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PETROLE ET GAZ NATUREL (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 08/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

roches afin d'évaluer la profondeur du gisement. Proche de celle-ci, la méthode acoustique repose sur l'analyse des ondes sonores.

 

La méthode gravimétrique est fondée sur l'observation des variations de l'attraction terrestre en fonction de la nature du sous-sol. La méthode magnétique repose sur l'étude des variations du champ magnétique terrestre. La méthode électrique analyse la résistance de la roche au passage d'un courant.

 

La méthode chimique recourt à l'étude des marqueurs biologiques contenus dans des carottes de sondage, par comparaison avec des échantillons déjà répertoriés.

Plus de la moitié des réserves connues de pétrole se situent au Moyen-Orient. Le Canada, qui produit moins de 100 milions de t de pétrole par an, possède toutefois les deuxièmes plus importantes réserves connues, après l'Arabie Saoudite, avec

 

24 400 millions de t. Par ailleurs, l'Irak, qui n'atteint pas actuellement son niveau normal de production en raison du conflit qui l'agite, dispose des quatrièmes réserves mondiales avec 15 690 millions de t.

 

D'autres zones de réserves potentielles sont prometteuses, en dehors du Moyen-Orient, comme la Russie,

 

le golfe de Guinée, le Brésil, le golfe du Mexique ainsi que la mer du Nord et la mer de Barents.

 

Les réserves permettent d'envisager une cinquantaine d'années de consommation, au niveau actuel.

 

Au niveau européen, la Norvège possède la moitié des ressources européennes en hydrocarbures.

 

Elle ne représente que 1 % des réserves mondiales mais elle exporte 90 % de sa production pétrolière. La mer du Nord et la mer de Barents sont des zones à fort potentiel pétrolier où ont lieu de nombreuses prospections.

« Elle contribue à la remontée des déblais, au refroidissement et à la lubrification du trépan ainsi qu'à la consolidation du puits, par l e dépôt d'une couche d'argile sur les parois de celui-ci.

• La profondeur moyenne des puits est un peu supérieure à 1 700 m .

Le forage le plus profond est celui de Saatly, en Azerbatdjan : il atteint 17 400 m.

• Le forage en mer -ou off-s hore - a été inauguré à la fin du XIX ' siècle, mais il ne se pratique de façon courante que depuis le milieu du xx• siècle.

• Les plates-formes pétrolières sont de plusieurs types .

Certaines sont fixes , bâties sur pilotis , ce qui les rend vulnérab les aux tempêtes.

Elles sont utilisées pour des forages peu profonds réalisés dans des eaux abritées.

Les autres plates-formes sont mobiles , qu'elles reposent sur les fonds marins sans y être fixées comme les plates ­ forme s submersib les ou auto-é lévatrices, ou qu'elles soient ancrées par des câbles ou par des systèmes de ballasts immergés comme les plates-formes semi-submersible s ou flottantes.

Ce dernier type d'installation permet les forages de plus grandes profondeurs , sous des centaines de mètres d'eau.

• Le coût d'un forage off-shore est en moyenne quatre fois plus élevé qu'un forage terrestre .

• Seuls lO % du contenu d'un gisement sont récupérés par décompression naturelle .

Le reste est extrait par pompage ou par injection dans le puits d'un fuide qui ne se mélange pas avec le pétrole comme de l'eau ou du gaz.

• Les taux actue ls d'extraction ne sont en moyenne que de 30 % : ainsi, pour chaque baril de pétrole extrait, deux barils restent au fond du gisement.

• Le gaz naturel est également extrait par forage du sous-so l terrestre ou océanique.

La méthode utilisée dépend de la profondeur du gisement.

• Le gaz naturel sort du puits sous pression.

Du matériel de pompage est toutefois utilisé afin d'améliorer le rendement de l'exploitation.

PRODUCTION ET RÉSERVES • Les gisements de pétrole et de gaz naturel sont nombreux à travers le monde.

Toutefoi s, certaines zones géographiques spécifiques concentrent les gisements et les réserves supposées.

LE PÉTROLE • Les trois premiers pays producteurs mondiale annuelle.

mondiaux de pétrole brut sont l'Arabie saoudite , la Russie et les États-Unis .

Ils totalisent plus du tiers de la production • Plus de la moitié des réserve s connues de pétrole se situent au Moyen -Orient.

Le Canada, qui produit moins de lOO milions de t de pétrole par an, possède toutefois les deuxièmes plus impo rtantes réserves connues, après l'Arabie saoudite, avec 24 400 millions de t.

Par ailleurs, l 'Irak, qui n'atteint pas actuellement son niveau normal de production en raison du conflit qui l'agite , dispose des quatrièmes réserves mondiales avec 15 690 millions de t.

• D'autres zones de réserves potentielles sont prometteuses , en dehors du Moyen-Orient , com m e la Russie, le golfe de Guinée , le Brésil , le golfe du Mexique ainsi que la mer du Nord et la mer de Barents.

• Les réserves permettent d'envisager une cinquantaine d'années de consommation, a u niveau actuel.

Au niveau européen, la Norvège possède la moit ié des ressources européennes en hydr ocarbures.

Elle ne représente que 1 % des réserves mondiales mais elle exporte 90 % de sa production pétrolière.

La mer du Nord et la mer de Barents sont des zones à fort potentiel pétrolier où ont lieu de nombreu ses prospections .

LE GAZ NATUREL • Les trois premiers pays producteurs de gaz naturel -la Russie, les États -Unis et le Canada -, qui sont aussi les trois pays les plus étendus au monde , totalisent à eux seuls 50 Ofo de la production mondiale totale.

• La Russie est aussi le pays dont les réserves connues sont les plus grandes .

Avec l'ense mble des pays du Moyen­ Orient ils totalisent près des trois quarts des réserves mondiale s de gaz naturel.

• En se fondant sur un maintien des niveaux actuels de production, les réserves de gaz naturels connues seront épuisées d'ici soixante à soixante-dix ans.

LA DÉFENSE DES INTÉRÊTS DES PAYS EXPORTATEURS • Avant la Seconde Guerre mondiale , l es compagnies pétrolières , principalement américai nes, exploitent de grandes concessions, se contentant de verser des royalties aux pays propriétaires du sous-sol.

En 1948, le Venezuela obtient de la part des compagnies concessio nnaires le partage des revenus issus de l'exploitation pétrolière.

L'Arabie saoudite parvient à un accord semblab l e l'année suivante.

• En 1949, le Venezuela propose e n vain à six pays du Moyen-Orient de se regrouper au sein d'une même orga nisatio n .

• En 1951 , le Premier ministre iranien , Mossadegh , nationalise l'exploitation des gisements pétro liers dans son pays après que I'Anglo-lranian Oil Company a refusé le partage des revenus avec le gouvernement.

Il est renversé deux a ns plus tard avec l'aide du Royaume­ Uni et des États-Unis .

• En 1959 est créée au Caire une Commis sion consu ltative du pétrole chargée d 'aider les pays producteurs et les compagnies pétrolières à fixer les prix.

Tout efois, la part de revenus accordée aux pays producteurs continue de diminuer.

PIINCIPAUX FLUX MONDIAUX DE PtraolE ET DE GAZ NATUREL {laM) Canada ~ États-Unis ~ li' Mexique ..

Exportations de gaz naturel (en milliards de rn'} ~ Exportations de pétrole (en millions de 1) • En 1960 , le Venezue la, l 'Iran, l'Irak, l'Arabie saoudite et le Koweït fondent l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dont le siège est installé à Vienne.

Cette organisation intégrera progressivement de nouveaux membres ; certains la quitteront au bout de quelques années.

L'OPEP compte aujourd'hui onze pays : les cinq pays fondateurs, le Qatar (entré en 1961 ), l 'Indonésie et la Libye (1962 ), l'Algérie (1969), les Émirats arabes unis (1971 ), le Nigeria ( 1971), l'Équateur (de 1973 à 1992) et le Gabon (de 1975 à 1996).

• Décidée au lendemain de la guerre du Kippour, en 1973 , la forte hausse des cours du pétrole contribue à rentabiliser des gisements qui ne l'étaient pas lorsque le prix du baril était moins élevé.

De nouveaux producteurs apparaissent alors sur le marché .

Ce dernier devient abondant et les prix baissent.

• L'OPEP pein e à élaborer une politique comm une .

Les conflits internes , qui s'ajo utent à la concu rre nce de nouveaux pays producteurs , l'empêchent de définir une stratégie efficace : ni les prix ni les quotas ne sont durablement respectés.

Avant la crise pétrolière de 1973, la part de l'OPEP dans l'ensemble des exportat ions était de 60% ; elle n'est plus aujourd 'hui que de 40 •!o.

• Il existe également une Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP ) créée en 1968 et une Association des producteur s de pétrole africains (APPA ) fondée en 1987, toutes deux indépe ndant es de l'OPEP.

LA CIRCULATION DES HYDROCARBURES • Les route s maritime s et les installations fixes utilisée s pour tran sporter les hydrocarbures représentent des enjeux essen tiels des relations géopo litiques.

Les intérêts des pays exportateurs et des pays consommateurs sont é troit ement liés.

Les premie rs doivent garantir la sécurité des infrastruct ures de production et les seconds celle de leurs approvisio nnements.

LE PÉTROLE • Les modes de transport du pétrole brut sont de deux types : 62 Ofo des exportations mondiales se font par voie maritime et 38 Ofo par oléoduc ainsi que par voie ferrée ou routière .

• La moitié du pétrole convoyé par route maritime part de la région du Moyen-Orient.

Les destinations principales sont le Japon via le détroit de Malacca , les États-Unis et l'Europ e via le cap de Bonne-Espérance ou le canal de Suez.

sur les océans_ Ils sont classés e n fonction de leur tonnage .

Les pétro liers côtiers ont une longueur maximale de 205 rn et un tonnage inférieur à 50 000 tpl (tonnes de port en pétrole] lourd) ; les Afra max 245 rn et 80 000 tpl ; les Suez-Max 285 rn et 160 000 tpl ; les Very Large Crude Carrier (VLCC) 350 rn et 300 000 tpl ; les Ultra Large Crude Carrier (ULCC) 415 rn et plus de 300 000 tpl.

La capacité des plus grands pétroliers atteint 550 ooo tpl.

• Les oléoducs- pipeline en anglais­ sont des conduites enterrées o u non -parfois sous-marines -destinées au transport du pétrole .

L'acheminement du pétrole à l'intérieur de la conduite résulte de l'action de stations de pompage réparties tout au long de l'installation .

Le premier o léoduc a été mis en service en 1863 en Pennsylvanie .

• Les oléoducs mesurent plusieurs centaines de kilomètres .

L e plus long -2850km­relie les puits de l'Alberta, au Canada , à Buffalo , aux États-Unis.

Celui qui relie Fos-sur-Mer (B o u ches-du-R hône) à Karlsruhe, en Allemagne , mesure 1 796 km.

• L'acheminement du pétrole par oléoduc est relat iveme nt sûr et représente le moyen de transport le moins onéreux .

Il ne peut toutefois remplacer totalement le transport maritime .

La sécurité de l'approvisionnement , tout d'abord , est étroiteme nt subordon née à la situation régnant dans les pays traversés .

Ainsi, le tracé des o léoducs destinés à transporter le pétrole produit dans la région de la mer Caspienne vers la mer Méditerranée pose des problèmes liés à 11nstabilité- voire la situation de guerre -qui caractérise nombre de pays du Caucase.

D'autre part , le transport du pétro le par oléoduc n 'a pas la souplesse du transport par voie maritime en raison du caractèr e fixe des installations.

LE GAZ NATUREL • Le gaz naturel est transporté par gazo ducs ou par méthaniers .

• Souterrains ou sous-marins, les gazoducs transportent le gaz sous p ression grâce à des sttdions de compression insta llées le long des cana lisations.

• Le transport par méthaniers est plus o né reux.

Le gaz est transporté sous forme liquéfiée, à une température de- 160 •c, ce qui réduit de 600 fois son volume.. »

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