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L'odorat (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)

Publié le 28/04/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

La plupart des récepteurs ne sont pas très séledifs vis-à-vis des molécules odorantes.

 

Comment le système parvient-il alors à différencier les odeurs ?

 

D'une part, certains neurones sont très séledifs, ce qui permet au système de reconnaître sans ambiguité certaines odeurs bien spécifiques. D'autre part, des mécanismes appelés « inhibitions de voisinage» ont été mis en évidence au niveau des glomérules : chaque glomérule adivé va envoyer un signal inhibiteur aux glomérules voisins. Un glomérule fortement adivé va donc imposer le silence à ceux qui ne le sont que faiblement.

 

Il va en quelque sorte sortir du lot. Grâce à ce mécanisme et à l'existence de la chimiotopie glomérulaire, il en résulte une clarification du message et un accroissement de la sensibilité.

A l'heure actuelle, beaucoup d'hypothèses existent quant à la possible détection des phéromones chez l'homme.

 

Certains scientifiques affirment que les phéromones sont pour certaines capables d'activer les neurones olfactifs. Il se pourrait donc que même en absence d'organe voméronasal chez les êtres humains, ceux-ci soient sensibles aux phéromones. Ceci pourrait expliquer le phénomène très étonnant d'une synchronisation des cycles menstruels de femmes vivant sous un même toit.

 

Cependant, d'autres s'accordent à dire qu'un organe voméronasal existe chez l'homme. Il ne serait pas un vestige d’organe atrophié mais serait fonctionnel et aurait un rôle important dans la communication humaine.

système voméronasal. Parce qu'elles voyagent dans l'air de la même façon que les substances odorantes, certains considèrent que les phéromones agissent comme des odeurs, mais de manière inconsciente. L'organe voméronasal ou organe de Jacobson se forme chez l’embryon des animaux mais n'est pas présent chez l'adute dans toutes les espèces.

 

Chez les animaux, les phéromones ont un rôle important dans la communication interindividuelle. Ce sont des signaux émis en cas de danger, pour alerter la présence de nourriture, d'un ennemi, etc. Ce

« d'une dégénérescence neuronale, ou encore à cause d'une tumeur , provoquant une destruction partielle des centres nerveux impliqués dans l'olfaction.

DIFFÉRENTIS DYSOSMIES Les conséquences des troubles de l'odorat peuvent être de différents ordres.

L'ano smie est une perte complète de la perception des odeurs; dans le cas de l'hypos mie, la perception est très diminuée.

Par exemple, les fumeurs souffrent très souvent d'hyposmie : ils se plaignent d'une perte de goût et d'odorat.

Il s'agit d'une dysosmie de transmission due essentiellement à des inflammations des conduits causés par certains composés chimiques contenus dans la fumée de cigarette .

Les molécules odorantes présentes dans l'air ne parviennent pas à se fixer au niveau des récepteurs.

Il en résulte une mauvaise perception des odeurs.

L'hyperosmie (hypersensibilité de l'odorat) est un symptôme physiologique normal apparaissant chez la femme au cours de la grossesse.

Il existe aussi la cacosmie qui entraîne l'impossibilité d'interpréter les messages olfactifs et les parosmies qui modifient la perception des odeurs.

Dans le cas de phantosmies, le sujet sent des odeurs imaginaires.

Malgré le caractère fréquent et parfois handicapant de ces troubl es, encore peu de personnes consultent.

notamment à cause d 'un faible nombre de structures spécialisées et de thérapeutiques adaptées .

Mais depuis quelques années, gr~ce au développement des recherches sur l'odorat , ces pathologies sont de mieu x en mieux diagnostiquées et traitées lorsque cela est possible.

BONNES ET MAUVAISES ODEURS Bien qu'il existe une classification assez précise des différents parfums, nous avons beaucoup de mal à décrire une odeur.

Il n'existe aujourd'hui aucune classification scientifique des odeurs.

Cependant , nous pouvons dire d'une odeur qu'elle est bonne ou mauvaise.

UNE CLASSIFICATION OBJECTIVE DES ODEURS ? Peut-on dire objectivement d'une odeur qu'elle est bonne ou mauvaise? Cette classification simple est-elle la même pour tous les êtres humains? Ces sensations sont-elles innées ou acquises au cours d'une éducation spécifique ? Actuellement , des études montrent que, contrairement à beaucoup d'animaux , les êtres humains n'ont pas d'idée objective sur une odeur.

Tout l'apprentissa ge et la classification en «bonne » ou «mauvai se» odeur se fait au cours de l'éducation , et dépend de la culture et de la société dans laquelle on grandit.

Elle varie d'un être à un autre, et chacun se crée sa propre sensation en fonction de ce qu'elle peut évoquer.

Une même odeur peut être agréable à faible concentration et écoeurante voire insupportable à plus forte concentration.

Aussi, la sensa tion qu'une substance nous évoque pourra être modifiée selon notre vécu et ce qui lui est associé.

ODEURS ET MÉMOIRE Si l 'on est capable de se so uvenir d 'une odeur, de comparer les odeurs que l'on sent à celles que l'on a déjà senties, c'est que le système olfactif est intimement relié à notre mémoire .

Grâce à ce lien très étroit, une odeur a la capacité d'évoquer des instants vécus, des lieux , des personnes , que l'on a associés à celle-ci.

L'évoc ation est personnelle : une même odeur ne rappellera pas la même chose à deux personne s différentes .

Il faut donc considérer une odeur comme une permet de redonn er goût à la vie à des patients sortant d 'un coma profond ou ayant subi un traumatisme cr~nien par exemple.

L'odorat est si profondément ancré qu'il persiste même dans ces cas où tout le reste semble avoir été oublié.

RELATIONS ENTRE ODORAT ET GOÛT L'odorat est tellement étroitement associé au goût qu'il nous est souvent difficile de savo ir lequel des deux prime lorsque l'on mange .

Par exemple, lorsque nous sommes enrhumés , les aliments n'ont plus de goût; seule la save ur (sucré, salé, acide, amer, etc.) est reconnue car ses récepteurs sont situés sur la langu e et restent accessibles.

ALIMENTATION L'odorat entre pour un grande part dans le comportement alimentaire.

Il déclenche les sécrétions salivaires et «image olfactive», créée au moment où gast rique s lorsque les od eurs sont l'odeur est sentie pour la première fois agréables, et inversement.

De plus, il par un être humain .

i ntervient dans la structure des repas , dans l'impression de satiété ...

Et il enrichit de beaucoup la dégustation .

LA VOIE RÉTRO-NASALE des gènes spécifique s.

L'odeur corporelle se compose du sébum , de la su eur et de l'activ ité des bactérie s sur notre peau.

Chez les êtres humain s, l'odeur corporelle est à la base des relation s sociales , bien souvent san s que l'on s'en aperçoive .

Par exemple, les liens qui se créent entre la mère et son bébé ont une composante olfactive très forte .

Les odeurs maternelle s sont essentielle s au développement affectif et cognitif de l'enfant qui se sent en sécurité en les reconnai ssant.

L'odeur corporelle semble aussi jouer un rôle fondamental dans les relation s affectives et amoureuses , grâce au fait que l'odorat est en étroite relation avec notre cerveau émotionnel.

Ainsi , le simple fait de sentir l'odeur corporelle de quelqu 'un d'app récié provoquerait tout un ensemble d'activité s physiologiques favori sant le lien social.

D'ailleurs , notre propre odeur varierait selon que l'on se se nt en sécurité ou non, que l'on soit triste ou joyeu x.

Elle révélerait ainsi notre état émotif, auquel notre entourage serai t inconsciemment sensible.

Les phéromone s sont des substance s chim iques, odorantes ou non, déga gées par des être vivants.

Elles tran smettent un message d'un individu à un autre de la m ême espèce.

LE SYSTÈME VOMÉRONASAL Les phéromone s sont détectée s par un système se situant dans le nez : le système vomérona sal.

Parce qu'elles voyagen t dans l'air de la même façon que les substances odorantes, certains considèr ent que les phéromone s agissent comme des odeurs, mais de manière inconsciente .

L'organe voméronasal ou organe de Jacobson se forme chez l'embryon des animaux mais n'est pas présent chez l'adule dans toutes les espèces.

Chez les animaux, les phéromones ont un rôle important dans la communication interindividuelle.

Ce sont des signaux émis en cas de danger , pour alerter la présence de nourriture , d 'un ennemi, etc.

Ce système est très utilisé notamment chez les fourmis et les abeilles par exemple .

LES PHÉROMONES CHEZ L'HOMME A l 'heur e actuelle , beaucoup d'hypothèses existent quant à la possible détection des phéromone s chez l'h omme .

Certains scientifique s affirment que les phéromone s sont pour certaines capables d'activer les neuron es olfactifs.

Il se pourrait donc que même en absence d'organe voméronasal chez les êtres humains , ceux-ci so ient sensible s aux phéromones.

Ceci pourrait expliquer le phénomène très étonnant d 'une synchronisation des cycles m enstruel s de femmes vivant sous un même toit.

Cependant , d'autres s'accordent à dire qu'un organe vomérona sal existe chez l'homme.

Il ne serait pas un vesti ge d'organe atrophié mais serait fonctionnel et aurait un rôle important dans la communication humaine .

BULBES OLFACTIFS ET SYSTÈME LIMBIQUE Les bulbes olfactifs ne peuvent être considérés comme de simples relais.

Ils envoient des projections neuronale s vers certaines zones du cerveau et en reçoivent en retour.

Ainsi , les bulbes activés par une odeur sont aussi activés ou inhibé s par d'autres neurone s que les neurorécepteur s .

Ils reçoivent des messages de contrôle par plusieurs régions du cerveau .

Les zones reliées au système olfactif sont p rincipalement celles du système limbique, qui gèrent les émotions et qui sont impliquée s dans la mémorisation .

Ces voies dites centrifuges sont capables de moduler de manière considérable les répons es des neurones aux odeurs.

Ainsi , en fonction de l'état du sujet au moment où l'odeur lui parvient (sa vigilance, sa faim , son humeur , son environnement, etc.), celui-ci va façonner sa mise en mémoire.

Grâce aux connexion s qui se créent entre les neurones des zones olfactives et du système limbique , l'odeur sera associée aux autres données sensorielles captées par le cerveau au même instant , et cette association chargera l'odeur d 'une valeur affective.

Un produit alimentaire contient de nombreu x composés odorants, que l'on peut percevoir de deux manières , soit f-«-N_E_Z_»_:_U_N_M-ÉT_I_E_R-----..L...--------------1 par voie nasale directe, ce qui APPLICATIONS MÉDICALES Connaissant le pouvoir évocateur que possèdent les odeurs, certains médecins spécialisés dans les pathologies liées à la mémoire développent actuellement des méthodes utilisant l'odorat pour soigner leurs patients :c'est l'olfactothérapie.

Ils ont pu se rendre compte que l'activation de ce sens pouvait dans certains cas r éactiver la mémoire.

Ainsi, des patients ont pu retrouver des souvenirs grâce aux odeurs qu'on leur a fait sentir.

Ce mode de rééducation par stimulation sensorielle est ludique et caractérise l'odeur , soit par voie rétro ­ nasale .

Cette dernière , dont l'accès se fait par la bouche , est la voie d'accès principale des molécules odorantes : elles atteignent les neurorécepteurs en étant propulsés de la gorge vers le nez lors de la déglutition .

Les obstacles entre la bouche et l'organe olfactif sont beaucoup moins nombreux que ceux rencontrés lorsque les molécules odorante s passent par les narines.

ODORAT ET RELATIONS SOCIALES Chaque être vivant émet une odeur qui lui est strictement personnelle .

Chacun produit un grand nombre de molécule s olfactives différente s mais dans une proportion qui varie d 'un être à l'autre .

Ces molécule s émises sont codées par Profession peu connue, le «nez» ou parfumeur , invente des parfums .

Entouré de matières premières, son travail consiste, à l'aide d'une balance de précision et à force de dosage et de tâtonnements, en la création d'un bon parfum.

Devant son «orgue>>, (un laboratoire miniature) , il compose ses formules et les sent sur de petites mouillettes de papier imprégnées de parfum.

Si tout le monde a plus ou moins du «nez», un parfumeur doit aussi et surtout savoir mémoriser les odeurs .

Durant son apprentissage , le parfumeur doit prendre beaucoup de notes car il n'existe pas de classification des odeurs, ni de manuels expliquant ce qu'est l'odeur du citron par exemp le, car il y a plusieurs citrons , comme il existe plusieurs roses, etc.

Ainsi , l'apprenti-parfumeur doit se créer u n vocabulaire et se référer au lexique de la parfumerie avec la classification des parfums (aromatique, chypré, floral , boisé ...

).

Pour mémoriser tous ces éléments, le «nez» fait appel à sa mémoire, plus particulièrement au lien priviligié qui existe entre le bulbe olfactif et le système limbique : il met en rapport des odeurs avec des souvenirs d'enfance, de la vie de tous les jour s, des lieux ...

Ce rapport aux souven ir s est très important.

car, à chaque fois que l'on sent telle ou telle "note» , on l'associe à ces souvenirs et on ne l'oublie jamais :la mémoire olfactive est impressionnante.

Au début , l'apprenti se rattache essentiellement à ses souvenirs puis, peu à peu, il découvre les « matières premières» qu'il va classifier dans des «familles olfactives» (odeurs «boisées» , «épicées », «fruitées» ...

).

La capacité de mémorisation d'un bon parfumeur peut aller jusqu'à 5 000 odeurs , avec toutes leurs nuances.. »

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