1907 pour le midi
Publié le 15/12/2012
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1900, de 51 millions entre 1901 et 1910 et de 45 millions entre 1911 et 1920.
Ainsi, depuis la reconstitution du
vignoble, ravagé par le phylloxéra (insecte originaire de l'Est des États-Unis est muni d'un suçoir qu'il enfonce
dans la racine pour en absorber la sève) vers 1890-1895, la moyenne des quantités produites est allée en
augmentant, dû à l'introduction des plants à gros rendements.
Voilà pour la surproduction.
Quant à la fraude, la loi du 28 janvier 1903 avait donné l'essor à une fabrication énorme de sucre.
Aussi,
dès les premiers mois de 1904, on remarqua une baisse très forte.
Les vins ne purent se vendre plus de 7 à 11 francs l'hectolitre.
Les cours se stabilisèrent à ce taux très bas.
Aux
premiers mois de 1907, la misère était profonde parmi les ouvriers et les paysans travailleurs des quatre
départements viticoles.
Or le paysan doit acheter.
On voit donc dans quelle terrible situation étaient les petits
propriétaires.
b) Les débuts de la crise
Les viticulteurs étaient frappés d'autant plus durement qu'ils produisaient moins.
Les gros propriétaires
avaient eux de grandes caves permettant un stockage.
Leurs ressources, placées en banque ou en valeurs
industrielles leur permettaient d'échapper aux cours les plus bas.
Les ouvriers agricoles voyaient approcher le chômage, par l'impossibilité des gros propriétaires de les payer.
L'industrie, peu importante dans ces départements (le haut Gard excepté), reposait presque entièrement sur la
viticulture : tonnellerie, transports, petite mécanique.
Les ouvriers industriels étaient donc menacés dans la
crise comme les agricoles.
De même pour tout le petit commerce.
C'est alors la misère et la famine qui apparaissaient.
Voilà quelles sont les causes du mouvement de révolte de
1907.
II. Les manifestations.
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Liens utiles
- C.E. 6 déc. 1907, COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER DE L'EST ET AUTRES, Rec. 913, concl. Tardieu (S. 1908.3.1, note Hauriou, concl. Tardieu; D. 1909.3.57,-concl. Tardieu; R.D.P. 1908.38, note Jèze)
- C.E. 28 déc. 1906, SYNDICAT DES PATRONS COIFFEURS DE LIMOGES, Rec. 977, concl. Romieu (S. 1907.3.23, concl. Romieu)
- C. E. 4 août 1905, MARTIN, Rec. 749, concl. Romieu (S. 1906.3.49, note Hauriou; D. 1907.3.49, concl. Romieu; R. D. P. 1906.249, note Jèze)
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