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1956-1962 : DE LA IVe A LA Ve RÉPUBLIQUE

Publié le 07/12/2013

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1955 : à Bandoeng, 29 pays ex-colonisés condamnent leurs anciennes métropoles ; l'Allemagne redevient État souverain ; l'Europe de l'Ouest connaît la croissance (CEE en germe); le pacte de Varsovie soude l'Europe orientale. Comment la France va-t-elle aborder ces défis ?

« L'ÉVOLUTION POLITIQUE DE L'HEXAGONE 11.

Les débuts de la ve République 1.

La fin du drame algérien • Le général semble s'être assez vite convaincu de la nécessité de l'indépendance :·il va agir avec empirisme.

Dès juin 1958, il déclare aux Algérois « Je vous ai compris » et poursuit un double effort de pacification et de développement (plan de Constantine).

• Mais le FLN ne désarme pas et forme un gouvernement provisoire (GPRA).

De Gaulle, sensible peut-être à l'hostilité de l'ONU, proclame alors le droit des Algériens à l'autodétermination (sept.

1959).

Officiers activistes et pieds-noirs ripostent par une semaine de barricades à Alger (janv 1960).

Le général prépare secrètement des négociations.

• Après un référendum approuvant sa politique d'autodétermination, des pourparlers officiels avec le FLN sont annoncés.

Aussitôt 4 généraux font un putsch à Alger (avril 1961) qui s'effondre vite devant la fermeté de de Gaulle et l'hostilité de la métropole.

L'OAS multiplie alors les attentats, y compris contre le général (Petit-Clamart, août 1962), suscitant des manifestations de gauche en retour (fév.

1962 : Charonne) mais ne peut empêcher la signature des Accords d'Évian en mars 1962.

• L'Afrique noire a acquis pacifiquement sa liberté en 1960.

Le général ne croit pas aux idéologies, mais aux nations.

Décolonisateur, il veut aussi l'indépendance de son pays dont le préalable, selon lui, est la possession d'une arme atomique : la F se dote de la bombe A en 1960.

2.

Le renouvellement des hommes • De Gaulle obtient de très bons scores pour toutes les consultations entre 1958 et 1962 (90 % au référendum d'avril 1962 sur l'Algérie).

Le gaullisme se veut une idéologie de rassemblement et récuse la distinction droite-gauche.

Mais l'UNR (Debré, l" ministre de 1959 à 1962 puis remplacé par Pompidou, Chaban-Delmas, Guichard, Mal­ raux ...

) devient vite un parti traditionnel.

Sont associés au gouverne­ ment des modérés comme Pinay qui, ministre des Finances en 1958, lance un grand emprunt et rétablit la confiance.

• L'opposition semble volatilisée : aux législatives de nov.

1958 PC, SFIO, radicaux n'ont pas 80 sièges (PMF, Faure, Defferre battus).

Divisés sur le retour au pouvoir du général, sur les institutions et le plan Pinay, les socialistes sont dès 1959 des adversaires résolus.

La v· République est née du désarroi des dirigeants devant le« cancer » algérien et de la volonté d'un homme, bénéficiant du soutien national, de fonder un nouveau régime, de modifier les choix politiques.. »

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