au monde.

l11e produit aussi des agrumes (546 ooo t), des bananes (m ooo t), du riz (326 ooo t), des patates douces (220 000 t), des pommes de terre (345 000 t), des tomates (139 ooo t) et du t11btlc (45 000 t) .

• Cuba possède environ 10 % des réserves mondiales de nickel dont 75 000 t sont extraites par an (6' rang mondial) .

Le nick el est le deuxième produit exporté par Cuba .

• l'industrie est nationalis ée.

Elle occupe 27,4% de la pop .

active et représente 8 % du PNB .

Elle est fondée sur la transformation des produits agricoles -raffineri es de sucre et distilleries, manufactures de tabac - ainsi que sur l'affinage du nickel.

• Le tourisme est en plein essor : 111e accueille près de 2 millions de visiteurs par an.

Ce secte ur est l'une des principales sources de revenus de Cuba .

LA JAMAÏQUE • l'agriculture occupe 21 % de la population active et représente 5 % du PNB .

• À côté des cultures de subsistance , rudimentaires et insuffisantes, pratiquées par de petits propriétaires, s'étendent de grandes plantations dont les productions sont destinées à l'exportation.

On y cultive la canne à sucre (1 965 000 t), la banane (207 000 t) , l'orange (140 000 t), le piment le coprah , le cacao et le café .

• l'unique ressource minière est la bauxite.

la Jamaïque en produit 13,5 millions de t par an (4' rang mondial) .

• L'industr ie occupe 27 % de la population active et représente 37 % du PNB.

les plus grandes installations concernent la transformation de la bauxite et la production d'aluminium .

L'île possède aussi des cimenteries et des industries alimentaires.

• Très développé , le tourisme représente 29% du PNB .

HAin • l'agriculture occupe 66 % de la population active et représente 35 % du PNB .

Elle souffre du grand fractionnement de la propriété foncière -60 %des exploitations mesurent moins de 1 ha -et d 'un mode d'exploitation archaïque.

• Parallèlement à une agriculture de subsistance trés insuffisante, les grandes plantations produisent principalement de la canne à sucre (1 ooo ooo t), des bananes (239 000 t) et des patates douces (183 000 t).

• L11e possède peu de ressources minières .

• l'industrie emploie 10 % de la population active et représente 22 % du PNB.

En marge des traditionnelles entreprises alimentaires et textiles , de petites manufactures- souvent à capitaux américains - à faible coût de main-d 'œuvre fabriquent divers produits : électro niqu e et habillement LA RtPUBUQUE DOMINICAINE • L'agriculture occupe 39 % de la population active et représente 18 % du PNB.

• Les principales productions d'exportation agricoles sont la canne à sucre (4 850 000 t), le riz (730 000 t), les bananes (360 000 t), les mangues (185 000 t) et les avocats (155 000 t) .

• La premi ère ressource du sous-sol est le nickel (39 ooo t ; 13' rang mondial).

l'argent (8 000 t) et l'or (651 t) sont également exploités .

• Liée au secteur agroalimentaire , l ' indu strie manufacturière représente 21 %du PNB .

Des zones franches industrielles, au nombre de 46, regroupent 500 entreprises qui travaillent pour les États-Unis.

• Avec 2 millions de visiteurs par an, le tourisme est le principal secteur économique du pays .

Il contribue à 27% de la formation du PNB .

LA coMPOSmoN nHNIQUE • Peuplé majoritairement par des descendants de colons espagnols, Cuba se distingue du reste des Antilles : on y compte 66 % de Blancs , 21,9 % de mulâtre , 12 % de Noirs et une petite minorité asiatique.

• En Jamaïque, la population est constituée à 91, 6 % de Noirs, descenda nts des esclaves africains, de 6,2 % de métis et d'une petite minorit é d~mmigrés indiens .

• En Ha'1li, la population est composée de 95 % de Noirs et de 5 % de mulâtres .

• En République dominicaine , 75 % de la population est mulâtre, 15% blanche et 10 % noire .

lEs REUGIONS • L a religion dominante des États des Grandes Antilles est celle que leur s puissances européennes colonisatrices respectives ont imposé .

Elle est catholique à Cuba, en République dominicaine et à Ha'!li , et protestante en Jamaïque .

• À Hani , les prtlfiques v11udoues , d 'origine africaine , sont courantes .

• En Jamaïque, la croyance rastafarienne , qui ajoute des contenus politiques et sociaux au culte de l'empereur d'Éthiopie, Hailé Sélassié, est très répandue.

POPULATIONS URBAINES, POPULATIONS RURALES • La population est fortemen t urbaine à Cuba (75 %), moin s en République dominicaine (59,3 %) et en Jamaïque (52,1 %) et peu à Haili (37,5 %).

• Les plus fortes densités urbaines se rencontrent à Port-au -Prince (350 hab/km ' ) et à la Havane (290 hab/km ').

• La densité en milieu rural est fonction du relief .

La population rurale est concentrée sur les bandes côtières, dans les plaines et vallées fertiles .

lES INDICES DtMOGIAPHIQUES • La population des Grandes Antilles est jeune : 20,6 % des Cubain s ont moins de 15 ans, ils sont 28,2 % en Jamaïque, 33,7 % en République dominicaine et 39,5 % à Ha'1li.

• l'espérance de vie est trés disparate : elle atteint 76,7 ans à Cuba et 75,7 en Jamaïque, mais n'est que de 66,7 ans en République dominicaine et de 49,5 ans à Ha'!li .

• Ces deux derniers pays présentent un retard sanitaire important : le taux de mortalité infantile y est de 63,2 %o à Hani et de 35, 7 %o en République dominicaine , contre 7,3 %o à Cuba et 19, 9 %o en Jamaïque .

• la croissance démographique est en diminution notable : 0,3 % à Cuba, 0 ,9 % en Jamaïque, 1,3 % à Ha'1li et 1,5 %en République domin icaine .

Ce ralentissement résulte d'une baisse de la natalité conjuguée à une forte émigration .

LES GRANDES VILLES • le s capitales des États des Grandes Antilles sont toutes des centres industriels et culturels et des ports de commerce actifs .

• la capitale est L11 H11v11ne (2,34 millions d 'hab.).

Les autres grandes villes du pays sont Santiago de Cuba (555 ooo hab.) et Guantanamo (275 ooo hab.).

LA IAMAIQUE • la capitale est Kings ton (700 ooo hab.).

Les autres grandes villes du pays sont Portmore (200 000 hab.) et Spanish Town (130 500 hab.).

HAÏTI • la capitale est Port-au-Prince (1,1 million d 'hab.).

La deuxième grande ville est Cap Hanien (115 000 hab.).

LA RtpuBUQUE DOMINICAINE • La capitale est Saint-Domingue de Guzman (2 250 000 hab.) .

La deuxième grande ville est Santiago de los Caballeros (500 000 hab.) .. »

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