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L'ostéopathie (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)

Publié le 29/04/2016

Extrait du document

Selon les principes ostéopathiques, la structure et la fonction sont étroitement liées : toute perturbation d'une articulation, par exemple, se répercute sur son fonctionnement et engendre douleurs, diminution du mouvement...

 

Si l'interdépendance existe, c'est que la réciproque est également valable : toute immobilisation prolongée d'une articulation provoque une raideur de cette articulation et des tissus périarticulaires. Ainsi la structure d'un organe, d'un membre, d'une articulation, etc., gouverne sa fonction tout comme la fonction influence sa structure.

 

La fonction est un mouvement,

 

l'aboutissement d'une décision

 

r volontaire ou non. Volontaires sont les gestes de tous les jours : marcher, courir, se nourrir, s'étirer, etc. Involontaires sont les actions de nos organes : par exemple l'adaptation du rythme cardiaque et respiratoire à un effort ou encore la digestion.

 

Dès lors que la fonction est un mouvement et que structure et fonction sont interdépendantes, la structure ne peut s'appréhender que dans le mouvement. Un thorax fixe, aux côtes peu mobiles, aura une incidence sur la fonction pulmonaire ou cardiaque. Une dentition non fonctionnelle aura une incidence sur le port de tête et pourra provoquer des céphalées. Une structure altérée engendre par conséquent une diminution ou une abolition de la fonction.

 

Ayant une excellente connaissance de la structure et de la biomécanique (mécanique articulaire et musculaire), l'ostéopathe intervient par manipulations (certains praticiens préfèrent parler de « normalisations ») sur les lésions structurelles afin de prévenir ou de résoudre les problèmes fonctionnels.

 

L'AUTOGUÉRISON

« Le corps de l'homme est la pharmacie de Dieu, et l’on y retrouve [...] tous les remèdes qui lui ont semblé nécessaires au bonheur et à la santé. »

 

Ainsi Andrew Taylor Still définissait-il la capacité d'autoguérison du corps humain : le remède est contenu dans l'enveioppe même, touchée par le mal.

 

Selon lui, la tendance naturelle du corps humain est le retour à l'équilibre. Soutenu par un environnement et une nourriture adaptée ainsi que par des systèmes internes de défense et d'alarme, le corps humain s'autorégule, s'autodéfend et s'autoguérit, tant

 

que la relation structure-fonction est respectée.

 

Dès lors que le corps est doté de ces facultés homéostatiques (tendance de l'organisme à stabiliser ses différentes constantes physiologiques), il est possible d’affirmer qu'un ostéopathe ne guérit pas un patient mais qu'il aide l'organisme de ce dernier à le faire. Son rôle premier consiste à permettre à l'organisme de trouver les ressources nécessaires à un retour à l'état

L'interdépendance

 

Cette unité corporelle résulte du fait que chaque partie du corps (os, muscles, ligaments, viscères) est reliée aux autres par les fascias ou aponévroses (membranes de tissu conjonctif enveloppant tous les organes, les muscles, les artères, les veines et le cerveau) dont les principales fonctions sont d’assurer la structuration de l'organisme, la conduction des flux liquidiens et de servir de support pour les vaisseaux et autres fibres conductrices.

« L'INTERDÉPENDANCf STRUCTURE-FONCTION • Selo n les principes ostéopathiques, la structure et la fonction sont étroitement liées : toute perturbation d'une articulation, par exemple, se répercute sur son fonctionnement et engendre douleur s, diminution du mouvement.

..

• Si l'interdépendance existe, c'est que la réciproque est également valable : toute immobilisation prolongée d'une articulation provoque une raideur de cette articulation et des tissus périarticulaires.

Ainsi la structure d 'un organe, d'un membre , d 'une articulation, etc., gouverne sa fonction tout comme la fonction influence sa structure .

• La fonction est un mouvement , l 'aboutis sement d'une décision volontaire ou non.

Volontaires sont les gestes de tous les jours : marcher , courir, se nourrir , s'étirer , etc.

Involontaires sont les actions de nos organes : par exemple l'adaptation du rythme cardiaque et respiratoire à un effort ou encore la digestion .

• Dès lors que la fonction est un mouvement et que structure et fonction sont interdépendante s, la structur e ne peut s'appréhender que dans le mouvement.

Un thorax fixe, aux côtes peu mobile s, aura une incidence sur la fonction pulmonaire ou cardiaque.

Une dentition non fonctionnell e aura une incidence sur le port de tête et pourra provoquer des cépha lées.

Une structure altérée engendre par conséquent une diminution ou une abolition de la fonction .

• Ayant une excellente connaissance de la structure et de la biomécanique (mécanique articulaire et musculaire ), l'ostéo pathe intervient par manipulations (certains praticiens préfèrent parler de 11 norm a lisations») sur les lésions structur elles afin de prévenir ou de résoudre les problèmes fonctionnels .

L'AUTOGUÉRISON «Le corps de l'homme est la pharmacie de Dieu , et l'on y retrouve[ ...

[ tous les remèdes qui lui ont semblé néce ssaires au bonheur et à la santé.

" Ainsi Andrew Taylor Still définis sait-il la capacité d'autogu érison du corps humain : le remède est contenu dans l'enveloppe même, touchée par le mal.

• Selon lui, la tendance naturelle du corps humain est le retour à l'équilibre .

Soutenu par un environnement et une nourriture adaptée ainsi que par des systèmes internes de défense et d 'alarme , le corps humain s'autorégule, s'autodéfend et s'autog uérit, tant que la relation structure-fonction est respectée .

• Dès lors que le corps est doté de ces facultés homéostatiques (tendance de l'organisme à stabiliser ses différentes constantes physiologique s), il est possible d'affirmer qu'un ostéopathe ne g uérit pas un patient mais qu'il aide l'organisme de ce dernier à l e faire .

Son rôle premier consiste à permettre à l'orga nisme de trou ver les ressource s nécessaires à un retour à l'état d'équilibre .

Se basant sur ses connaissances anatomiques et physiologique s, le praticien se borne à trouver les éléments entravant les processus normaux d 'amélioration , à les réaju ster (en considération des rapports structure -fonction ), puis à laisser le corps faire l'esse ntiel :rétablir l'état d'équilibre et revenir à l'état normal de santé.

MÉTHODOLOGIE ET TECHNIQUES OSTHÉOPATHIQUES LA MÉTHODOLOGIE OSTÉOPATHIQUE La méthode o stéopathique comprend différente s phases : • t:interro gatoire (ou anamnèse) :après avoir écouté les raisons de la présence du patient dans son cabinet, l'ostéopa the procède à un interro gatoi re qui comporte une série de question s sur l'alimentation , le comportement, le passé médical et traumatique , les antécédents familiaux ...

Il note les faits relatifs au passé médical du patient dans l'ordre chronologique afin d'être en mesure d 'interpréter ce dossier en relation avec le problème qu'il doit traiter dans l'immédiat.

• t:examen ostéopathique :il passe alors à l'examen de l'ensemble d e la structure du patient.

Il analyse sa posture en vérifiant si la ligne des épaules est horizontale et parallèle à celle des crêtes iliaques et si le bassin est équilibré.

t:ostéopathe note alors toutes perturbations , raideurs ou restrict ions d'amplitude .

Il fait ensuite le bilan des articulations, vérifiant que tout est bien conforme aux règles de la biomécanique : les articulations répondent à une mécanique bien précise (les axes et les amplitudes doivent être respecté s) et le moindre défaut de concordance ou de cohérence risque d'avo ir des répercu ssions sur l'articulation elle­ même , mais peut également avoir des conséquences à distance .

• Le diagnostic: l'ostéopathe proc ède alors à un certain nombre de tests de mobilité et de motilit é afin d'é tablir son diagnostic et ainsi définir la lésion ostéopathique.

Certains de ces tests sont communs à la pratique médicale traditionnelle , d'autre s propres à l ' ostéopathie .

Bien que la plupart s'appuient sur des connaissances biomécaniques , quelques-uns font appel à la capacité de perception du praticien ainsi qu'à la «sagesse des tiss u s " (approche originale quoique subjective résumée par cette phra se d'un ostéopathe américain, Rollin E.

Becker :«seu ls les tissus savent») : le thérapeute effectue une palpation afin de détecter d'éve ntuelles perturbation s cutanées, musculaires ou ligamentaires survenant à distance dans le territoire nerveux correspondant à l'étage vertébra l atteint.

• Le traitement : Le diagnostic établi, le praticien commence le traitement proprement dit en utilisant les techniques de l'ostéopathie structurelle, viscérale etfou crânio-sacrée.

L'OSTÉOPATHIE STRUCTURELLE Considérée comme l'ostéopathie traditionnelle car la plus ancienne (c'est John Martin Littlejohn qui, le premier , a décrit la physiologie mécanique de la colonne vertébrale), l'ostéopathie structur elle s'intéresse de façon spécifique à la structur e osseuse, et l e plus souvent aux vertèbres.

• Les vertèbres sont les composan tes de la colonn e vertéb rale qui est l 'axe de soutien du corps.

Sur cet axe, sont insérés des muscles , des ligaments et sont fixés des viscères.

Cet ensemb le, selon les principes ostéopathique s, est en interdépendance .

La colonne vertébrale est également la gaine protectrice de la moelle épinière .

Entre chaque vertèbre, une racine nerveu se sert de conducteur à la transmi ssion d'informations pouvant aboutir à des zones corporelles très é lo ignées.

Une lésion vertébrale peut donc avoir des conséquences sur différentes parties du corps.

• Le prat icien intervient sur la vertèbre pour la forcer en sens inverse ou oppo sé à sa lésion .

Il fait « craquer " les articulations (le son émis lors de ce craquement peut parfois être impressionnant , bien qu'indolore).

C'es t la technique du cracking: l'ostéopathe, grâce à une force appliquée à bon escient (le thrust) , provoque par la rapidité et l a spécificité de son geste, un réfle xe qui, à plus ou moins long terme , permettra une récupération de la mobilité articulaire et la cessation de la douleur.

• t:ostéopathe ne force jamais les articulations au-delà de leurs limites physiologiques .

Une manipulation forcée, douloureuse ou répétitive peut devenir dangereuse pour l'organisme .

L'OSTÉOPATHIE VISCÉRALE Grâce aux tissus qui l'entourent (les séreuses), le viscère en bonne santé est mobile .

Ce mouvement viscéral dépend de plusieurs systèmes : -le système nerveu x central (qui gère la motricité des structures contenant les viscères, à savoir le crâne, le thora x et l'abdomen ), - le systè me nerve ux autono me (qui gère les automatismes tels que les battements du cœur ou les mouvements pulmonaires lors de la respiration par exemple), -l'état de la structure qui le contient, -le Mouvement Respiratoire Primaire , -le mouvement du diaphragme (muscle mobile lors de la respiration , séparant le thorax de l'abdom en).

• Si le viscère adhère, pour une raison quelconque , à une autre structure et perd cette mobilité , une pathologie fonctionnelle peut apparaître.

• Que les v iscères lésés se situent dans la cavité thoracique (cœur ou poumons ), dans la cavité abdominale (foie, reins, pancréas , estomac, rate, côlon, vésicule biliaire , intestin grêle) ou dans l e petit bassin (utérus , trompes, ovaires, vessie), le but de l'ostéopathe sera, dans la mesure du possib le, de redonner à ces viscères leur mobilité perdue .

Pour cela, le praticien recherchera les organes fixés, établira une relation entre ces organes et les ligaments qui les maintiennent , les fascias dont ils dépendent et les segments vertébraux qui gèrent leur innervation.

Il interviendra ensuite par pression s et étirements dou x à travers la peau pour le thorax et l'abdomen et par voie géni tale ou rectale pour les viscères du petit bassin.

L'OSTÉOPATHIE CMNIO·SACRÉE Un des élèves de Still, William Garner Suther land (1873 -1954 ), révolutionne l'ostéopathie vers 1900 en faisant une découverte fondamentale (bien qu'encore controversée aujourd'hui ) : les différents os du crâne ne sont pas fixes, comme on le croit jusqu 'alors, mais mobiles .

Suture squamosale Os pariétal Suture Corpsde la occipitomastoidienoe zygoma ticotempora le mandibule Observant l'importance des surfaces articulai res existant entre les os du crâne ainsi que la morphologie particulière de leurs sutures (imbrications en dents de scie), Sutherland s'aperçoit que, même après que tous les os du crâne sont soudés (à 50 ans ou plus ), ils conservent une flexibilité naturelle en raison de leur teneur en eau.

L a grandeur des déplacements est relativement faibl e mais leur conjugaison donne à l'ensemble un mouvement global perceptible à une main entraînée.

• Ce mouvement possède un rythme propre d'environ 10 à 12 battements par minute .

le MRP ne fondionne bien que lorsqu'il réunit dnq conditions : - Les mouvements inhérents au cerveau -La fluctuation du liquide céphalorachidien -Une bonne harmonie dans les tensions réciproqu es des membranes (« dure-IMre ») crânienne et rachidienne Dure-mère Artère -La mob ilité des os du crâne -La mob ilité des os du sacrum (os du bassin en liaison avec le crâne par l 'intermédiaire de la dure-mère) l'ostéopa the libère également certaines tensions situées au niveau des os du crâne .

Aprè s vérification du sacrum et des membranes , il s'assure du bon fonctionn ement et de la bonne propagat i o n du Mécanisme Respirato ire Primaire .

LA RÉACTION AU TRAITEMENT Le traite ment ostéopathique entraîne des réact ions : la réaction immédiate est, la plupart du temps, un sentiment d'apaisement de la douleur .

Toutefois , dès le lendemain , le patient peut ressentir une aggravat ion passagère 1--------------l des symp tômes douloureux , un état lE MÉCANISME RESPIRATOIRE PRIMAIRE 9 .cdpital ,' de fatigu e, etc.

Ces inconvénients disparais sent généralement après quelques jours et sont certainement liés à la réact ion inflammatoire déclenchée par le mouvement manipulatif forcé lors de la « normalisat ion ».

• Lorsque le traitemen t n'apporte pas le soulagement espéré, on parle de réaction « négative », qui peut être due au praticien comm e au patient.

Ces réact ions négativ es sont t outefoi s assez rares et ne remettent pas en cause l'efficacité de l'osté opathie .

Médecine à la fois fonctionnelle et préventiv e, l'ostéopathie est complém entaire de la médecine traditionnelle.

Il n'y a pas de superposition, de concu rrenc e ni de double usage.

Seule une heureuse complém entarité doit les relier 1--------------l entre elles.

On l'appelle le Mécanisme Respiratoire Primaire (MRP ).

Il peut se ressentir dans n'importe quelle zone corporelle .

Lorsque le rythme du Mécanisme Respiratoire Primaire est perturbé, c'est que l'une de ces cinq conditions n'est pas respectée, ce qui peut provoquer des symptômes tels que maux de tête , sinusites, douleurs oculaires, etc.

• Le but du praticien est alors de rétab lir un rythme équilibré du MRP .

Pour ce faire , il pose ses mains sur la tête du patient et accompagne la fluctuation du liquide céphalo rachidien.

Par palpations et pressions légères, CAUSES D E RÉACTION NÉGATIVE • dues au praticien : -Examen inadapté du patient -Manque de connaissance théorique et pratiq ue -Manque de communication -Manipul ation excessive -Erreur de diagnostic • dues au patient : -Mauvaises expériences avec d'autres praticien s - Réponse s subjectives et disproportionnées à la douleur -Instabilit é articulaire -Présence d 'une contre-indication inconnue -Cause s non décelée s d'une pathologie. »

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