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LES GUERRES DU XVIIIe siècle en Europe (Travaux Personnels Encadrés – Histoire – TES/TL)Des conflits dynastiques à la coalition contre la France révolutionnaire

Publié le 27/04/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

À l’instigation de l'Angleterre et des Provinces-Unies est conclue à La Haye, en septembre 1701, la Grande Alliance, qui regroupe l'Autriche, la Prusse, la plupart des principautés allemandes, et par la suite, la Savoie, le Danemark et le Portugal.

 

La guerre est déclarée le 13 mai 1702. Les premiers succès laissent augurer à Louis XIV une victoire facile. Mais l'optimisme ne dure guère devant les nombreuses défaites bientôt infligées par les troupes coalisées conduites par le prince Eugène de Savoie et le duc de Marlborough :

la Silésie. Puis, avec l'appui de l'armée hongroise, elle reprend la Bohême et envahit la Bavière (défaite française à Dettingen, 1743).

 

Un compromis semble se dessiner quand l’Angleterre décide de s’investir militairement dans le conflit au nom de l’équilibre européen. En réaction, la Prusse scelle une nouvelle alliance avec la France et attaque à nouveau l'Autriche. Cette seconde guerre de Silésie se clôt par le traité de Dresde (1745) : la province devient définitivement prussienne.

 

Satisfait, Frédéric II se retire, laissant la France seule.

 

En 1745, le maréchal Maurice de Saxe, mercenaire au service de Louis XV, bat les Anglo-Hollandais à Fontenoy, puis, l’année suivante, à Rocourt. Entretemps, la mort de Charles VII permet à François de Lorraine de ceindre la couronne impériale, sous le nom de François Ier de Habsbourg-Lorraine.

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« RtSISTANCES AUTRICHIENNES M11rie-Thrrrse réagit vigoureusement Elle se rapproche de l'Angleterre, de la Russie , des Provinces-Unies et de la Savoie.

Au traité de Breslau, elle détache la Prusse de la coalition en lui abandonnant la Silésie.

Puis, avec l'appui de l'armée hongroise , elle reprend la Bohême et envahit la Bavière (défaite française à Dettingen, 1743).

Un compromis semble se dessiner quand l'Angleterre décide de s 'investir militairement dans le confli~ au nom de l'équilibre européen.

En réaction, la Prusse scelle une nouvelle alliance avec la France et attaque à nouveau l'Autriche .

Cette seconde guerre de Silésie se clôt par le traité de Dresde (1745) :la province devient définitivement prussienne.

Satisfai~ Frédéric Il se retire, laissant la France seule .

En 1745, le maréchal Maurice de Saxe , mercenaire au service de Louis YN, bat les Angle -Hollandais à Fontenoy , puis, l'année suivante , à Rocourt .

Entre­ temps , la mort de Charles VIl permet à François de Lorraine de ceindre la couronne impériale , sous le nom de François l" de Habsbourg-Lorraine.

lE TRAITt D 'AIX·LA·CHAPELlf (1748) Les puissances reconnaissent l'héritage de Marie-Thérèse et l'élection de François 1", mais l'Autriche doit renoncer à la Silésie .

La Prusse, grand vainqueur du confli~ s'affirme sur la scène européenne .

!:Espagne obtient Parme et Plaisance, en Italie, mais l 'Angleterre refuse de lui rendre Gibraltar et Minorque .

Pourtant en position de force , Louis YN, qui a «le souci de faire la paix non en marchand mais en roi», renonce à toutes ses conquêtes.

Il rend les Pays­ Bas à l'Autriche, évacue la Savoie et le comté de Nice, la Savoie obtenant par ailleur s le Milanais.

À Paris, fleurissent les expressions populaires «bête comme la paix» et «faire la guerre pour le roi de Prusse» .

En définitive , cette paix d 'Aix-la­ Chapelle ne satisfait aucune des puissances, hormis la Prusse , et porte en elle les germes des conflits futurs .

LAGUEIIEDE SEPT ANS (1751-lltl LE RENVERSEMENT DES ALLIANCES A partir de 1755 , l'Angleterre s'attaque aux colonies françaises d'Amérique du Nord, créant un état de guerre larvée entre les deux puissances.

De son côté, la Prusse , inquiète du récent rapprochement austro-russe , signe en janvier 1756 le traité de Westminster avec l'Angleterre .

Face à ce rapprochement de deux pays hier encore rivaux , ressenti comme une trahison , la France, isolée, accepte l'alliance que lui propose l'Autriche , qui cherche, elle, à récupérer la Silésie.

Paris et Vienne ente rrent ainsi une rivalité vieille de plus de deux cents ans.

La Suède, diverses principautés allemandes , puis l'Espagne se joignent à elles .

UN CONFLIT MONDIAL La guerre débute en août 1756 par l'invasion préventive de la Saxe par la Prusse , en réaction à l'alliance franco­ autrichienne .

Brillant stratège , Frédéric Il remporte de nombreuses victoires (Rossbach , Leuthen .

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) contre les coalisés.

Mais, à partir de 1758 , le sort des armes commence à lui être défavorable, face à des forces supérieures en nombre.

La Russie s 'empare de la Prusse orientale, et, en 1759 , l'armée prussienne est écrasée à la bataille de Kunersdorf ; Berlin est pillée .

Frédéric voit en outre l'Angleterre se retirer du conflit sur le théâtre européen.

Mais les alliés ne conquises.

La Prusse reprend alors l'offensive contre l'Autriche .

Mais bientôt, les belligérants , épuisés, négocient la paix .

Le conflit sur le continent se double d 'une guerre coloniale sur les mers , en Amérique, dans les Antilles , en Méditerranée (Min11rque est occupée par les Anglais) et en Inde, qui partout tourne à l'avantage des Anglai s contre les Français .

lES TltAirtS DE PARIS ET o'HUIERTSIOUICi Le premier , signé le 10 février 1763 avec l'Angleterre et l'Espagne , est désastreux pour la France , qui perd la quasi-totalité de son empire colonial (Québec , Inde , Sénégal.

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).

Elle ne conserve que Saint­ Pierre-et -Miquelon , Saint-Domingue , la Martinique , la Guadeloupe , cinq comptoirs en Inde et Ille de Gorée en Afrique .

Elle cède en outre la partie occidentale de la Louisiane à l'Espagne , en dédommagement de la Floride donnée aux Anglais.

!:Amérique du Nord sera désormais angle-saxonne .

Le traité de Paris est complété par celui d'Hubertsbourg (15 février) entre l'Autr iche et la Prusse , sur la base d'un statu quo territorial.

Frédéric conserve la Silésie et promet en échange sa voix pour faire élire l11seph Il, fils de Marie-Thérèse , empereur germanique .

La guerre de Sept Ans marque le triomphe de la Grande-Bretagne , désormais seule maîtresse des mers et arbitre de l'Europe par sa puissance coloniale, commerciale et maritime .

La Prusse, elle, accède au rang de grande puissance européenne et conteste désormais l 'hégémonie autrichienne en Allemagne .

Son armée devient un modèle pour toute l'Europe.

La Russie affirme ses ambitions.

La France est humiliée .

LES GUERRES RUSSO­ TURQUES (1768-1792) AfFIRMATION DE LA PUISSANCE RUSSE DANS LES BALKANS En 1768 , alors que s'annonce le premier partage de la Pologne , la Turquie de Mustafa Ill déclare la guerre à la Russie.

!:impératrice Catherine Il fait occuper la Moldavie et la Valachie , principautés roumaines sous contrôle turc.

En 1770, la flotte russe remporte la bataille de Çesme .

Au traité de Kutchuk -Kaïnardji (1774) , la Russie gagne Azov (en mer Noire), l'embouchure du Dniepr, la liberté de navigation en mer Noire, et devient la protectrice des pays orthodoxes des Balkans.

S'amorce alors le déclin turc en Europe orientale .

LA CRIMtE Refusant l'annexion de la Crimée (1783) par les Russes , le sultan déclenche une nouvelle guerre .

Mais il est une nouvelle fois battu , la Moldavie et la Bessarabie sont occupées .

Soucieuse des événements provoqués à l'ouest par la Révolution française, Catherine Il accepte cependant de signer la paix au traité de Jassy (1792) :la Russie évac ue la Bessarabie et la Moldavie , mais conserve la Crimée .

LA GUEIIE DE SUCCESSION DE IAVItiE (1771-1771) À la mort sans hérit ier de l'électeur de Bavière Maximilien Ill , l'empereur Joseph Il tente d 'annexer le pays aux possessions des Habsbourg .

Inquiet d'un possible renforcement de la puissance autrichienne, Frédéric Il s'y oppose v ivement et fait entrer ses troupes en Bavièr e .

La guerre, sans véritable s batailles, sera brève.

Au traité de Teschen (1779) , l'Autriche doit renoncer à la Bavière , qui est unie au Palatinat.

Ft'édrric 11 obtient les margraviats (nom donné à certains territoires allemands) d 'Ansbach et de Bayreuth .

Ce conflit acce ntue l'effacement de l'influence autrichienne en Allemagne au profit de la Prusse .

LES TROIS PARTAGES DE LA POLOGNE (1772-1795 ) Après le traité de Vienne, la Pologne est restée neutre durant la guerre de Succession d'Autriche.

De plus en plus affaibli par son système électif du liberum veto, qui favorise l'anarchie politique , le vaste royaume , déclinan~ va susciter la convoitise de ses puissants voisins , la Russie , la Prusse et l'Autriche , à partir des années 1760 .

PREMIER PARTAGE (ln2) En 1763 ,la mort du roi Auguste Ill ouvre une grave crise politique .

Candidat de la Russie et de l'Autriche, Stanislas Poniatowski , ancien favori de la tsarine Catherine , est élu par la Diète .

Mais il se montre moins docile que prévu .

Afin de limiter les influences étrangères et de moderniser l 'État, il propose la suppression du liberum veto .

Les nobles conservateurs, qui ne veulent pas renoncer à leurs prérogatives, demandent aux Russes d'intervenir .

Les patriotes polonais réagissent en formant la confédération de Bar, soutenue par la France, mais ils sont vaincus en 1772.

Inquiète s de l'avancée russe , l'Autriche et la Prusse imposent leur « médiation» à la Russie, qui conduit au premier partage du pays au traité de Saint­ Pétersbourg : la Russie obtient une partie de la Lituanie et de la Ruthénie, l'Autriche la Galicie (sauf Cracovie) .

Quant à Fréd éric Il, l'annexion de la Poméranie lui permet de réaliser l'unité territoriale de son pays , jusque-là divisé entre le Brandebourg et l'ancien duché de Prusse .

DEUXIÈME PARTAGE (1793) Le roi Stanislas Il continue cependant son œuvre de modernisation.

En 1791 , la Diète consent enfin à la suppression du liberum veto et accepte une monarchie constitutionnelle inspirée des idéaux de la Révolution française.

Mais, une nouvelle fois, certains nobles mécontents font appel à la Russie , soutenue par la Prusse.

!:Autriche , en guerre contre la France , n 'intervient pas.

Le pays est à nouveau envahi, malgré l'héroïque résistance de l 'armée polonaise.

Le royaume est à nouveau dépecé: Catherine Il annexe les provinces orientales (Ukraine ) tandis que Frédéric Il reçoit les territoires de Dantzig.

Poznan , Torun et Kalisz.

TROISIÈME PARTAGE : LA FIN DE LA POLOGNE (1795) Face à ce nouveau partage, les Polonais se soulèvent en mars 1794 .

Les insurgés remportent d'abord quelques succès sur les troupes russes, mais l'intervention conjointe des Autrichiens et des Prussiens conduit a l'écrasement du mouvement indépendantiste .

Les trois vainqueurs procèdent à un troisième partage, qui entraîne la disparition pure et simple du royaume .

La Pologne a cessé d 'être en tant qu'État LES GUERRES DE LA PREMIÈRE COALITION (1792-1797) LA FRANCE CONTRE LES MONARCHIES COALIStES En avril1792 , Louis YNI, sous la pression de la Convent ion, déclare la guerre au« roi de Bohême et de Hongrie» (l'Autriche) .

Dans l'esprit des révolutionnaires, il s 'agit à la fois d 'obliger le roi à prendre clairement parti pour le nouveau régime , de détourner la contestation populaire vers l'ennemi étranger , mais aussi , par idéalisme, d 'exporter la révolution afin de libérer les peuples soumis au joug monarchique.

En face , l'Europe des princes s 'unit contre la France .

Conformément à la déclaration de Pillnitz (août 1791 ), par laquelle elles s'engageaient à défendre Louis YNI, I'Autriche et la Prusse forment une coalition (mai 1792) à laquelle se joignen~ l'année suivante, l 'Angleter r e , la Hollande , l'Espagne , le Portugal , le royaume des Deux -Siciles , la Sardai gne et les États pontificaux.

VICTOIRES FRANÇAISES Les coalisés pénètrent facilement en France, face à une armée désorganisée et inexpérimentée .

Mais la victoire de V11fmy {20 septembre 1792) face aux .....

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