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Travaux pratiques encadrés : Les femmes battues

Publié le 21/08/2012

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Un délit de violence psychologique dans le cadre du couple va également être créé, afin de rajouter aux infractions et aux peines encourues un nouveau type de violence pour mieux protéger ces femmes. Ainsi, les conjoints violents devraient alors écoper de 3 ans d’emprisonnement.

 

Michèle Alliot-Marie a, de plus, annoncé le 19 janvier 2010 au préfet Philippe De Lagune, secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance qu’elle souhaitait faire une mission sur les violences intrafamiliales dans le but de mieux pouvoir comprendre et par la suite combattre ce problème. Afin de lutter plus efficacement contre ces violences, de mieux les détecter, elle a également annoncé aux assises nationales des forums « libertés-sécurité « la création de plusieurs brigades départementales de polices et gendarmeries spécialisées.

 

3. Les différentes aides apportées aux victimes :

 

Si le nombre de violences volontaires faites aux femmes par leur conjoint est en augmentation, il s’élève à 47000 en 2007, soit une augmentation de 31% en 3ans, c’est qu’aujourd’hui, les femmes sont mieux renseignées, savent mieux ce qu’il est possible de faire et osent plus facilement en parler. Une meilleure connaissance de ce phénomène peut en partie s’expliquer par toutes les campagnes d’information qui on lieux, et par l’appel des associations qui cherchent à supprimer des tabous présents autour de se sujet.

« été faite par la délégation aux victimes du ministère de l'intérieur.• 2010 est quand à elle aussi une date clé, car cette année les violences faite aux femmes sont devenues la priorité de la politique sociale nationale. L'évolution de la loi, permettant la diminution de ces violences s'est donc faite en grande partie depuis 1975.

D'après les chiffres nationaux, les violences ontaugmenté.

En effet dans le passé le sujet était tu et aucune femme n'osait en parler, par peur ou par honte.

Aujourd'hui ce sujet devient de plus en plus médiatique etpar conséquent, le nombre de plaintes déposées à ce sujet augmente. En premier lieu, pour stopper ce phénomène d'actualité il est nécessaire de changer les mentalités des individus.

En effet en France malgré l'idée d'égalité mis enavant, les hommes et les femmes ne sont pas traités de la même façon face à l'emploi et ne perçoivent pas le même salaire pour un même travail.

Un sentimentd'infériorité se crée donc et cette idée facilite les violences faites aux femmes. L'évolution des mentalités permet donc une reconnaissance de ces violences faites aux femmes et si elles deviennent l'égale en tout point de l'homme alors lesviolences diminueront peut être. Les moyens mis à disposition de la femme sont eux aussi en évolution permanente.

Des lignes téléphoniques leur sont ouvertes et des sites internet commehttp://www.stop-violences-femmes.gouv.fr leur sont proposés.

Les associations devenues très nombreuses, permettent de recueillir dans des structures d'accueil lesfemmes battues par leur conjoint ou ex-conjoint. Le nombre de violences conjugales en France reste élevé, avec 36 231 femmes majeures victimes de sévices volontaires de leur conjoint en 2004.

Le nombre aaugmenté de 2,1% en 2005 et de 10,9% en 2006 pour atteindre 47 573 cas en 2007, d‘après le journal Le Monde paru en novembre 2009.

Les femmes battues sonttrès nombreuses, plus de 8 femmes meurent en France pour ces raisons chaque mois. L'étendue de ce problème en France est à mon sens très préoccupant, car en effet les chiffres sont choquants.

Ce problème est heureusement de plus en plusmédiatique ce qui permet aux personnes comme nous de pouvoir nous renseigner et pour les femmes battues de pouvoir trouver une aide. [pic]Graphique tiré du journal Le Monde 2.

Les catégories socioprofessionnelles ou l'âge influent-ils sur ce fait d'actualité ? Cette évolution et ces chiffres montrent l'ampleur du problème.

Françoise Brié, membre de la Fédération Nationale de la Solidarité des Femmes et dirigeante del'Escale (association des Hauts-de-Seine accueillant et hébergeant des femmes victimes de violence depuis 1992) soulève d'ailleurs le fait que les violences conjugalesne sont pas dues seulement à une personne mais à une idée générale que la France se fait de la femme.

Elle dit d'ailleurs : « Les violences conjugales sont unproblème sociétal, pas personnel, car la femme est encore montrée comme inférieure ». En effet les 11 à 25% de différences de salaires entre hommes et femmes, le fait que les postes à responsabilités soient généralement occupés par des hommes, quel'image des femmes soit péjorative et très superficielle dans la publicité permettent de maintenir la notion d'infériorité de la femme.

La France se classe 57ème aurang mondial en ce qui concerne le nombre de femmes nommées députées.

C'est un pays misogyne, avec un fort taux de violences permettant d'exercer un contrôlesocial sur les femmes. La violence aux femmes touche tous les milieux sociaux, mais la fréquence de celle-ci diffère selon les différentes catégories.

En effet d'après une enquête deENVEFF (Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes en France), la catégorie où le nombre de victimes est le plus important et où le nombre depersonnes frappant leur conjoint est le plus fort est celle des inactifs et des chômeurs, avec 7,6% contre 4,6% d‘ouvriers violents et 8,1% contre 4,9% des cadresviolentés.

En effet les cadres sont les personnes qui se révèlent le moins frapper leur conjoint alors que le nombre de victimes le moins élevé est celui des ouvriers.

Lesagresseurs sont donc principalement des chômeurs ou des inactifs. De plus les victimes sont violentées à 68% par des hommes de 25 à 45 ans.

Celles-ci sont pour la plupart âgées de moins de 40 ans et plus de la moitié sont mariés. Le pourcentage d'hommes violents ayant au moins un enfant est élevé, ce qui augmente l'ampleur du problème, qui ne concerne plus seulement deux individus maispasse alors au niveau familial.

Les conséquences peuvent être multiples et désastreuses lorsqu'un enfant est témoin de violences sur une personne qui lui est chèretelle qu‘une mère.

Le constat est donc que les violences ont des conséquences sur les femmes et leur entourage, et que les personnes violentes se situent en majoritédans les catégories socioprofessionnelles des inactifs, chômeurs ou salariés plus que dans celles des professions supérieures.

De même les hommes de 25 à 45 ans sontplus nombreux dans le rôle des agresseurs que les autres. L'âge est donc un élément à prendre en compte aussi car les études montrent que les femmes de moins de 40 ans sont plus nombreuses en tant que victimes.

Il estdémontré également que les femmes de plus de 40 ans osent de plus en plus en parler.

L'étude statistique faite en décembre 2008 et rendue publiques par le réseauAnnajda d'assistance aux femmes victimes de violence, illustre le fait que les femmes analphabètes sont plus souvent violentées que les femmes ayant fait des étudessupérieures.

En effet 52% des femmes illettrées sont touchées pour 24% de femmes ayant atteint le niveau primaire, 12% de femmes le niveau collégial et 10% leniveau secondaire.

Seulement 2% des femmes ayant un niveau universitaire sont préoccupées par ce fait sociétal.

D'après cette étude, 45% des femmes sont quant àelle des femmes au foyer. Tout cela démontre une fois encore que nos vies sont différentes selon la catégorie socioprofessionnelle à laquelle on appartient. Le fait qu'il existe encore de nos jours des différences aussi flagrantes entre les catégories socioprofessionnelles, les femmes et les hommes, le niveau d'études,démontrent que la France doit encore travailler pour enrailler ce problème. [pic] 3.

Le rôle joué par l'Etat français en 2010 : Malgré les statistiques révélant ces différences, l'Etat Français quant à lui essaye d'améliorer ces chiffres alarmants par le biais de divers moyens, comme denouveaux dispositifs déjà mis en service en Espagne : les bracelets électroniques ou les portables d'urgence. De même à la suite de l'initiative des Etats-Unis le 25 novembre est devenu la journée internationale contre les violences faites aux femmes.

Cette année 2010 est. »

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