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TPE: POURQUOI, QUAND ET COMMENT A-T-ON DECIDE DE CREER DES COMITES D'ETHIQUE

Publié le 21/08/2012

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Comment un être programmé et parfait en tout pourrait-il s'améliorer ?    Paradoxalement, les plus grandes oppositions au clonage ne viennent pas des milieux religieux en Israël.    Un certain nombre de décisionnaires, comme le Rabbin Shafran, affirment qu'il n'y a rien dans la halakha qui s'oppose au clonage.    Les plus fortes oppositions résident chez certains philosophes ou chez les spécialistes de l'éthique. Elles arguent du fait que le clonage et/ou les manipulations génétiques déterminent l'enfant qui va naître, ce qui le priverait de son libre arbitre qui est l'élément essentiel de notre religion.    Notre Tradition encourage la pensée indépendante, en fait, le but des parents juifs, des maîtres et des Rabbins est de créer une certaine forme d'indépendance c'est pourquoi le Talmud stipule que les parents sont responsables de l'enseignement qu'ils donnent à leurs enfants notamment en ce qui concerne tous les domaines de la vie.    Comment endosser cette responsabilité avec un enfant parfait ?    Le judaïsme accepte dans un contexte d'amour et de couple, différentes méthodes et procédures qui permettent de renforcer la valeur de la vie comme la fécondation in-vitro ou les mères porteuses.    Donc, le clonage est-il bon ou mauvais ?    Le Judaïsme dit qu'il n'y a rien dans le monde qui soit fondamentalement bon ou mauvais ; il y a seulement un potentiel pour le bon et le mauvais.    Une chose mauvaise peut être utilisée pour le bon et inversement.    Le clonage pourrait par certains dérivés aboutir à des situations Golémiques où l'homme crée mais n'a plus le contrôle sur les clones.

« Nous avons envisagé rapidement les problèmes techniques encadrant la réalisation de la thérapie génique somatique, ainsi que les maladies auxquelles cette thérapiepeut s'appliquer.

Si très peu de tentatives n'ont été réalisées à ce jour, c'est faute d'un savoir faire satisfaisant et non pas pour des raisons éthiques. A priori la greffe d'un gène activement exprimé et convenablement régulé dans une cellule somatique et sa réimplantation chez l'homme ne devraient pas susciter plusde réserves éthiques qu'une greffe de moelle ou une transplantation d'organes. Pour : L'argument central en faveur de la thérapie génique se résume au fait que ce peut-être la seule manière de guérir une personne atteinte d'une maladie génétiqueincurable. Contre : Cette thérapie nécessitera une étude prolongée pour tenter d'évaluer les conséquences à long terme de cette technologie sur les patients, en particulier lorsqu'elle faitappel à l'injection de virus recombinant (Virus contenant deux morceaux ou plus d'acide nucléique (génome segmenté) de différents parents.).

Il est à rappeler quepour l'instant nous ne savons pas modifier directement le gène malade, nous apportons dans les cellules un gène qui peut s'insérer en surnombre au niveau de l'ADN àn'importe quel endroit du génome humain : il s'agit d'une recombinaison hétérologue.

On peut se demander d'un point de vue physiologique les conséquences surl'organisme, d'autant plus qu'il existe des risques au cours de l'intégration de ce génome exogène, c'est-à-dire extérieur à la cellule, dans le génome humain : nepourrait-il pas y avoir des dommages créés au niveau d'un gène ou d'une zone de contrôle d'expression d'un gène.

Or " la plupart des thérapies géniques testées dansle monde sont parvenues au stade de l'essai clinique sans avoir subi les tests toxicologiques nécessaires, ni avoir prouvé leur efficacité chez l'animal, donc dans desconditions inconcevables pour un produit ou une thérapie classique " (J.

Descotes, professeur à l'université de Lyon, chercheur à l'Inserm et expert scientifique auprèsde la commission européenne). La thérapie génique somatique est donc acceptée au niveau international.

Avec un encadrement et des procédures de contrôle variant d'un pays à l'autre.

En France,tout protocole d'essai clinique de thérapie génique, doit passer devant une commission consultative de protection des personnes (CCPPRB) qui donne un avis sur lerespect de la personne dans le cadre du protocole proposé, ensuite l'avis est transmis à l'AFSSAPS (Agence française de Sécurité Sanitaire et des produits de santé)qui autorise les protocoles et peut les suspendre avec avis des experts.

Au niveau de l'encadrement sanitaire le prélèvement des cellules à visées de thérapie géniqueainsi que les échanges des produits de thérapies géniques et cellulaires au niveau international suivent un certain nombre de procédures (entre autre reporté dans laloi n°96-452 du 28/05/96 et le décret n°2000-156 du 23 Février 2000). Arguments pour et contre la thérapie génique germinale Elle consiste à modifier le code génétique des cellules sexuelles, qui se transmet donc de générations en générations. La thérapie germinale est aujourd'hui encore interdite par la loi pour des raisons éthiques et scientifiques.

Les risques cliniques ne sont pas maîtrisés et les incertitudesscientifiques sont encore trop nombreuses.

De plus, cette thérapie pourrait être utilisée à des fins eugéniques, pour modifier le génome humain et améliorer certainesfonctions.

Enfin, les générations suivantes hériteraient d'un patrimoine génétique irrémédiablement modifié par l'Homme. Pour : 1) cette thérapie est un moyen sur d'éliminer la maladie et n'est pas seulement un moyen palliatif.2) la thérapie germinale pourrait être parfois l‘unique remède efficace pour certaine maladie génétique3) en évitant la transmission de la maladie, les dépenses et les risques impliqués dans le cadre de la thérapie génique somatique sont évités.4) la médecine doit répondre aux besoins des parents d'éviter de transmettre des maladies héréditaires incurables Contre: 1) la thérapie germinale entraînera trop d'incertitudes scientifiques et de risques cliniques.2) ce type de thérapie ouvrira la porte aux modifications du génome humain pour des raisons autres que médicales, avec pour conséquences d'exacerber ladiscrimination sociale.

Il y a en effet un risque comme le dit M Axel Kahn " face à des velléités de modification du patrimoine héréditaire dont les indications seraientplus d'amélioration ou de subordination de la race humaine que de traitements de malades".3) comme la thérapie génétique implique des recherches sur des embryons, cette thérapie créera des sujets n'ayant pas consenti aux recherches pratiquées sur eux.4) c'est une technique très chère et qui risque de ne jamais être une priorité de santé publique.

Elle sera possible pour certains seulement créant alors des groupessociaux " sans défaut " et d'autres plus défavorisés porteurs de tous les maux.5) la thérapie génique germinale violera le droit des générations suivantes d'hériter d'un patrimoine génétique inviolé. De plus, il semble curieux de vouloir réaliser une thérapie génique germinale sur un embryon dont on sait qu'il est anormal.

Or le risque pour une maladieautosomique récessive est de 1 sur 2 pour les maladies liées aux sexes et les maladies dominantes.

Il faudrait donc effectuer un criblage préalable, c'est à dire undiagnostic préimplantatoire.

Mais on conçoit l'absurdité d'un tel tri qui, au lieu de conserver l'embryon normal, ne sélectionnerait que l'embryon anormal à des fins dethérapie génique germinale. La thérapie génique germinale est unanimement condamnée d'un point de vue éthique.

Néanmoins, aux Etats-Unis, il n'existe aucune réglementation limitant lathérapie génétique germinale ou l'utilisation d'embryons humains pour autant que ces techniques obtiennent l'autorisation de la FDA.

En France, la loi de bioéthiquedu 29 Juillet 1994 relative au respect du corps humain précise " que toute pratique eugénique tendant à l'organisation de la sélection des personnes est interdites " etque " sans préjudice des recherches tendant à la prévention et au traitement des maladies génétiques, aucune transformation ne peut être apportée au caractèresgénétiques dans le but de modifier la descendance de la personne ".Arguments pour et contre le clonageLe clonage est un mode de reproduction permettant la copie d'une cellule ou d'un individu (son clone) à partie de son ADN.

Sauf erreur ou mutation lors durecopiage, le clone est génétiquement identique à l'original: il a même ADN.

Dans la nature, certaines espèces non sexuées comme les bactéries utilise le clonagepour se reproduire.

En laboratoire, on l'expérimente sur des espèces sexuées.Pour: - Le clonage pourrait permettre de créer un être à l'identique d'un enfant ou d'un proche décédé.

- Ca pourrait être une technique supplémentaire pour les parents infertiles, pour les mères célibataires, pour les couples homosexuels qui invoquent un droit à l'enfant.. »

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