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TPE: La Belgique, un pays menacé de partition par les différences sociales et culturelles entre Wallons et Flamands

Publié le 21/08/2012

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 Tout cela continue en 1980, quand on commence à distribuer tout un tas de compétences aux communautés et aux régions, ce qui fait ça de moins à gérer pour l’État fédéral. Les compétences sont ensuite renforcées progressivement, comme en 1988 quand l’enseignement est « communautarisé «. Depuis, les choses avancent progressivement, et une des stratégies essentielles des flamands consiste à faire encercler Bruxelles par des communes flamandes, puis à grignoter de l’espace sur Bruxelles même, comme on le constate par exemple dans le Nord de la ville (Laeken, Evere…).    On continue la régionalisation en 1993, quand on sépare le Brabant Flamand du Brabant wallon, qu’on augmente encore les compétences régionales et communautaires (à nouveau renforcées en 2001), et qu’au final on transforme la Belgique en État fédéral.  -  Le cas de l'arrondissement Bruxelles-Hal-Vilvorde: la chute du gouvernement    La chute du gouvernement (22 avril 2010)    La querelle entre Flamands et Wallons sur l'arrondissement Bruxelles-Hal-Vilvorde avait fait chuter le gouvernement. Certains responsables Belges craignaient même une "crise de régime".  Le jeudi 22 avril 2010. En cause de cette chute: La Flandre réclame depuis longtemps la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde, mais les partis francophones s'y opposent: ils sont soucieux des droit des francophones habitant en Flandres et vers Bruxelles. Les deux communautés s'opposent aussi sur une réforme qui devait améliorer le système fédéral.  Les différents partis flamands ont en faite fait pression sur le gouvernement pour qu'il démissionne (et notamment sur le premier ministre M. Leterme)

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« a) Sur le plan social Le problème de la Belgique, c'est que ses citoyens n'ont presque plus grand chose en commun.

Sur ses 11 millions d'habitants, environ 60% parlent néerlandais etvivent majoritairement en Flandres tendis que 40% parlent Français et vivent généralement en Wallonie.

On trouve également une minorité de germanophone, établitsurtout sur la partie orientale de la Flandres.

Ils ne lisent pas forcément les mêmes journaux, il semble qu'ils ne regardent pas non plus les mêmes films, qu'ilsn'écoutent pas les mêmes musiques et qu'ils ne rient pas des mêmes blagues.

En résumé, on constate une nette séparation social entre les régions b) Sur le plan économique Le commerce international qui se développe à la fin du XIXe siècle profite aux Flamands et à ses ports (Zeebruge par exemple) alors que la Wallonie, dontl'économie était avant tout bâtie sur les industries lourdes et l'exploitation du charbon, est durement touchée par les conséquences de la crise de 1929.

D'autre part,entre les deux guerres mondiales, des épisodes isolés accroissent le fossé entre les deux communautés.

A partir de 1930, le gouvernement central décide ainsid'instaurer l'emploi exclusif du néerlandais en Flandres et du français en Wallonie dans l'administration et les écoles. Commentaire: -Le taux de chômage sur l'ensemble de la Belgique est en baisse de 0,5 point soit -5,95% de 2005 à 2009.

En 2011, le taux de chômage est de 6,7%soit une baisse de 15% par rapport à 2009 qui était de 7,9%. Commentaire: La Belgique se classe dans les pays où il y a un chômage fort à l'échelle européenne mais pas critique comme l'on trouve actuellement en Espagne, enGrèce ou en Irlande... Commentaire: On constate que la Flandre offre plus d'emplois que la Wallonie, le PIB produit par la région Flamande est beaucoup plus important (113910 millionsd'€) que celui de la Wallonie (70825,6 millions d'€) soit 83,91% de plus pour la Flandre.

En effet, la région Flamande est beaucoup plus tertiarisé que la Wallonie,ce qui explique cette grande inégalité. c) Sur le plan démographique ---> En 2010 Commentaire: La Wallonie compte 3,414 millions d'habitants pour 19052 € de PIB/Hab.La Flandre dispose de 6,078 millions d'habitants pour 26194 de PIB/hab.On constate donc que la Flandre dispose presque de 2 fois plus d'habitants aujourd'hui pour un PIB supérieur à 1,37 point que la Wallonie.

La partie germanophonecompte environ 75 700 habitants soit 0.7% de la population totale de la Belgique (10 879 159 en 2011).On remarque donc deux régions dominantes au sein de la Belgique avec une petite partie germanophone qui se situe à l'est de la Wallonie.

Mais de plus de ces troisrégions, la Belgique a une capitale très spéciale.

En effet, la Région bruxelloise est la seule à être organisée de façon bilingue, même si elle accueille en majorité desfrancophones alors qu'elle est situé en territoire flamand. --> En 2010 Presque tout différencie entre la Wallonie et la Flandre.

Que ce soit au niveau culturel, économique mais aussi de leurs histoires ... II] Ces différences entraînent des désaccords, et donc de nombreux conflits et provocations 1) Les désaccords entre la Wallonie et la Flandre : la différence linguistique entraîne des tensions et voir une rivalité entre la Wallonie et la Flandre a) les premières tensions Le premier désaccord est survenue au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.

Les flamands étaient mécontents que les Wallons est collaboré avec les Nazis En 1962, les tensions communautaires et linguistiques allant crescendo, le Parlement vote une série de lois qui finissent par fixer en 1967 les frontières linguistiqueset séparent la Belgique en une communauté francophone comprenant Bruxelles, une communauté néerlandophone et une communauté germanophone (la plus petiterégion, environ 70.000 personnes).Pour Bruxelles, on décide que les 19 communes composant la capitale seront une région « bilingue », malgré que la ville soit largement francophone. On crée le concept de « communes à facilités » pour six villes revendiquées par les flamands à la périphérie bruxelloise.

Ce terme « facilités » visent lesfrancophones, qui signifie qu'ils doivent avoir accès à l'administration, l'enseignement dans leur langue.

De plus, on ferme toutes les écoles francophones de Flandre,et seuls les enfants dont les parents vivent dans des communes à facilités peuvent s'inscrire dans les écoles francophones de ces communes. A ce moment, les flamands étaient très pressés de figer la frontière linguistique : en effet, Bruxelles était devenue clairement francophone, et sa périphérie tendait à ledevenir. b) Les tensions entre la Wallonie et la Flandre-L'exemple de Louvain la Neuve Louvain la Neuve doit sa création aux querelles linguistiques qui secouèrent la Belgique dans les années 1960.

C'est en effet suite à la volonté de la communautéflamande de voir les étudiants francophones quitter l'université de Louvain : Dans les années soixante, néerlandophones et francophones étudiaient ensemble à l'Université Catholique de Louvain.

Mais quand les étudiants néerlandophones sesont mis à hurler « walen buiten ! » (les Wallons dehors) à Anvers et dans les rues de la cité étudiante, la direction de l'université a fini par supprimer la sectionfrancophone, obligeant les francophones à plier bagage en 1967 et à créer une nouvelle université, un peu plus loin à Louvain La Neuve. Petit à petit, les Flamands ont commencé à dire qu'ils ne voulaient plus payer pour les wallons.

Les Flamands ont même employés le terme "fainéant" pour qualifierles Wallons car leurs taux de chômage augmentait considérablement alors que le chômage flamand était en forte baisse.

De ce fait, on a séparé les systèmeséconomiques tout en aménageant quelques transferts (par exemple, la Wallonie continue de fournir la Flandre en eau presque gratuitement).. »

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