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TPE: Les Soins par les herbes

Publié le 28/08/2012

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On désigne par phytothérapie, ou médecine par les plantes, l'utilisation des plantes pour traiter les affections. C'est une méthode curative très ancienne qui a constitué pendant des siècles le principal moyen pour lutter contre les maladies.

« la quinin e, un al caloïde fébrif uge inco lore, inodore e t au goû t amer, particuli ère men t efficace dans la lutt e contre le paludisme e t l a ma laria.

Les racines et l es feuilles de la belladon e (Atropa bel/adonna) conti e nnent de l'a t ropine , un a lcaloïd e antispasmodique , analgésique et narco­ tique tr ès toxiqu e.

Cependant , les ophtalmol o­ gis tes du monde en tier l'util i sent à petit e dos e pour son effet m ydriatique (c'es t-à-dire qui pro­ voque une dilat a tion de la pupille ) afin de pou voir e xamin e r l e fond de l'œi l de leurs patients.

Il y a d es centaines d'années , lorsque des pupill es très dil a tées é ta ie nt à la mod e, les femm es utilisa ie nt la b e lladonn e, dans des dosages très soigneusemen t contrô lés, afin d'être p lus séduisantes.

On tir e de la rhubarb e o fficina le (Rheum offici­ nalis) une poudr e amère utilisée comme laxa tif et purgatif.

C hampi g non nuisibl e, l'ergot d e seigle f o urnit l'ergotamin e, un m é dicam ent vasoco nstric­ t e ur uti lisé pour stopper le flux de sang lors d e l' acco u ch e m e nt et pour sou lager la migr aine.

L a pervenche de Madagas car (Vi nca rosea) contient des alcaloïdes trait ant la ma ladie d e Hod­ gkin et une le u cém ie spéc ifique a u x e nfant s.

La digitale pourprée (Digitali s purpurea) , dite gant de Notre-Dame ou queu e-d e-loup , est une h e rba cée vénéneuse dont on tir e un poi son vi o- Une page extraite de l'édition de 1805 .....

de l'Herbier complet du médecin anglais Culpeper, dont les remarquables travaux font encore office de référence aujourd 'hui.

lent, la digitaline , qui , adm inistré sur ordonnance médi cale, tr aite l es affections card i aques.

Ses fe u ill es ont, e n e ffet, des vertus cardio to niqu es.

L e pavot , du genre Pap aver, conti en t de l'o pium , un na rco tiqu e composé de nombreux alcaloïdes , dont la codéïne , la thébaïn e e t la mo r­ phin e, un pui ssa nt an al gés ique (c'es t -à-dire qui s topp e la doul e ur ), d ont est tirée l'héro ïne.

Les plant es de la fami lle des sola n acées (co mm e la m andr ago re , par exe mpl e) fourniss ent la scopolamine , un a lcaloïde voisin de l'atropin e, utilisé comm e hy pnotiqu e et a ntispasmodiqu e e n cas de contra ctions gas tro-intestinales.

L'alcaloïd e principal de la fe uille de la coca (Erythroxylon coca) est la coca ïne que l'on utili se en m éd ecine comm e s timul ant et exc itant m ais aussi comm e a nal gés ique (c'es t-à-dir e qui dimi­ nue ou s upp rime la douleur).

C'es t éga lemen t une drogue consid érée comme dur e.

Diverses plantes du genre St1ychnos contien­ n ent du curar e.

Les Indi ens d'A m ériqu e du Sud endu isaient les po int es de leurs flèches de cet "' ~ "' - -==~-- ~~~......,..§: a lcaloïde afin de para lyse r leurs proi es.

En théra­ peutique , le c urar e sert désormais d 'anes thésiant lors des intervention s chirurg icales.

L'herbori sterie moderne Un her bo riste utili se de préférence la plante e ntière ou un ou plu s ie urs de ses constituants (la tige , la fleur , les racin es o u l es fe uill es).

Quelques remèdes nous sont famili ers et peuvent s'app li­ quer sans aucu ne préparation.

Par exe mple , sucer des clous de g ir o fle sou lage le mal d e dents et frot­ t e r des fe uill es d e patience (Rumex) apa ise les démangeaisons prov oquées par les orties (Urtica).

Les tisanes de ho ublon , de salsepare ille ou d'o rtie pris es à jeun soula gent l'eczéma; le bulbe de l a colc hiqu e contie nt la colc hinin e, très active au débu t des cr ises de goutte ; les g ra i nes de la pri­ m evè r e (Œnothera) sont efficaces con tre la polyar­ thrit e et l es ma ladie s cardi a- vascu laires ; l'a il (AIIium satiuum) fait baisser le taux d e c hol estéro l, épa issit le sang e t cons titu e un a ntibi otiq u e l ége r; la racine d e valérian·e (Va leriano officinalis) , effi­ cace contre l' ins omnie , poss ède une lége r e ffet tranquillisant et agit sur le sys tème nerveux cen­ tral.

Les h erborist es peuven t éga le m e nt prescrir e div ers t h és que l'on prépare en f aisant infu ser des fleurs o u des fe uill es dans l'eau bouillante .

L e thé à la m enthe, par exe mple , sou lage des indi ges ­ tions et des gaz , al ors q ue le thé aux fleurs de camom ill e est efficace contre les crampes d'esto ­ m ac e t apa ise les ulcères douloureux.

En Fra nce, le mé tier d' herboriste est régle ­ m e nté depuis le Consu la t (lo i du 21 germin al an Xl) par l'attributi on d'un ce rtifi cat d'ap titud e national.

Cependant , aucun diplôme d'herborist e n'a été d éli vré depu is 1 941.

Les presc ripti ons sont fa it es par les médec ins e t l es préparations exéc uté es par les pharmac iens.

En effet, les h erbor istes délivr ent uniqu em e nt des he r bes sèches.

Selon un décret du 15 juin 1949 , vingt-neuf pla ntes m édicinal es peuvent , en outre, êtr e commercialis ées e n ven te lib re , c'es t-à-dire hors des pharmaci es .

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Séchage des h erbes médicinales , tel qu 'il est décrit dans un livre italien publié en 1929.

Génératemen · t , on fait sécher les plantes médicin ales afin de faciliter leur conservation.

C ette opération requiert la présence d 'un climat sec et chaud.. »

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