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Les Mondes virtuels

Publié le 12/09/2012

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Outre le comportement de tout objet mobile, la conception assistée par ordinateur s'applique également à des créations statiques. Ainsi, la CAO permet de visualiser la disposition plus ou moins fonctionnelle d'un lieu, comme l'intérieur d'un bâtiment, par exemple. Une modélisation permet en effet de parcourir l'espace et de noter ce qui est visible depuis chaque angle de vue. La construction de tels mondes virtuels n'est ren due possible que par l'existence de pro grammes extrêmement sophistiqués de dessin sur ordinateur. Ces derniers parviennent désormais à incorporer des images d'objets réels ou bien des projets direc tement conçus sur la planche à dessin. Ils s'en servent ensu ite de base dans leur modélisation.

« Les Mondes virtuels d'un vol spa tial.

C'es t en partic uli er a u d é but des années 1960 que l'on comm ence à utilis er cette t ech niqu e.

Les renco ntres de capsules e n orb ite e t l es atterrissages de modules sur la Lun e o nt é té r é p ét és à Housto n gr âce à d es sim ula teurs , o ù l e défilem ent du paysage éta it pro je té à t rave rs l es hubl ots en f onc tio n du p ilotage de l'astrona ute.

L a t echniq ue du simul ate ur se prête éga le ­ m e nt au doma ine de l' aéro n autiq ue, tant pour la f o rmation et l'entraîn e m ent des futur s pil ot es que pour l es te sts vir tue ls de pro totypes.

Lo rs d'u ne s imul a tion d'atterrissage , le pil ote ape rçoit par l es fe n ê tres du coc kpit le sol et l es p is t es, dont l'ap­ p are n ce est mod ifiée selon l'a ltitu de et l a v itesse .

U ne fois l'appareil au sol, la s imula tio n con tinu e, f a mili a risant ainsi l 'apprenti pil ote avec le pla n de p is te ( r éel) des p rincipau x aéropo rts.

Dans les simu la te ur s l es plus perfectionnés, le r éalism e e st accen tué pa r d es effe ts son o r es reprodu isan t l e ré gi me de po ussée des réac teurs.

3 94 Bien que d 'une ~ réalité indéniable pour leurs utilisateurs , les divers mondes virtuels n 'existent pas réellement.

Il s'agit en fait de programmes de modélisation informatique très sophistiqués.

' Grâce aux jeux vidéo de la toute dernière génération , leurs utilisateurs peuvent échapper entièrement aux réalités du monde extérieur.

D e mêm e, les m ou vem e nts du coc kpit (en ta n­ gage et en rou lis) sont fidèle m e nt re produits par l 'int~rm édiaire de pisto ns hy dr auliqu e s.

A un nivea u en core plus poussé, la concep­ tio n ass istée par o rdi nate ur (C AO ) perm et d e d es­ sin er et d e mod éli ser un avio n fictif , puis de l' es­ sayer e n vol g r âce à u n pro gra mm e qui prend e n com pte sa form e, sa m a sse e t la po uss ée de ses r éac t e ur s, a insi que les prin ci pales lo is de l'aéro ­ dyn a miqu e.

Les calculs so nt extr êm em e nt com­ ple x es et d em a nden t au x o rdin ate urs une gig an­ tesqu e capacité de m ém oire.

Pourtant, ce type d e t est s v irtu e ls nécess ite des investiss em e nts ne tte­ m e nt m o ins imp ortants que la con stru ctio n d ' un proto ty p e e t son pil ot age vérit a ble.

De mêm e, le d an ger inh ére nt à ces essa is est r éduit à zéro dans la r éalité v irt uelle.

De nouveaux mondes Outr e le comporte m e nt de to ut obje t m ob ile , la co n cep tion ass istée pa r ordin ate ur s 'app liqu e éga le m e nt à des créations statiqu es.

Ainsi , la C AO permet d e v isualiser la disp o siti o n plus o u m o ins fo nc tionnelle d' un lieu, comm e l'int é rieur d' un bâtim e nt, p a r exe m pl e.

U ne m od é lisatio n p e rmet e n e ffet de pa rcourir l'espace et d e no te r ce qui est visibl e de puis chaqu e a ngle de vu e.

La con stru ction d e te ls m o ndes virtu e ls n'e st ren du e possibl e que par l 'exist en ce de pro­ g ra mm e s extr êm em ent sop hi stiqu és d e de ssin sur ordin at eur.

Ces derni ers par v ie nnent d éso r­ m ais à inco r pore r d es images d 'o bjets réels o u b ie n d es p ro je ts dir ect e m en t co nçus s ur la p la nch e à d ess in.

Ils s'e n servent ensuite de base dan s le ur m odé lisat io n.

Des élé m e nts préfabri­ q ués (élé m e nts de déco ra tio n , fo rm e s géo m é­ triqu es simp l e s, cho ix de m a tière s et d e t extures) sont déjà éla bor és et d ir ecte m e nt disp onibl es sur C D-R O M, ce qui perme t d ' accé lé re r l a v itesse de concep ti on et d e l ectur e d' un m o nde virtu e l.

Dans un sou ci de p erfectio n d e l'aspect visue l et de l'esthétiqu e, l es ang les de v u e et l es diff ére ntes int ensité s lumin eu ses sont éga le m e nt mod él isés e t calculés, image par ima ge.

L es m on des virtu els sont d oté s d e r ègles de f o nc tionne m e nt élaborées par le progr amm e ur , qui confè re au s y stèm e un deg ré variabl e d'int e l­ ligence a rtifi cie ll e.

A insi , le dé place m e nt pro­ g ra mm é d' auto m obil es virtu e lles peut exc lur e le s bo uch o ns e t l es acci dents, de mêm e qu'un per­ sonnage v irtu el peut être limit é dan s se s d é place ­ m en ts de f aço n à éli min er t o ut risque de colli­ s io n a vec le m obili er et l es mur s du déc01:. »

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