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TPE sur l'illettrisme et les solutions envisageables

Publié le 04/07/2012

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Il apparaît essentiel de prévoir les moyens à la hauteur des enjeux, d’autant que la lutte contre l’illettrisme s’adresse à une population déjà fragilisée. Il est important de prévoir des actions concrètes à mettre en œuvre en complément des actions de prévention. La condition essentielle est celle du travail en partenariat. L’ensemble des acteurs concernés doivent être mobilisés et définir ensemble les actions à mettre en œuvre. Afin de prévoir les actions à mener, les acteurs institutionnels peuvent s’appuyer sur un savoir faire associatif prouvé et sur les réseaux déjà existants et dont il faut permettre le fonctionnement. De nombreuses associations d’insertion et de lutte contre l’illettrisme mènent ainsi des actions de formation. La problématique de l’illettrisme concerne aussi bien l’éducation nationale, les centres de loisirs, l’action sociale, l’ANPE, les associations de formation, les maisons de chômeurs, les entreprises, les services de l’Etat et les collectivités territoriales. Les actions devraient être menées en synergie et de façon coordonnée, ce qui n’est possible que dans le cadre d’un partenariat structuré et solide. Des mesures peuvent être menées à différentes échelles et se compléter afin qu’un réseau efficace soit mis en place. Il est ainsi important que les personnels sociaux de la commune soient bien formés à ces questions et que la commune soit présente dans les différentes instances qui traitent de la question. La commune peut également fédérer les acteurs sur son territoire.

« avec les structures qui travaillent quotidiennement avec les personnes en difficultés au niveau de la lecture et de l’écriture.

Le but est d’élaborer une offre à proposerà ceux qui s’occupent d’accompagnement social et professionnel des jeunes et des adultes.

Des projets et des initiatives originales peuvent ainsi être pensés.

Pours’engager dans une telle démarche, il convient tout d’abords d’identifier les partenaires sociaux, les points d’accueil et les personnes relais qui pourront êtremobilisées et d’identifier au mieux les besoins et les attentes.

Le prêt de livres pet être favoriser par des moyens simples comme la mise à disposition d’unebibliographie actualisée présentant les ouvrages disponibles.

Des ateliers d’écriture peuvent également être mis en place.

De tels ateliers permettent de considérer leslivres différemment, en les manipulant, en y ayant un accès facilité et en suscitant la discussion.De telles actions peuvent s’inscrire dans le cadre d’une convention passée entre la mairie et les organismes de formations qui souhaitent bénéficier d’une telleprestation.

Cette convention peut prévoir différentes actions : la gratuité de la carte de lecteur pour les stagiaires, des animations de lecture dans les locaux del’organisme, une visite et une introduction au fonctionnement de la bibliothèque, faciliter les inscriptions individuelles…Des actions de sensibilisation et d’information des assistantes sociales et des travailleuses familiales peuvent également être mises en place, visant à présenter lesactivités proposées par les associations de lutte contre l’illettrisme, les formations aux ateliers d’écriture, à faciliter la mise à disposition d’ouvrages…Toutes ces actions contribueront à faire reconnaître la bibliothèque municipale comme un pôle d’orientation par tous les services sociaux de la ville. Donner ce nouveau au rôle à sa bibliothèque municipale demande certaines adaptions.

Il faut ainsi que les locaux et les fonds documentaires disponibles soientadaptés.

Par ailleurs, cela suppose d’avoir un personnel de bibliothèque prêt à s’investir dans cette mission sociale et prêt à se former.

En effet, assigner ce nouveaurôle aux bibliothèques revient à adopter une autre conception du métier, se rapprochant de celle d’un médiateur.

Le fonctionnement même de la bibliothèque seranécessairement impacté.

Le public va évoluer et il conviendra d’adapter le règlement intérieur de la structure afin de répondre de manière satisfaisante aux attentes etaux besoins de ce nouveau public.

La circulation des livres sera également impactée et privilégiée.Afin de faciliter ce travail, des associations ont été crées dans certaines communes pour prendre le relais de certaines actions.

Elles agissent en complément desbibliothèques pour aller sur le terrain à la rencontre du public.

Ces associations bénéficient de financements publics, notamment accordés par la commune, et definancements privés.

Un tel partenariat entre bibliothèque et association permet de mieux toucher les familles et les enfants et surtout d’assurer une action sociale etculturelle cohérente. B- Dégager des moyens humains et financiers suffisants Il apparaît essentiel de prévoir les moyens à la hauteur des enjeux, d’autant que la lutte contre l’illettrisme s’adresse à une population déjà fragilisée.

Il est importantde prévoir des actions concrètes à mettre en œuvre en complément des actions de prévention.La condition essentielle est celle du travail en partenariat.

L’ensemble des acteurs concernés doivent être mobilisés et définir ensemble les actions à mettre en œuvre.Afin de prévoir les actions à mener, les acteurs institutionnels peuvent s’appuyer sur un savoir faire associatif prouvé et sur les réseaux déjà existants et dont il fautpermettre le fonctionnement.

De nombreuses associations d’insertion et de lutte contre l’illettrisme mènent ainsi des actions de formation.La problématique de l’illettrisme concerne aussi bien l’éducation nationale, les centres de loisirs, l’action sociale, l’ANPE, les associations de formation, les maisonsde chômeurs, les entreprises, les services de l’Etat et les collectivités territoriales.

Les actions devraient être menées en synergie et de façon coordonnée, ce qui n’estpossible que dans le cadre d’un partenariat structuré et solide.

Des mesures peuvent être menées à différentes échelles et se compléter afin qu’un réseau efficace soitmis en place.Il est ainsi important que les personnels sociaux de la commune soient bien formés à ces questions et que la commune soit présente dans les différentes instances quitraitent de la question.

La commune peut également fédérer les acteurs sur son territoire. Outre l’aspect ressources humaines et le rôle d’animateur qu’elle peut avoir, une commune désirant s’investir dans une politique de lutte contre l’illettrisme doitprévoir des moyens financiers adaptés.

Afin d’assurer la pérennité des actions, l’idéal est de prévoir un cadre de financement pluriannuel pour que les actions menéess’inscrivent dans la durée et pour faciliter les approches diversifiées.Par ailleurs, en matière de formation, le mode de financement qui prévaut jusqu’à présent (prix horaire stagiaire) peut s’avérer aller à l’encontre des résultatsrecherchés.

En effet, le travail en petit groupe est moins rentable pour les organismes de formation.

Enfin, il serait opportun de simplifier les procédures definancement en place.Les politiques et actions à mener doivent donc être clairement définies de manière coordonnées et les moyens être bien identifiés. En conclusion il apparaît essentiel d’inscrire les actions locales de lutte contre l’illettrisme dans une offre globale et concertée, définie en partenariat avec l’ensembledes acteurs concernés, qu’ils soient institutionnels, sociaux, professionnels ou associatifs ainsi que d’en assurer la pérennité.. »

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