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L'histoire du sumo (Exposé – Sports & Loisirs – Collège/Lycée)

Publié le 13/05/2016

Extrait du document

histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

bienfaiteur lors du défilé précédant le tournoi.

 

Le statut de Yokozuna (le rang le plus élevé chez les sumotori) apparaît aussi au xviii' siècle pour départager deux clans rivaux.

 

Le premier Yokozuna est Yoshida Oikaze en 1789.

 

Au cours de l'ère Meiji (1868-1912), le Japon se modernise très rapidement et s'ouvre à la culture occidentale. Le sumo est alors jugé comme un attribut du passé. L'organisation féodale volant en éclats, les daimyo doivent libérer leurs rikishi. L'empereur Meiji, pour satisfaire la population, permet pourtant au sumo de renaître, en partie parce que la victoire japonaise face aux Russes en 1905 a remis à l’honneur la culture nippone et, par conséquent, le

 

sumo.

 

En 1927, la Nihon Sumo Kyokai est fondée. C’est l’association organisatrice de toutes les compétitions de sumo au Japon.

 

À partir des années 1930, la radio retransmet les tournois.

 

La Seconde Guerre mondiale interrompt la pratique du sumo, mais les combats reprennent dès les années 1950. En 1953, la télévision diffuse pour la première fois un combat de sumo.

Les sumotori classiques (Maegashira) et les rikishi portant un titre, très peu nombreux (une vingtaine au maximum). Il y a les Komusubi, les Sekiwake et les Ozeki (grands champions).

 

Le rang suprême est celui des Yokozuna, les champions légendaires. Les rikishi améliorent leur classement en disputant les tournois officiels.

 

S’ils récoltent plus de victoires que de défaites, ils grimpent au classement et inversement.

 

Les titres d'Ozeki et de Yokozuna sont attribués par la NSK. Un Sekiwake doit compter au moins 33 victoires lors des trois derniers tournois pour être nommé Ozeki. Son style est également pris en compte.

 

Pour être Yokozuna, un Ozeki doit au moins remporter deux tournois successivement avec 13 victoires dans le premier tournoi. Aucune règle écrite n’existe vraiment mais il faut généralement avoir clairement démontré sa supériorité.

 

En outre, il faut être exemplaire, hors et sur le dohyo. Un collège de personnalités doit proposer le nom d'un lutteur jugé digne d'être élevé au rang de Yokozuna au président de la NSK, qui accepte ou non la désignation.

histoire

« gauche.

Se redressant à nouveau, ils reculent d'un pas ou deux, reviennent en position accroupie et se placent en position de shikiri (genoux écartés, 1 -~ 1\' 1~ ~ Il 1 ,, ~ • ,,~ 1 1 .

~ -' penchés en avant, les poings posés sur le sol).

Ils répètent ce rituel à deux reprises en jetant du sel sur le dohyo avant chaque position en shikiri.

La troisième fois qu'ils retournent sur le dohyo , le combat peut commencer .

Les lutteurs n'attendent pas de signal.

Chacun doit avoir posé ses deux poings sur le sol pour que le combat commence .

L'assaut initial (tachi-01) est très important car il permet souvent à l'un des lutteurs d'imposer son style ou sa puissance .

Le gyoji porte un kimono très décoré, et un chapeau ••a " identique à celui ..

des prêtres ._ ____ __._.

shintoïstes.

Il désigne le vainqueur avec son éventail.

Il est assisté de cinq juges, les shimpan, positionnés autour du dohyo , qui décident du sort du combat en cas de litige , comme lors d'une chute des deux sumotori.

La consultation des juges s'appelle le mono-ii .

Dans les cas extrêmes, il est possible d'avoir recours à la vidéo.

Si les juges contestent la décision du gyoji , ils peuvent faire disputer de nouveau le combat.

AP1ts lf COMBAT Le vaincu se retire en saluant le dohyo .

Le vainqueur se place en position accroupie face au gyoji.

Si des primes ont été promises , le gyoji ajuste les enveloppes dans son éventail et les présente au rikishi victorieux qui lève alors la main droite et effectue des gestes de remerciement aux dieux en prenant les enveloppe s.

Il se retire ensuite e n s'inclinant.

LES TOURNOIS Il existe six tournois officiels (basho) organisés chaque année : Hatsu-basho Ganvier, Tokyo ), Haru-ba sho (mars, Osaka) , Natsu-basho (mai, Tokyo), Nagoya-basho Guillet , Nagoya), Aki­ basho (septembre , Tokyo) , Kyushu­ basho (novembre , Fukuoka) .

Pour les sumotori de rangs Juryo ou Makuuchi, les plus élevés , un tournoi comprend 15 matchs, un par jour .

Le vainqueur est celui qui présente le meilleur bilan (victoires -défaites) .

Les sumotori de rang inférieur combattent 7 fois pendant ces tournois (un match tous les deux jours) .

Une victoire dans l'un des 6 grands tournois est un yusho et le vainqueur se voit remettre la coupe de l'empereur.

LA HltiABCHIE DES SUMDTORI La hiérarchie est stricte entre les sumotori japonais, au nombre de 800 environ .

Tous les sumotori ayant combattu sont classés et répertoriés dans le banzuke , classement officiel de la NSK (Nihon Sumo Kyokai) .

Le banzuke est organisé en 6 rangs.

Le plus modeste est celu i des Jonokuchi {200 sumotori environ ) .

Viennent ensuite les Jonidan {230) , les Sandanme (200), les Makushita {120) , les Juryo {28) et au sommet la division des Makuuchi {42).

Les Makuuchi sont eux-mêmes subdivisés en deux catégories .

Les sumotori classiques (Maegashira) et les rikishi portant un titre , très peu nombreux (une vingtaine au maximum ).

Il y a les Komusubi , les Sekiwa k e et les Ozeki (grands champions ).

Le rang suprême est celui des Yokozuna, les champions légendaires .

Les rikishi améliorent leur classement en disputant les tournois officiels .

S'ils récoltent plus de victoires que de défaites , ils grimpent au classement et inversement.

Les titres d 'Ozeki et de Yokozuna sont attribués par la NSK .

Un Sekiwake doit compter au moins 33 victoires lors des trois derniers tourno is pour être nommé Ozeki.

Son style est également pris en compte .

Pour être Yokozuna, un Ozeki doit au moins remporter deux tournois successivement avec 13 victoires dans le premier tournoi .

Aucune règle écrite n 'existe vraiment mais il faut généralement avoir clairement démontré sa supériorité .

En outre , il faut être exemplaire , hors et sur le dohyo .

Un collège de personnalités doit proposer le nom d 'un lutteur jugé digne d 'être élevé au rang de Yokozuna au président de la NSK , qui accepte ou non la désignation.

L'ENTRAINEMENT, US HEYA Pour devenir su moto ri, il faut d'abord être accepté dans une heya, un centre d'entraînement officiel , et pour cela avoir 14 ans, mesurer plus de 1,73 rn et peser au moins 75 kg.

On peut alors devenir un deshi (disciple) .

L'entra înement est intensif et la vie en communauté strictement réglée .

La hiérarchie du banzuke est respectée et les plus jeunes et les plus modestes sont au service des champions de leur heya .

t'entrainement matinal est suivi du bain.

L'apr ès-midi est consacré à la sieste.

Les sumotori mangent deux fois par jour , des menus très copieux à base de riz.

Le gabarit du rikishi est importan~ mais il n'y a pas de catégories de poids pour les combats.

Lorsque leur formation est accomplie, les apprentis rikishi choisissent un nom de combattant (shikona) et participent aux tournois officiels rassemblant les débutants (maezumo) .

Pour entrer au banzuke , ils doivent remporter trois combats au maezumo.

L'ASSOCIATION JAJIONAISE DE SUMO La Nihon Sumo Kyokai est chargée d 'organiser les tournois, de tenir le banzuke et de nommer les Ozeki et Yokozuna .

Elle autorise également la création des heya et, plus généralement , veille au respect des traditions de la discipline tout en faisant la promotion du sumo à l'étranger en organisant des démonstrtdlons en Europe et en Amérique du Nord .

Ces tournois ne sont pas pris en compte pour le classement des sumotori .

VAINQUEURS DES BASHO DEPUIS 1958 En 1958, le nombre de basho passe de 4 à 6 par an, en janvier , mars, mai, juillet, septembre et novembre .

1958 Wakanohana (Katsuji ), Asashio , Tochinishiki, Wakanohana (Kanji) , Wakanohana (Kanji ) , Asashio.

1959 Wakanohana (Kanj i), Tochinishiki , Wakanohana (Kanji ), Tochinishiki, Wakanohana (Kanji ), Wakahaguro.

1960 Tochinishiki, Wakanohana (Kanji ), Wakamisugi, Wakanohana (Kanji ), Wakanohana (Kanji ), Taiho .

1961 Kashiwado , Asashio, Sadanoyama , Taiho , Taiho , Taiho.

1961 Taiho , Sadanoyama , Toch inoumi , Taiho , Taiho, Taiho .

1963 Taiho , Taiho , Taiho, Kitabayama, Kashiwado , Tochinoumi .

1964 Taiho , Taiho , Tochinoum i, Fujinishiki, Taiho , Taiho.

1965 Sadanoyama , Taiho, Sadanoyama, Taiho , Kashiwado , Taiho .

1966 Kashiwado , Taiho , Taiho , Taiho , Taiho, Taiho .

1967 Taiho , K itanofuji , Taiho , Kashiwado , Taiho , Sadanoyama.

1968 Sadanoyama , Wakanami , Tamanoshima , Kotozakura, Taiho , Taiho .

1969 Taiho, Kotozakura, Taiho , Kiyokuni , Tamanoshima , Kitanofuji.

1970 Kitanofuji , Taiho , Kitanofuji, Kitanofuji, Tamanoumi , Tamanoumi.

1971 Taiho , Tamanoumi , Kitanofuji , Tamanoumi , Kitanofuj i, Kitanofuji.

1971 Tochiazuma , Hase gawa , Wajima , Takamiyam a, Kitanof uii.

Kotozakura .

1973 Kotozakura , Kitanofuji , Wajima , Kotozakura , Wajima , Wajima .

1974 Kitanoumi , Wajima , Kitanoumi, Wajima , Wajima, Kaiketsu .

1975 Kitanoumi , Takanohana , Kitanoumi , Kongo , Takanohana , Mien ou mi.

1976 Kitanoumi , Wajima , K itanoumi , Wajima , Kaiketsu , Kitanoumi .

1977 Wajima, Kitanoumi , Wakamisugi , Wajima , Kitanoumi , Wajima .

1978 Kitanoumi, Kitanoumi, Kitanoumi , Kitanoumi, Kitanoumi , Wakanohana (Kanji) .

1979 Kitanoumi , Kitanoumi , Wakanohana (Kanji ), Wajima , Kitanoumi, Mienoumi .

1980 Mienoumi, Kitanoumi, Kitanoumi, Kitanoumi , Wakanohana (Kanji) , Wajima .

1981 Chiyonofuji, Kitanoumi , K i tanoumi , Chiyonofuji , Kotokaze , Chiyonofuji .

1981 Kitanoumi , Chiyonofuji , Chiyonofuji, Chiyonofuji , Takanosato , Chiyonofuji.

1983 Kotokaze, Chiyonofuji, Hokutenyu , Takano sato, Takanosato , Chiyonofuji .

1984 Takanosato , Wakashimazu , Kitanoumi, Wakashimazu , Tagaryu , Chiyonofuji.

1985 Chiyonofuji , Asashio , Chiyonofuji , Hokutenyu , Chiyonofuji , Chiyonofuji .

1986 Chiyonofuji , Hoshi, Chiyonofuj i, Chiyonofuji, Chiyonofuji, Chiyonofuji.

1987 Chiyonofuji, Hokutoumi, Onokuni, Chiyonofuji , Hokutoumi, Chiyonofuji .

1988 Asahifuji, Onokuni , Chiyonofuj i, Chiyonofuji , Chiyonofuji, Chiyonofuji.

1989 Hokutoum i , Chiyonofuj i, Hokutoumi, Chiyonofuji , Chiyonofuji , Konishiki.

1990 Chiyonofuji, Hokutoumi, Asahifuji, Asahifuji , Hokutoumi , Chiyonofuji.

1991 Kirishima, Hokutoumi, Asahifuj i, Kotofuji , Kotonishiki , Konishiki .

1991 Takahanada , Konishiki , Akebono, Mitoizumi, Takahanada , Akebono .

1993 Akebono, Wakahanada , Takanohana , Akebono , Akebono , Akebono .

1994 Takanohana , Akebono , Takanohana , Musashimaru , Takanohana, Takanohana .

1995 Takanohana , Akebono , Takanohana , Takanohana , Takanohana , Wakanohana (Masaru) .

1996 Takanonami, Takanohana , Takanohana , Takanohana , Takanohana, Musashimaru.

1997 Wakanohana (Masaru ), Takanohana, Akebono, Takanohana , Takanohana , Takanonami .

1998 Musashimaru , Wakanohana (Masaru ), Wakanohana (Masaru ), Takanohana, Takanohana , Kotonishik i.

1999 Chiyotaikai , Musashimaru , Musashimaru, Dejima , Musashimaru, Musashimaru .

1000 Musoyama , Takatoriki , Kaio , Akebono , Musashimaru , Akebono .

1001 Takanohana, Kaio , Takanohana, Kaio , Kotomitsuki , Musashimaru.

1001 Tochiazuma , Musashimaru, Musashimaru , Chiyotaikai, Musashimaru , Asashoryu.

1003 Asashoryu , Chiyotaikai, Asashoryu , Kaio, Asashoryu, Tochiazuma .

1004 Asashoryu , Asashoryu , Asashoryu , Asashoryu, Kaio, Asashoryu .

2005 Asashoryu .

Llm DES YOKOZUNA • Akashi Shiganosuke • Ayagawa Goroji • Maruyama Gondazaemon • Tanikaze Kajinosuke • Onogawa Kisaburo • Ounomatsu Midorinosuke • lnazuma Raigoro • Shiranui Dakuemon • Hidenoyama Raigoro • Unryu Hisakichi • Shiranui Koemon LES SUMOTOR1 ÉTRANGERS C'est un symbole.

Les deux Yokozuna encore en activité, Musashimaru et Asashoryu, sont d'origine étrangère .

Le premier est hawaïen, le second mongol.

Le monde du sumo s'est internationalisé il y a une quinzaine d'années .

Les tournées hors de l'archipel japonais sont entrées dans les mœurs , mais surtout les lutteurs étrangers brillent de plus en plus aux dépens des stars nippones .

Les sumotori japonais sont en effet régulièrement dominés par des athlètes plus grands et plus puissants venus d'ailleurs.

Ainsi, Asashoryu • Jinmaku Kyugoro • Kimenzan Tanigoro • Sakaigawa Namiemon • Umegatani Totaro (Umegatani 1) • Nishinoumi Kajiro (Nishinoumi 1) • Konishiki Yasokichi • Ozutsu Manemon • Hitachiyama Taniemon • Umegatani Totaro (Umegatani 11) • Wakashima Gonshiro • Tachiyama Mineemon • Okido Moriemon • Otori Tanigoro • Nishinoumi Kajiro (Nishinoumi 11) • Onishiki Uichiro • Tochigiyama Moriya • Onishiki Daigoro • Miyagiyama Fukumatsu • Nishinoumi Kajiro (Nishinoumi Ill) • Tsunenohana Kanichi • Tamanishiki Sanemon • Musashiyama Takeshi • Minanogawa Tozo • Futabayama Sadaji • Haguroyama Masaji • Akinoumi Setsuo • Terukuni Manzo • Maedayama Eigoro • Azumafuji Kinichi • Chiyonoyama Masanobu • Kagamisato Kiyoji • Yoshibayama Junno suke • Tochinishiki Kiyotaka • Wakanohana Kanji (Wakanohana 1 ) • Asashio Taro • Kashiwado Tsuyoshi • TaihoKoki • Tochinoumi Teruyoshi • Sadanoyama Shinmatsu • Tamanoumi Masahiro • Kitanofuji Katsuaki • Wajima Hiroshi • Kitanoumi Toshimitsu • Wakanohana Kanji (Wakanohana Il) • Mienoumi Tsuyoshi • Chiyonofuji Mitsugu • Takanosato • Toshihide • Futahaguro Koji • Hokutoumi • Nobuyoshi • Onokuni Yasushi • Asahifuji Seiya • Akebono Taro • Takanohana Koji • Wakanohana Masaru (Wakanohana Ill ) • Musashimaru Koyo • Asashoryu Akinari Akinari a remporté 8 des 12 busho tenus en 2003 et 2004 .

L'arrivée des étrangers remonte à Jesse Kuhaulua , un pionnier hawaïen, qui a remporté le tournoi d'Osaka en 1972 sous le nom de Takamiyama.

Par la suite, d'autres Américains originaires des iles du Pacifique, comme Konishiki et surtout Akebono (Chad Rowan) , premier Yokozuna étranger en 1993 , parviennent à percer au plus haut niveau .

Une cinquantaine de lutteurs étrangers appartiennent aujourd 'hui à l 'élite et viennent de Mongolie, de Russie , des États-Unis et du Brésil.. »

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