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Travail Personnel Encadré (TPE) : Le cannabis chez les jeunes

Publié le 13/07/2012

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D’après notre tableau établi page 14, à partir du sondage effectué dans notre Lycée, on constate que 71.90% des jeunes consommateurs s’approvisionnent auprès de leurs amis, alors que seulement 15.60% des jeunes consommateurs auprès de Dealers. Il y a certainement moins de conflits violents entre amis. D’un autre coté, on observe aussi de plus en plus d’autoproduction. Ceci permet aux consommateurs de contourner le marché à risque en cultivant sa propre consommation. Pour ce faire ils peuvent acheter des graines dans d’autres pays (coffee shops) ou même utiliser internet pour se procurer des graines car, bien que la plantation soit illégale en France, le transport de graines n’est pas réprimandé. On peut en conclure que la violence existe dans le marché des stupéfiants de type mafieux et où les dealers cherchent à maximiser leur profit. Cependant, certaines alternatives permettent de contourner ce marché à risque, comme l’autoproduction et le deal entre amis (le plus répandu), même si ce dernier est la plupart du temps rattaché, à la base, à un autre type de deal comme celui du « hall d’immeubles «. La politique actuelle française est-elle réellement judicieuse pour empêcher le développement de violences, externalité négative d’un marché illicite qui pourrait être réglementée autrement ? 

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« 1.

Rappel de ce qu’est un fait social. Un fait social selon Durkheim (sociologue) comprend tous les phénomènes, tous les comportements, toutes les représentations idéologiques, religieuses, esthétiquesqui répondent à quatre critères :Le premier critère est celui de la généralité, un fait social est par définition marqué d'une certaine fréquence dans une population, à un endroit et à un moment.

Acourt terme, les mesures qui en sont effectuées doivent être constantes sur le plan collectif.

Mais de manière générale, elles varient selon les sociétés et les époques.Le deuxième critère est celui de l’extériorité : le fait social est extérieur aux individus ; il ne se situe pas dans la sphère individuelle mais dans la sphère collective, lasphère sociale.

C'est-à-dire qu'il n'est pas né avec l'individu et ne mourra pas avec lui ; il transcende l'individu.Le troisième critère du fait social est son pouvoir coercitif : le fait social s'impose aux individus, il ne résulte pas d'un choix individuel mais il est le fruit d'unecombinaison de différents facteurs sociaux, économiques, historiques, géographiques, politiques...

Cette combinaison impose des contraintes à l'individu, parexemple : il est tenu à avoir tel comportement dans telle situation et à respecter les règles de la convenance.

Cependant, on remarquera que si le fait social est bienintériorisé, l'individu ne ressent plus ces obligations comme pénibles, voire les estime naturelles.

Le caractère contraignant se manifeste surtout par la sanction qui yest associée en cas d'infraction.

On distingue plusieurs ordres de contraintes : au niveau de la nation, de la société tout entière, elle se manifeste par le droit ets'accompagne de sanctions officielles (paiement des prélèvements obligatoires, sanctions juridiques, en matière pénale ou civile...)Le dernier critère qui caractérise un fait social est le critère historique.

En effet pour qu'un fait devienne social, il faut qu'il se généralise et donc un fait diversnouveau ne peut être social avant une certaine période.Selon Durkheim, le fait social dans une société est donc un phénomène suffisamment fréquent pour être dit régulier et suffisamment étendu pour être qualifié decollectif, qui est au-dessus des consciences individuelles et qui les contraint.

C’est d’après les caractéristiques fondées par Durkheim que l’on va définir le cannabiscomme un fait social chez les jeunes.On peut parler de la consommation de cannabis comme un fait social car on observe que bien que ce produit soit interdit, les jeunes le consomment quand même : lecannabis s’installe dans notre société et se situe dans la sphère collective !D’après le document ci-dessous, nous remarquerons que même si la consommation de cannabis est plus élevée chez les jeunes de 17 ans, elle est néanmoins présentechez les adultes.De plus, Notre introduction a exposé précédemment que la consommation du cannabis répond au critère historique car il est ancré depuis plus de 6 000 ans dansl’histoire. 2.

La consommation du cannabis chez les jeunes Nous avons réalisé un sondage au sein de notre lycée auprès des jeunes entre 15 et 19 ans.

D’après celui-ci, nous avons pu établir une première approche de lareprésentation de la consommation du Cannabis chez les jeunes :{draw:frame}On peut observer qu’il y a 52 % de jeunes ayant déjà consommé du cannabis et 48 % qui n’ont jamais essayé.On remarque, d’après ce sondage, que ce produit est consommé par plus de la moitié des jeunes, ce qui est un chiffre élevé compte tenu du fait que le cannabis est unproduit illicite en France.Mais pourquoi les jeunes consomment-ils du cannabis ?Personne n’a vraiment de réponse.Il existe plusieurs points de vue : médical, législatif, ainsi que celui des consommateurs.On peut néanmoins observer des causes probables d’attirances, de tentations et de curiosités poussant à la consommation des jeunes :le manque d’informations objectives,le manque d’études pour prouver si ce produit est vraiment dangereux ou pas,le fait que ce soit un sujet tabou,la « politique de l’autruche » c'est-à-dire que les parents, les médias et même les hommes politiques de notre société évitent le sujet afin de ne pas créer de polémique.On peut aussi dire que les jeunes consomment car ils sont dans leur période d’adolescence, d’attitude « rebelle », ils veulent goûter à des produits (interdits ou pas)pour leur propre expérience.

En général ils recherchent les effets comme : l’euphorie, ou la relaxation, la détente, la « sensation de flottement » et encore la sensationd’extrême plaisir.Des études montrent bien que les adolescents veulent fonder leur identité même si pour cela il faut violer les lois.

Les jeunes sont plus facilement « rebelles » face à lasociété que les adultes, ce qui peut expliquer, en partie, que la consommation de cannabis soit plus élevée chez les jeunes que chez les adultes en moyenne.

(Voirdocument ci-dessus)On peut dire que les jeunes sont inspirés par des influences culturelles comme le mouvement hippie, dont les jeunes des années 70 consommaient en quantité ducannabis sous la forme de « marijuana » afin, selon eux, d’ouvrir leur esprit, abolir les frontières mentales et fuir les difficultés de la vie réelle.Mais aussi des influences culturelles comme le Reggae avec Bob Marley connu par les jeunes pour fumer du cannabis et revendiquer politiquement sa légalisationavec le mouvement Rasta (exemple : legalize it, titre de bob marley).{draw:frame} {draw:frame}Affiche « hippies » Boite de cd de Bob Marley 3.

De la consommation festive à une consommation plus régulière Selon les estimations de l'OFDT (Observatoire français des drogues et de la toxicomanie), il y a en France 1,2 millions de consommateurs réguliers de cannabis, dont550 000 consommateurs quotidiens âgés de plus de 12 ans.

Mais cette consommation concerne surtout les jeunes, pour qui le cannabis est la substance psycho-activeillicite la plus expérimentée.

La consommation de cannabis a fortement augmenté ces dix dernières années, et ce à tous les stades de la consommation, del'expérimentation, à un usage *plus *régulier.On peut voir sur le graphique ci-dessous, que la consommation de Cannabis chez les jeunes (et jeunes adultes) est en forte augmentation depuis 1990.

En effet en1990 il y avait environ 25% d'expérimentateurs alors qu’en 2007 il y en avait à peu près 45%.

Il y a bien eu une très forte hausse de consommation de cannabis enFrance !{draw:frame}De plus on s'est intéressé à la fréquence de consommation par mois des jeunes pour permettre de savoir s’il y a plus de jeunes à fumer régulièrement ou de façonfestive et aléatoire.{draw:frame}On peut observer que 57,7% des jeunes ayant déjà consommé du cannabis fument entre 0 et 1 « joint » autrement dit, une majorité des jeunes fument irrégulièrement,de façon plutôt festive.Il y a 19% des jeunes faisant partie de ceux ayant « essayé le cannabis » qui disent fumer entre 1 et 5 « joints » par mois.15,40% des jeunes ayant fumé du cannabis en fument entre 5 et 20 par mois et 7,7% de ces jeunes fument plus de 20 « joints » par mois.On constate donc que la grande majorité des jeunes consommateurs de cannabis ne sont pas attachés à une dépendance et consomment ce produit de manière festiveet irrégulière.Les effets immédiats du cannabis sur un jeune ne sont pas dramatiques, mais une consommation trop régulière peut entraîner une altération de la perception, del'attention, de la mémoire immédiate, une intoxication aiguë (ivresse cannabique), des troubles relationnels, scolaires, professionnels et des troubles mentaux chez lessujets prédisposés.On peut devenir dépendant au cannabis, mais les individus ne sont pas égaux devant le risque de dépendance et cette dépendance est faible (voir tableau pagesuivante).Plusieurs facteurs entrent en jeu : certains consommateurs réguliers, en raison de leurs habitudes de consommation, de leur personnalité, de leur histoire personnelle,de leur environnement, auront plus de mal que d'autres à diminuer ou arrêter leur consommation, et sont donc plus vulnérables à la dépendance.. »

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