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TPE SUR LES TRANSPORTS URBAINS

Publié le 28/01/2013

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Le coût moindre des transports collectifs permet dans de nombreuses villes et collectivités de rendre l'accès aux transports plus abordable pour les personnes moins favorisées. Des zones défavorisées peuvent être reliées par des lignes de bus ou de métros aux grandes agglomérations, réduisant ainsi l'isolement de tels quartiers. Le choix de développer des axes de transports en commun relève donc de la politique d'urbanisation de la ville. Le développement ou le changement des services de transport collectifs sont souvent onéreux, surtout si ceux-ci dépendent d'infrastructures lourdes comme le métro ou le tramway. Pour des villes de tailles réduites, des modes de transports plus petits (des minibus par exemple) passant selon la demande dans certains itinéraires, et reliant certains quartiers peuvent être mis en place à moindre coût...

« l'utilisation de matériel pneumatique sur les rames , une technique à l'origine françai se.

Équiper les roues du métro de pneus avait pour objectif d'augmenter l'adhérence des voitures aux rails.

t:inconvénient de leur utilisation réside surtout dans le bruit et les vibrations engendrées.

C'est pour cela que certaines rames sont équipées d'un système mixte de roues métalliques et de roues avec pneus .

DE NOUVELLES ATTENTES EN TERME DE TRANSPORTS Dans toute la première moitié du XX" siècle, les transports collectifs urbains connurent une forte expansion dans les villes européennes, en particulier les autobus et les tramways.

L'expansion du marché de l'automobile et sa plus forte accessibilité ont profondément bouleversé les modes de transport citadins.

En 1960, 4,7 millions de français avaient une voiture ; en 1995 , 24,9 millions en possédaient.

Les transports collectifs urbains ont ainsi perdu une grande partie de leurs voyageurs qui pouvaient se déplacer de façon autonome.

De plus, les difficultés de circulation automobiles s'accentuèrent dans les zones urbaines , provoquant une nouvelle baisse de l'utilisation des transports collectifs.

Cependant depuis la fin des années quatre-vin~ les problèmes engend rés par une utilisation de masse de l'automobile sont de plus en plus nombreux.

En effet, la multiplication du parc automobile a accru les difficultés de circulation et provoqué des congestions chroniques aux heures de sont aussi rejetés.

Enfin, les véhicules automobiles ont une très forte consommation énergé tique .

La consommation en ville d'un passager en automobile à essence est plus du double de celle d'un voyageur dans le métro pour chaque kilomètre parcouru .

Face à ces problèmes très larges, les transports collectifs pourraient se révéler être une alternative pour de nombreuses collectivités ; ils permettent de transporter plus de personnes , à un moindre coût dans de meilleures conditions environnementales .

RÉGULER LA CIRCULATION DONNER LA PRIORlrt AUX TRJINSPOm COLLECTIFS Des règles de circulation sont mises en place dans de nombreuses villes pour faciliter le déplacement des véhicules de transports collectifs : des priorités -encore limitées -sont données aux transports en commun .

Un système de commande des feux de circulation est parfois installé : il permet de faire passer les feux au vert si un bus est en retard sur son itinéraire .

Des couloirs spécifiques sont réservés pour les bus et les taxis.

On tend comme à Paris à les élargir et les séparer de la chaussée réservée aux voitures .

On parle alors de transport en commun en site propre (TCSP) , lorsque le moyen de transport collectif -bus, tramways , métro de surface -dispose de voies réservées et de priorité sur les autres modes de circulation.

CONTOURNER LES VILLES Pour soulager le trafic, de nombreuses villes ont fait construire des rocades qui sont empruntées par les véhicules de transit.

Celles-ci peuvent être obligatoires -comme c'est le cas de la « boucle » du Doûbs à Besançon -ou facultatives comme l'est le contournement de Lyon .

' P1ortGE1 LES CENTIES·VILLES pointe, qui peuvent paralyser non plus seulement un quartier mais une ville entière .

Le stationnement de l'ensemble des véhicules devient un vrai puule .

Les nuisances et les pollutions occasionnées par les transports urbain s sont de moins en moins supportées.

Le bruit est redouté des citadins, or en ville, 80% de celui-ci est émis par des véhicules .

En outre, les transports urbains sont devenus une source majeure de pollution, à l'origine de 50 à 70 % de la pollution atmosphérique des grandes villes d'Europe.

Les valeurs atteintes dans les pays en développement sont encore plus élevées (plus de 80% à Mexico) .

Parmi les principaux polluants rejetés par les véhicu les automobi les viennent le monoxyde de carbone, des oxydes d'azote, du dioxyde de soufre et d'hydrocarbures.

Des particules en suspension (poussiè res), des fumées noires et des métaux comme le plomb, Pour mieux maitriser les flux à l'intérieur des villes , celles-ci ont adopté des politiques variables .

Une dissuasion douce , comme celle pratiquée à Zürich , en Suisse, consiste à favoriser les transports collectif s au détriment des voitures individuelles.

De nouveaux partages de la voirie et des règleme nts restrictifs rendent la circulation des voitures particulières plus difficile .

D 'autres villes comme Milan ou Bologne ont interdit la circulation dans leur centre pour protéger leur centre historique.

Enfin, certaines villes ont recours à des péages de régulation pour dissuader les automobilistes de venir dans le grand centre-ville (comme c'est le cas à Singapour), ou de financement (les revenus du péage de Londres servent dans leur plus grande partie à financer des investissements pour les transports collectifs ou les infrastructures urbaines) .

FAVORISER LE COVOITURAGE La congestion et la pollution très importantes dans certaines agglomérations ont incité les municipalités à prôner le co-voiturage.

Aux États-Unis, celui-ci s'est beaucoup développé .

Cette pratique est encouragée par des réductions aux péages autoroutiers, et par des facilités de stationnement dans les entreprises.

De nombreuse s entreprises proposent désormais des sites intranet de covoiturage .

DtvELOPPEI L'INTERMODAUSME L'intermodalisme consiste à allier deux modes de transport l'un indiv iduel, l'autre collectif.

Ainsi , le park and ride est pratiqué par les habitants des banlieues qui prennent leur voiture jusqu 'à une station de transport en commun, puis le train ou le métro jusqu 'à leur destination .

On peut, de même, associer le vélo et l 'utilisation du train .

Ce type de transport n'est possible que si de grands parcs de stationnement sont construits près des gares de banlieues, lesquels arrivent souvent à saturation.

RENOUVELER LES TECHNOLOGIES DES TRANSPORTS COLLECTIFS Le renouvellement technologique actuel des transports collectifs doit prendre en compte plusieurs contraintes : des contraintes urbaines fortes, des demandes de confort accrues de la part des passagers, un contexte énergétique tendu et une demande forte de diminution de la pollution souvent appuyée par des contraintes réglementaires .

UNE AUTOMATISATION EN EXPANSION L'avancée technologique la plus importante dans les transports en commun ces dernières années est sans conteste l'automatisation croissante des matériels .

Du matériel informatique a été progressivement embarqué sur les véhicules comme aide à la conduite .

Des métros ont été entièrement automatisés , ce qui a permis d'augmenter leur vitesse et leur fréquence.

Les voyageurs sont séparés de la voie par une paroi avec des portes coulissantes qui s 'ouvrent en synchronisation avec les portes du métro.

En France , le VAL (véhicule automatique léger utilisé notamment à Lille), un métro entièrement automatique sur pneu , est installé dans de nombreuses villes .

Vns DES TECHNOLOGIES PLUS PROPRES ET MOINS SONORES Pour réduire les émissions atmosphériques et diminuer le coût ou la consommation d'énergie , de nouvelles technologies ont été expérimentées et mises en place .

La première série de mesure a pour but de modifier et réduire les composantes toxiques des rejets automobiles.

Pour cela, on peut agir sur deux facteurs : le traitement des rejets , ou la modification du carburant qui les occasionne.

Pour éliminer certains rejets d 'hydrocarbure et de monoxyde de carbone, des pots catalytiques utilisation s'est généralisée dans les dernières décennies .

De nombreux progrès ont été aussi réalisés sur les traitements des carburants.

Par exemple, l'utilisation de carburants sans plomb a permis de beaucoup diminuer les rejets de plomb .

L'utilisation de carburants d'origine végétale, le diester (obtenus à partir du colza par exemple) permet de rejeter moins de dioxyde de carbone que le diesel.

Mais son coût de production est très supérieur à celui du diesel , et il est utilisé de façon très marginale.

Les deux principaux carburants alternatifs utilisés en France sont le GNV (gaz naturel pour véhicule) et le GPL (gaz de pétrole liquéfié) .

Le premier (du méthane sous pression) est gazeux, le second (mélange de propane et de butane) est liquide .

Tous deux ne produisent ni soufre, ni plomb, ni poussières et diminuent fortement les rejets d 'oxydes d'azote .

Mais le GPL occasionne encore des rejets en monoxyde de carbone importants .

Le recours à l'énergie électrique est un autre moyen de réduire la pollution atmosphérique sur une ville .

Alimenter des bus par des batterie s est possible , mais celles-ci ont un poids tel qu'elles ne sont utilisées que pour des minibus à l'heure actuelle.

Un moyen détourné est d'utiliser des piles à combustibles.

Ces piles utilisent une réaction chimique entre un combustible (l'hydrogène par exemple) et l'eau ou l'oxygène pour fournir de l'énergie électrique.

Ce mode est silencieux et non polluant le produit d'une telle réaction étant de l'eau.

En revanche, il nécessite une installation spéciale sur les autobus, en particulier de bouteilles contenant le combustible sous pression.

FACILITER L'ACCÈS DES TRANSPORTS À TOUS DANS UN CADRE PLUS SÛR L'organisation et le développement d 'un réseau de transport collectif dans une ville sont extrêmement complexes.

Les décisions prises par une municipalité dans le domaine des transports touchent l'ensemble des citoyens.

Le réseau de transport en commun doit avant tout offrir une sécurité maximale pour ses voyageurs .

Si le bus, le métro ou le tram sont beaucoup plus sûrs que la voiture ou le vélo en terme d'accidents de la circulation, la sûreté sur le réseau est bien moins grande.

C'est pour cela que des caméras de de métro , qu'à bord même des véhicules.

Elles peuvent offrir une plus grande sécurité aux voyageurs comme aux agents, une intervention plus rapide si nécessaire, et un instrument de contrôle en cas d'incident.

L'accès à tous des transports doit être possible.

Les véhicules spécialement équipés pour les handicapés sont de plus en plus nombreux : certains bus disposent de rampes déroulantes pour faciliter l'accès cles fauteuils roulants , des places larges permettent d'attacher ceux-ci.

Les signalisations visuelles et sonores sont plus fréquentes .

De nombreuses études ont été réalisées pour augmenter le confort des voyageu rs, qu'il soit sonore ou ergonomique.

Le coût moindre des transports collectifs permet dans de nombreuses villes et collectivités de rendre l'accès aux transports plus abordable pour les personnes moins favorisées.

Des zones défavorisées peuvent être reliées par des lignes de bus ou de métros aux grandes agglomérations, réduisant ainsi l'isolement de tels quartiers .

Le choix de développer des axes de transports en commun relève donc de la politique d'urbanisation de la ville .

Le développement ou le changement des services de transport collectifs sont souvent onéreux, surtout si ceux-ci dépendent d'infrastructures lourdes comme le métro ou le tramway .

Pour des villes de tailles réduites, des modes de transports plus petits (des minibus par exemple) passant selon la demande dans certains itinéraires , et reliant certains quartiers peuvent être mis en place à moindre coût. »

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