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Les Piqûres d'insectes (TPE)

Publié le 29/08/2012

Extrait du document

Les piqûres d'insectes, mises à part celles des moustiques des régions tropicales, sont dans l'ensemble plus désagréables que dangereuses. Chez les sujets très sensibles, elles peuvent provoquer des réactions allergiques qui réclament des soins rapides.

« cas d'atte inte des muscl es resp irat oires .

Une hospi­ talis ation immédiat e e st donc nécessair e.

En atten ­ dant l'arriv ée des secours , il faut pla cer un garrot bien serré.

Le traitem ent m é dical consiste à extraire l'aiguill on (du scorpion) , à inje c te r à la victime du gluconate de calcium ou un re laxant muscu la ir e, et à lui administr er un antidote spécifiqu e (sé rum ).

Par a ill e urs , le m êm e pro toco le sera observé dans les cas d e piqûres d'ara ignée.

Les fléaux domestiques Nul besoin d'aller sous les tropiqu es ou de se pro­ m en er d a ns un bois pour se faire pique r.

Les insectes piqueurs et suceurs nous traqu ent jusqu e dans nos foyers.

Les plus communs sont les puces du c h at ou du chien.

Les puces, ou aphan iptères, sont des insec tes suceurs d e sang .

Elles se reprodu isent à un rythme vertigineux.

Un e pu ce qui a pondu sur votre m oque tte donnera naissan ce dans des conditions favorables en l'espace d'un mois à une descen­ dan ce d e 3 500 000 puces .

La piqûr e de puce se traduit par une rougeur d e forme ronde d 'env iron 0,5 cm d e diamètre , avec un point rouge sombre au centre.

Elle provoqu e souven t un prurit vio le nt dû à l'inoculation de le ur salive.

Il n'existe au c un moye n de se prémunir contr e l es puces.

On peut, en reva nch e, prendre des précautions pour éviter l'inf est atio n, en tra itant les animaux domest iqu es.

Il exis te a ujourd ' hui , en d e hors des shampooings e t des poudres antipu ces, aux e ffets plus que contestables, des produits d'une remarqu able effi ­ cacité ( collier antipuces , spray, compr imés dont l'effet se prolong e plusi eurs semaines).

L a punaise d es lits est un ins ecte hé mato­ phag e ( qui se nourrit de sang).

Sa prés ence dans la lite rie est liée à des cond itions d' hygi ène dou­ teuses.

Elle peut être vecteur de certain es mala­ dies graves.

Au premie r signe d 'inf est atio n, il faut trait er la lit erie avec un insecticide spécia l.

Les poux , ou anop loures , sont également des insectes suceurs de sang.

Ils infestent un très grand nombre d'animaux dom estiques e t manif este nt ' Les morsures du scorpion sont douloureuses , mais ne se comparent en rien à la menace que représente l'aiguillon qu'il porte dans sa queue et qui renferme des glandes à venin.

le ur prése nce en pro voquant ch ez le ur hôte un p rurit tr ès inte nse.

Ils peuven t éga le m ent tr ans­ me ttre un certain nom bre de maladi es graves.

Le pou qui i nfeste l'h o mm e produit 14 œufs par jo ur pendant 25 jour s.

Les œufs , ou lentes, d e f o rme ovoï de, adhèrent a u x vêtemen ts , aux poils pubi ens o u aux cheve ux au moyen d 'un ciment spécia l séc ré té par la fe m ell e.

Les poux , d ès leur éclos io n , sont hé m a toph ages.

En cas d'inf estation par les poux , il con vie nt de trait e r t o ute la famill e ( s h a mp ooings et lotions ) .

Les premiers soins En cas de piqûr e, il f aut exa min er la zon e atteinte.

Si un aiguillon ou d ard est visibl e, o n d o it essayer de l'extraire en grattant l e pourtour de la piqûr e avec l'ongl e ou le bord non tra nc h a nt d 'un cou­ teau, en tournant toujours dans le mêm e sens.

La pin ce à épiler est à éviter, car elle risqu e de briser l'a ig uillon qui contient le ven in.

Il con vie nt d e l ave r l a piqûre avec de l'eau savonne use, de ne pas frotter pour séc h er, mais de t amp onne r avec du papier absorbant.

En cas d e piqûr e d' abei lle, on app liquera une solution de bic a rbona te de soud e (alca li ), en cas d e piqûre de guêpe ou de frelon, du vinaigr e ou du jus de citr on ou une soluti on très diluée d'ac ide boriqu e.

Un sac contenant des glaçon s placé sur la piqûre apporte un sou lage m e nt imm édiat.

i Une réaction allergique à la piqûre au genou A par un taon.

Les taons sont des diptères hématophages.

Leur s alive contient un anticoagulant qui empêche le sang de coaguler et leur permet donc de s'abreuver à loisir.

L'app licatio n , selon les cas , d ' une pommade , d ' un ongu ent ou d'une lotion apaise les déman­ geaisons et r éduit l'inflammation.

Il est toujours bon d'avoir chez soi quelques-uns de ces produits en r éserve pour faire face à l'impr évu .

L es stéroïdes t opiq ues, o u crè m es à l'h ydro­ cortisone, dos és à 1 %, sont d'une gra nde e ffica­ c it é e t calment inst antan é m e nt la douleur et l e prurit li és aux piqûr es, mais compte tenu des effets seconda ires possibl es de la cortisone , ces produits n e sont déli vrés que sur ordonnance.

En revanch e, >- il est nett em ent plus facile de se procurer une Iî crè m e ant ihistam inique.

Destin és à comba ttr e l es ~ réac tions alle rgiqu es provoquées par certain es ~ piqûr es, les antihist aminiques sont parfois mal tolé- 1l rés.

En cas de réac tions allergiques sévères consé­ ~ cutives à une p iqûre, le méd ecin est seul habilit é à ~ prescrire un antihistaminique par voie o rale.

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0 i Une piqûre d'insecte peut provoquer A une inflammation importante chez les sujets sensibilisés ou dans les zones vulnérables , comme les paupières ou l 'intérieur de la bouche.

Une lotion permet de soulager la douleur.

• Nous ne réagissons pas tous de la même manière face à une piqûre d' insecte .

Les personnes sensibilisées par une précédente piqûre, par exemp le , peuvent développer des réactio ns a llergiq ues violentes dues à la présence dans l' orga n isme d'un allergène.

• Une réaction violente à une piqûre nécessite des soins urgents, car elle peut provoquer un choc anaphylactique - un arrêt de la circulation sanguine qui véhicule l'oxygène vers les tissus .

Une personne en état de choc devient soudai­ nement très pâle, ses membres sont glacés, se recouvrent de sueur, son pouls est rapide et sa respiration s'accélère.

Elle bâille, soupire, se passe la langue sur les lèvres, comme si elle avait très soif.

Elle souffre parfois de nausées, de vertiges; ses yeux larmoient; ses membres ou ses lèvres gonflent et la peau se recouvre de grandes plaques rouges.

• En cas de c:hoc, Il- emmener Je patient au santce fllUS proche. »

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