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Quels sont les processus qui mènent à la déviance?

Publié le 12/05/2024

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« Grand oral- SES PB : quels sont les processus qui mènent à la déviance ? D'après l'INSEE, les violences sexuelles enregistrées par les services de police et de gendarmeries ont augmenté de 33% en 2021 par rapport à 2020.

Ainsi nous pouvons dire que la déviance désignant tout type de comportements non conforme aux normes en vigueur à l'intérieur d'un groupe ou d'une société donnée est présente dans nos sociétés actuelles.

Nous pouvons alors nous interroger sur les processus menant à la déviance.

Nous verrons d'abord que la déviance peut s'expliquer par des transformations de la sociétés, à des parcours de vie.

Puis nous verrons que la déviance serait causée par l'étiquetage et la stigmatisation.

Ce choix de sujet m'a paru évident quant à mon projet professionnel Tout d'abord, la déviance peut être dû à une transformation de la société ou à un parcours de vie. En effet, la déviance peut être favorisée par une confusion ou une contradiction dans les normes sociales ou encore à une perte de leur influence.

Ce phénomène s'observe lors de transformation de la société assez brutales.

A la suite de ces transformations de la société, les individus ne savent plus comment se conduire, se comporter étant donné l'absence de lignes directrices éthiques, ils perdent leurs repères. On dit qu'il y a une perte de cohésion sociale.

Pour désigner ce phénomène d'affaiblissement des structures qui entretiennent l'adhésion des individus aux normes et aux valeurs de la société, on parle en sociologie d'anomie, un concept développé par Durkheim et repris par Merton et Parsons Par ailleurs, la déviance peut être du à des facteurs sociaux économiques, culturels liés aux individus et à leur parcours de vie.

Ces facteurs peuvent rendre difficile l'intégration sociale et peut ainsi amener les individus à avoir des comportements considérés comme déviant étant donné qu'ils ne peuvent s'imprégner des normes et valeurs de la société au travers d'interactions sociales, la perte de contrôle social informel pourrait également décourager les individus à adopter les normes et valeurs en vigueur à l'intérieur de la société Dans les années 60, des auteurs rattachés à la tradition sociologique de l'interactionnisme remettent en cause la définition traditionnelle de la déviance, C'est à dire qu'ils trouvent d'autres explications moins classiques, la déviance se construirait par rapport à la façon dont l'individu est perçu par les autres: ils estiment que ce n'est pas la transgression de la norme qui constitue la déviance, mais le processus d'étiquetage dont font l'objet les individus d'après Howard BECKER.

Selon cette théorie, pour être qualifié de déviant, il faut être étiqueté comme tel par rapport aux autres.

Cela implique qu'une simple supposition sur un individu peut suffire à étiqueter un individu comme tel. Becker développe également le concept de carrière déviante qui peut mener à un processus d'exclusion sociale.

La déviance apparaît alors comme un processus avec différentes phases.

Dans un premier temps, la norme sociale est transgressée, puis la personne est étiqueté comme étant déviante, enfin l'individu intègre un groupe de personnes déviantes partageant les mêmes normes et valeurs De ce fait, ce processus peut mener à la déviance de manière permanente : un individu ayant fait un seul acte déviant peut se retrouver à devenir déviant constamment à cause de la façon dont il est perçu, cette vision de lui le poussera à s'enfermer dans cette identité D'après Erving Goffman, c'est la stigmatisation qui peut entraîner la déviance.

En effet, le stigmate engloberait la personne à partir d'une caractéristique plus ou moins dissimulable.

Pour Goffman, il se construit à travers l'identité sociale virtuelle.

Ainsi, lorsque l'écart entre identité sociale réelle et l'identité sociale virtuelle devient significative, on parle de stigmatisation.

Dès lors, ce ne sont pas les caractéristiques de la personne qui créent le stigmate mais l'interaction avec les autres.

Ils peuvent être instrumentalisés pour discréditer un individu et provoquer l'imposition d'une identité déviante. Pour conclure, nous pouvons dire que les processus menant à la déviance sont pluriels.

La déviance peut être ainsi du à des transformations de la société, à des parcours individuels de vie, à l'étiquetage pouvant conduire jusqu'à la carrière déviante ou encore à la stigmatisation d'après les théories que nous avons étudiées.

Enfin, nous avons observé que ces théories évoluaient dans le temps, en fonction des auteurs et des mouvements de pensés questions anticipées : données enregistrées à partir de la police et de la gendarmerie et complétées par des enquêtes de victimation (on demande aux personnes enquêtés si elles ont été victime de différentes formes de délinquance et permettent d'avoir une meilleure mesure des actes délinquants qui n'ont pas été découvert par la justice), afin de réduire le chiffre noir (écart entre délinquance réelle et la délinquance légale enregistrée par les stat des admi de justice hausse des déclarations des faits anciens, donc à nuancer, pas forcément une réelle augmentation mais un sujet qui devient de moins en moins tabou (metoo) Théorie de la socialisation suggère que les individus apprennent des normes et des valeurs de leur société par le biais de l'interaction sociale.

La théorie de la pression des pairs suggère que que les pairs peuvent influencer les comportements déviants chez les jeunes.

La théorie du conflit de valeurs suggère que les individus peuvent être confrontés à des situations où ils doivent choisir entre des valeurs contradictoires, ce qui peut mener à la déviance.

La théorie du contrôle social suggère que les individus sont moins susceptibles de se livrer à des comportements déviants s'ils ont des liens sociaux forts et s'ils sont surveillés par des instituions sociales Howard Saul Becker = sociologue américain et professeur d'uni né le 18 avril 1928 à Chicago, s'inscrit dans le courant de l'interactionnisme symbolique, influencé par Durkheim, Blumer, Hudhes... Auteur de Outsiders (1963) et Les Mondes de l'art (1982) interactionnisme symbolique : Théorie sociologique qui met l'accent sur le rôle des symboles ds la com et l'interaction sociale.

Selon cette approche, les êtres humains interagissent en utilisant des symboles (mots, gestes, expressions faciales) pour communiquer et donner du sens à leur environnement social. Les symboles sont mémorisés, construits et utilisés ds les interactions sociales, ce qui permet de former des significations communes et de construire une culture commune.

L'interactionnisme symbolique considère que les identités sociales sont construites à travers de interactions sociales et la manière dont les autres perçoivent et attribuent des significations à leurs actions et comportements. Enfin, cette théorie sociologique souligne le rôle actif de l'individu dans la construction de sa propre réalité sociale. supposition d'une dépendance à l'alcool Erving Goffman = sociologue et linguiste américain d'origine canadienne, Il a été enseignant en uni, né le 11 juin 1922 à Mannville ouvrage.... »

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