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LES TROUBLES DE LA MEMOIRE (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)

Publié le 29/04/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

procédurale est souvent préservée chez les patients souffrant d'amnésie profonde, ce qui plaide pour un système de voies nerveuses distinct. Beaucoup de nos conditionnements émotionnels et de nos réflexes conditionnés sont également du domaine de la mémoire implicite. L'apprentissage associatif, à la base de ces formes de mémoire, est un processus très ancien sur le plan de l'évolution qui peut se faire sans l'intervention de la conscience. L’acquisition d'un souvenir dans la mémoire implicite se fait donc à notre insu.

 

La mémoire explicite

La mémoire explicite est la capacité de retrouver des informations et des expériences apprises antérieurement Cette mémoire dite explicite est souvent subdivisée en mémoire épisodique et sémantique.

 

La mémoire épisodique

 

La mémoire épisodique, parfois appelée autobiographique, permet à un sujet de se rappeler des événements qu'il a personnellement vécus dans un lieu et à un instant donné. La caractéristique la plus distinctive de la mémoire épisodique est que l'individu se voit en tant qu'acteur des événements

La mémoire sémantique

 

La mémoire sémantique est le système par lequel l'individu stocke sa connaissance du monde. C'est une base de connaissances que nous possédons tous et dont une grande partie nous est accessible rapidement et sans effort. C'est la mémoire du sens des mots, celle qui permet de se souvenir du nom des grandes capitales, mais aussi des coutumes sociales, de la fonction des choses, de leur couleur ou de leur odeur. La mémoire sémantique est indépendante du contexte spatiotemporel de son acquisition. Elle est aussi la mémoire des règles et des concepts, celle qui permet la construction d'une représentation mentale du monde. Son contenu est donc abstrait et relationnel, et il est associé à la signification des symboles verbaux. Comme il s'agit d'une mémoire de référence qui renferme des informations accumulées de façon répétée durant toute notre vie, la mémoire sémantique est habituellement épargnée par les amnésies.

« mer.

Par conséquent, le sujet mémorise non seulement l'évé nement vécu, mais tout le contexte particulier de cet événement.

C'est cette composante de la mémoire qui est le plus souvent touchée par les amnésies.

De plus, la charge émotionnelle vécue par le sujet au moment des faits conditionne la qualité de la mémorisation épisodique.

La mémoire sémantique La mémoire sémantique est le système par lequel l'individu stocke sa connaissance du monde .

C'est une base de connaissances que nous possédons tous et dont une grande partie nous est accessible rapidement et sans effort.

C'est la mémoire du sens des mots , celle qui permet de se souvenir du nom des grandes capitales, mais aussi des coutumes sociales, de la fonction des choses, de leur couleur ou de leur odeur.

la mémoire sémantique est indépendante du contexte spatio­ temporel de son acquisition.

Elle est aussi la mémoire des règles et des concepts, celle qui permet la construction d'une représentation mentale du monde.

Son contenu est donc abstrait et relationnel , et il est associé à la signification des symboles verbaux.

Comme il s'agit d'une mémoire de référence qui renferme des informations accumulées de façon répétée durant toute notre vie, la mémoire sémantique est habituellement épargnée par les amnésies.

LES INTERACTIONS DE LA MÉMOIRE Si la mémoire à long terme peut être subdivisée en différents types de mémoire , il ne faut pas perdre de vue que la mémoire humaine constitue une association de différents sous-systèmes en constante interaction.

les mémoires épisodique et sémantique en offrent peut-être le meilleur exemple.

En effet, la mémoire sémantique peut être considérée comme le résidu des expériences emmagasinées dans la mémoire épisodique, en les détachant de leur contexte.

Une transition progressive s'effectue donc de la mémoire épisodique à la mémoire sémantique.

la mémoire épisodique procède alors à une généralisation de l'information .

À l' inverse, la compréhension de nos expériences personnelles est nécessairement due aux concepts et aux connaissances de la mémoire sémantique.

On voit donc que ces deux types de mémoire ne sont pas des entités isolées mais interagissent constamment l 'une avec l'autre.

LE RÔLE DU CERVEAU Le cerveau humain est une organisation complexe de cent milliards de neurones organisés en centres nerveux communicant entre eux par des faisceau x de fibre.

Les connexions entre neurones s'effectuent via les synapses.

Les recherches récentes apportent une imag e complexe et très intriquée des fonctions mnésiques et de leur localisation.

l'hippocampe , les lobes temporaux , de même que les structures du système limbique qui leur sont reliées, sont essentiels à la consolidation de la mémoire à long terme.

l'influence des différentes structures limbiques qui s'exerce sur l'hippocampe et le lobe temporal se fait par l'intermédiaire du circuit de Papez , aussi appelé le circuit hippocampo­ mamillo-thalamique .

Il joue un rôle prépondérant dans le stockage et le codage de l'information, et toute lésion de ce circuit entraîne un trouble grave de la mémoire .

le lobe frontal intervient quant à lui dans le mécanisme de rappel mnésique et le lobe temporal joue un rôle important dans le stockage des souve nirs.

LE STOCKAGE DES INFORMATIONS Toutes les informations décodées dans les différentes aires sensorielles du cortex convergent vers l'hippoc ampe , dont la forme incurvée rappelle la queue d 'un hippocampe marin .

l'hippocampe est une partie très ancienne du cortex située dans le repli interne du lobe temporal.

C'est un centre de tri chargé de comparer les sensations nouvelles avec celles déjà enregistrées.

l'hippocampe crée aussi des liens entre les différentes caractéristiques d'un objet (visuelles, auditives, etc.).

La répétition, qui nous permet de retenir des faits nouveaux , correspond donc à de multiples passages par Circuit de Papez cortex cingulaire --- ....

noyau antérieur du thalamus corps mammillaires ~--- fornix hippocampe cortex entorhinal l'hippocampe .

Celui-ci va renforcer les liens entre ces nouveaux éléments, si bien qu'au bout d'un certain temps , son travail ne sera plus nécessaire : le cortex aura appris à lier lui-même ces différentes caractéristiques pour en faire ce qu'on appelle un souvenir.

Ainsi , une lésion bilatérale de l 'hippocampe empêchera la formation de nouveaux souvenirs à long terme, mais n'effacera pas ceux qui ont été encodés avant l'accident.

Au niveau moléculaire , le renforcement d'un lien entre une aire du cerveau et une autre aire correspond au renforcement des connexions entre neurones stimulé s .

On appelle s ynapse la structure permettant la commu­nication entre deux neurones .

Cette propriété qu'ont les synapses de pouvoir se renforcer s'ap pelle la plasticité synaptique.

Un des types les plus étudiés de la plasticité synaptique est la potentialisation à long terme .

Ce qui va faire en sorte qu'un souvenir va être renforcé et va éventuellement être consolidé dans la mémoire à long terme dépend très souvent de facteurs "limbiques » comme l'intérêt suscité par l'évé nement , sa charge émotive ou son contenu gratifiant.

Il existe donc une «zone mémoire» dans le cerveau : le système limbique qui permet d'enregistrer à long terme les informat ions.

Cependant, chaque information est stockée dans sa zone respect ive.

Un son est enregist r é dans la zone auditive, une odeur dans la zone olfactive .

La mémoire se trouve donc éparpillée dans l'ensemble du cerveau.

prénoms, aux chiffres (acalculie), ou encore des cas d 'atteinte du codage entre les graphismes et la fonction lexicale , c'est-à-dire l'unité morphologique des mots , ce qui AMNÉSIE ANTÉROGRADE ET AMNÉS I E RÉTROGRADE l'amnésie (du grec amnesia , oubli) est une perte totale ou partielle, temporaire ou définitive de la mémoire .

Il existe différents types d'amnésies : • l'amnésie antérograde : le patient ne fixe plus les souvenirs et oublie tous les événements au fur et à mesure qu'ils se présentent.

C'est une amnésie des faits récents alors que le souvenir des faits anciens est conservé.

• l'amnésie rétrograde : le patient oublie les souvenirs antérieurs au début de sa maladie, c'est-à-dire les faits anciens.

l'amnésie rétrograde remonte plus ou moins loin dans le temps selon un gradient temporel.

LE SYNDROME DE KORSAKOFF Bien que la notion de centre de mémoire soit inadéquate, il existe une structure du cerveau qui provoque une amnésie quasi générale, c'est l'amnésie de Korsakoff, du nom du psychiatre russe qui l'a décrite chez des patients alcooliques chroniques.

Tout le cerveau subit les atteintes de l'alcool, mais l'hippocampe est la première structure touchée du fait de sa situation au carrefour de nombreuses structures et voies de communication.

Dans tous les cas, que l'amnésie soit de Korsakoff (causée par l'alcoolisme chronique) ou hippocampique (causée par des lésions circonscrites), elle produit un syndrome spectac ulaire puisque le malade ne peut et ne pourra jamais plus apprendre quoi que ce soit de nouveau.

Un patient se retrouva dans ce cas après une ablation bilatérale de l'hippocampe .

En revanche , les études psychologiques montrèrent qu'il était capable de certains apprentissages moteurs.

LES SYNDROMES AMNÉSIQUES l'amnésie lacunaire est une perte de mémoire concernant une certaine période.

Elle est due par exemple à une perte de conscience , une crise d'épilepsie , un épisode de confusion mentale, un état hystérique , un ictus amnésique.

l'ictus amnésique concerne les sujets âgés de 50 à 70 ans.

Il est caractérisé par une perte de mémoire isolée , antérograde, sans cause déclenchante apparente ni signes prémonitoires .

Il dure quelques heure s et ne laisse comme séquelle qu'une amnésie lacunaire pour cette période : le malade est incapable de se souvenir de ce qu'il vient de faire, il pose les mêmes questions et répète sans arrêt les mêmes choses.

En revanche, il connaît son âge et son identité et les capacités intellectuelles sont conservées.

LES SYNDROMES DÉMENTIElS Dans les cas de syndromes démentiels, l'amnésie est globale :elle concerne aussi bien les faits récents qu'anciens.

Les maladies neuro-d égénératives, telle que la maladie d 'Alzheimer , entraînent des troubles de la mémoire .

Dans le cas de la maladie d'Alzheimer , les troubles de la mémoire sont les premiers symptômes à apparaître , puis d'autres troubles des fonction s progres­sivement l'autonomie du patient.

Au début, il est difficile de différencier la maladie d'Alzheimer des pertes de mémoire liées ~~~~;...·à la vieillesse .

Les moyens d'investigation actuels permette nt de détecter avec une fiabilité de plus en plus grande cette maladie à un stade infra-démentiel -au moment où seuls les troubles de la mémoire sont présents -avant que les perturbations ne s'étendent à d'autre s secteurs.

Dans cette maladie , les troubles sont comparables à ceux du syndrome amnésique car il touchent la mémoire épisodique.

Cependant , il y a également une altération rapide de la mémoire de travail et de la mémoire sémantique tandis que les capacités de la mémo ire implicite restent longtemps intègres .

Les lésions concernent d'abord la région hippocampique pour s'éte ndre ensuite à l'ensemble du cortex.

En définitive , la maladie d'Alzheimer provoque une augmen­ tation de la mort des neuro­ nes, une atrophie du cortex cérébral et une diminution du volume du cerveau.

La démence fronto-temporale est une autre maladie neuro­ dégénér ative qui atteint le néo-cortex, en respectant l'hippocampe en début d'évoluti on.

LES CAUSES Hormis les cas de traumatismes physique s au niveau du cerveau, il existe de nombreuses autres causes pouvant provoquer des troub les de la mémoire comme l'alcoolisme chronique (cause d'une carence en vitamine B 1 ), une perte de conscience, une crise d'épilepsie, un épisode de confusion mentale, un état hystérique , une dém ence ...

Certains traitements peuvent aussi provoqu er des troubl es de la mémoire, les benzodiazépines (Valium, T émesta, Rohypno l.

Xanax, Halcion, etc.) ; les antidépresseurs tricycliques, les neuroleptiques, les anticonvulsivants, certains antibiotiques (tétracyclines), antimitotiques, les électrochocs, les drogues e n général ...

Hélas, il n'existe pas de médicaments augmentant la mémoire , même si les recherches concernant ce domaine sont très actives.. »

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