Devoir de Philosophie

Travail Personnel Encadré (TPE) : Le cannabis chez les jeunes

Publié le 30/09/2011

Extrait du document

travail

Introduction : Histoire du cannabis    I – La consommation du cannabis : un fait social  1) Rappel de ce qu’est un fait social  2) La consommation du cannabis chez les jeunes  3) De la consommation festive à une consommation plus régulière    II – L’économie souterraine du cannabis chez les jeunes  1) Le mode de fonctionnement de ce marché  2) Un marché pouvant devenir dangereux  3) Des moyens alternatifs  III – Le cannabis, élément déviant et problème politique  1) Etude de différentes politiques gouvernementales Européennes.  2) Prohibitionnistes ou partisans de la légalisation.  3) Prohibition, légalisation, règlementation ?    Conclusion   

travail

« Cependant, comme tous les produits stupéfiants,* Les effets psychiques varient* selon la personnalité de l'usager.Le chanvre est, avec le pavot, la plante la plus anciennement consommée par l'homme pour ses propriétéspsychotropes.

Il est originaire du versant indien ou chinois de l'Himalaya, et il est connu en Chine depuis au moins 6000 ans.

Il a souvent été utilisé dans différentes cultures lors des rituels religieux.

Le chanvre était bien connu aussides Arabes qui l'utilisaient à la fois comme médicament et comme stupéfiant.La connaissance de ses effets psychotropes se répandit en France, après la campagne Napoléonienne d'Égypte,pays où il était largement consommé sous forme de haschich.Un décret de Bonaparte du 8 octobre 1800 tenta de prohiber son commerce et son utilisation en Égypte mais ilsuscita néanmoins l'intérêt de scientifiques ayant accompagné Bonaparte dans ce pays comme Sylvestre de Sacy,Aubert Roche et Jacques Moreau de Tours.En Grande-Bretagne, vers 1840, O'Shaugnessy, un médecin Irlandais ayant travaillé aux Indes comme médecin de laCompagnie des Indes orientales, étudia expérimentalement les propriétés du chanvre et introduisit son usage enmédecine.

On en fit dès lors des médicaments contre les douleurs, l'asthme, les migraines etc ...

Ces médicamentsse répandirent rapidement aussi aux États-Unis.Le gouvernement Britannique, confronté à une consommation importante de chanvre en Inde, prit l'initiative demettre en place une commission chargée d'une étude exhaustive sur cette plante (Indian Hemp Drugs Commission) :la commission rendit en 1894 un rapport de 7 500 pages comportant sept volumes, probablement l'étude la plusapprofondie qui ait jamais été faite sur la question.Le rapport concluait à l'absence de nocivité du chanvre.En 1916 pourtant, comme la France, la Grande-Bretagne adoptera une législation prohibitionniste s'étendant àtoutes les drogues, sans distinction.Dans les années 1960 il y a eu la relance de sa consommation, qui s'est graduellement généralisée à toute la planètedepuis 1970.Aujourd'hui, divers groupes de pression luttent pour la libéralisation de l'usage du chanvre sous une forme ou sousune autre.

Certains groupes militent pour la légalisation de l'utilisation médicale, d'autres pour une dépénalisationvoire une légalisation totale.

Dans la plupart des pays européens il existe aujourd'hui une dépénalisation de fait oude droit du simple usage, mais le chanvre reste inscrit sur la liste internationale des stupéfiants sans utilisationmédicale alors que, parmi les drogues illicites, le cannabis est le produit le plus consommé à tous les âges.

(voirgraphique ci-contre){draw:frame}L'usage plus régulier de cannabis, est en augmentation chez les jeunes depuis une dizaine d'année.En France, où le simple usage est un délit, des circulaires aux procureurs préconisent cependant de ne paspoursuivre les simples usagers. I – La consommation du cannabis : un fait social 1.

Rappel de ce qu'est un fait social. Un fait social selon Durkheim (sociologue) comprend tous les phénomènes, tous les comportements, toutes lesreprésentations idéologiques, religieuses, esthétiques qui répondent à quatre critères :Le premier critère est celui de la généralité, un fait social est par définition marqué d'une certaine fréquence dansune population, à un endroit et à un moment.

A court terme, les mesures qui en sont effectuées doivent êtreconstantes sur le plan collectif.

Mais de manière générale, elles varient selon les sociétés et les époques.

Ledeuxième critère est celui de l'extériorité : le fait social est extérieur aux individus ; il ne se situe pas dans la sphèreindividuelle mais dans la sphère collective, la sphère sociale.

C'est-à-dire qu'il n'est pas né avec l'individu et nemourra pas avec lui ; il transcende l'individu.Le troisième critère du fait social est son pouvoir coercitif : le fait social s'impose aux individus, il ne résulte pas d'unchoix individuel mais il est le fruit d'une combinaison de différents facteurs sociaux, économiques, historiques,géographiques, politiques...

Cette combinaison impose des contraintes à l'individu, par exemple : il est tenu à avoirtel comportement dans telle situation et à respecter les règles de la convenance.

Cependant, on remarquera que sile fait social est bien intériorisé, l'individu ne ressent plus ces obligations comme pénibles, voire les estimenaturelles.

Le caractère contraignant se manifeste surtout par la sanction qui y est associée en cas d'infraction.

Ondistingue plusieurs ordres de contraintes : au niveau de la nation, de la société tout entière, elle se manifeste par ledroit et s'accompagne de sanctions officielles (paiement des prélèvements obligatoires, sanctions juridiques, enmatière pénale ou civile...)Le dernier critère qui caractérise un fait social est le critère historique.

En effet pour qu'un fait devienne social, ilfaut qu'il se généralise et donc un fait divers nouveau ne peut être social avant une certaine période.Selon Durkheim, le fait social dans une société est donc un phénomène suffisamment fréquent pour être dit régulieret suffisamment étendu pour être qualifié de collectif, qui est au-dessus des consciences individuelles et qui lescontraint.

C'est d'après les caractéristiques fondées par Durkheim que l'on va définir le cannabis comme un faitsocial chez les jeunes.On peut parler de la consommation de cannabis comme un fait social car on observe que bien que ce produit soitinterdit, les jeunes le consomment quand même : le cannabis s'installe dans notre société et se situe dans la sphèrecollective !D'après le document ci-dessous, nous remarquerons que même si la consommation de cannabis est plus élevée chezles jeunes de 17 ans, elle est néanmoins présente chez les adultes.De plus, Notre introduction a exposé précédemment que la consommation du cannabis répond au critère historiquecar il est ancré depuis plus de 6 000 ans dans l'histoire.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles