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1re campagne de Libye

Publié le 27/02/2008

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De Sidi Barrani à Bardia. Dès octobre 1940, il parut évident que la 10e armée italienne du maréchal Graziani ne s'était arrêtée à Sidi Barrani que comme étape d'une avance méthodique sur le Nil, Le commandant britannique Wavell commença de préparer une campagne limitée d'attaques des postes fortifiés au sud de Sidi Barrani, afin d'infliger aux Italiens le plus de dégâts possible, et les empêcher de continuer leur progression. Le début catastrophique de l'invasion de la Grèce par les Italiens (28 octobre) représenta un atout considérable pour les Anglais en Egypte. Désormais, l'Italie ne pourrait plus concentrer l'ensemble de ses forces sur l'Egypte. Wavell décida de poursuivre son plan «Compass» par la destruction des forts de Sidi Barrani, «Compass» était une entreprise raisonnable, limitée sur cinq jours, sauf s'il s'était révélé nécessaire de poursuivre les Italiens en Libye pour remporter une victoire totale. Les forces en présence restaient impressionnantes. Quelque 250000 soldats italiens attendaient les 38 000 hommes de la force du désert occidental du général O'Connor. Celle-ci se composait de la 7e division blindée, très expérimentée, et de la 4e division indienne, plus une colonne mobile, la force Selby. A l'aube du 9 décembre, la 4e division indienne s'enfonça dans la brèche du cordon de forts, et tourna au nord pour surprendre les forces italiennes à revers. La 7e division blindée contourna le flanc du désert, encerclant les forts situés le plus à l'extérieur. La force Selby attaqua Mektila sur la côte. Les puissants tanks Matilda et le feu nourri de l'artillerie firent éclater les forts. Ebranlés et démoralisés, les italiens se rendirent en grand nombre et Sidi Barrani tomba le 10. Après avoir remplacé la 4e division indienne (envoyée en Ethiopie) par la 6e division australienne, Wavell ordonna la poursuite de l'attaque. Le 17 décembre, Sollum et les forts de la frontière tombaient et Graziani s'emparait de 45 000 hommes dans le seul périmètre de Bardia (27 km). Après une reconnaissance prudente, l'attaque reprit le 3 janvier 1941; l'infanterie australienne jeta un pont sur les fossés défensifs creusés autour des forts, et les tanks passèrent. Bardia tomba le 5. L'Egypte était sauvée et la première campagne victorieuse contre le bloc de l'Axe avait magnifiquement réussi. Survenant au moment opportun, cette campagne raffermit le moral de la nation britannique, qui était alors au plus bas.
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« De l'offensive italienne à la vidoire finale de la VIII' armée du maréchal Montgomery 13 sept.

1940 9 déc.

1940 7 févr.

1941 12 févr.

1941 4 avr.

1941 2 mai 1941 11 juin 1942 Offensive italienne en direction de I'Egypte LA cc GUERRE SANS HAINE ,, De septembre 1940 à février 1943 , les forces de l'Axe et les Britanniques s'affrontent dans le cadre de la « campagne de Libye », une appellation un peu étroite puisque les combats se déroulent sur les territoires libyens et égyptiens , entre EI-Agheila et El-Alamein.

Du point de vue de la stratég i e générale des adversaires, cette campagne, du moins dans un premier temps, présente un caractère secondaire, sinon marginal.

les Britanniques ne s'y intéressent vraiment qu'au lendemain de leur échec en Grèce .

Quant à Hitler , absorbé par la bataille d'Angleterre et par la préparation de la campagne de Russie , il consent à se pencher sur le théatre d 'Afrique du Nord parce qu'il craint une possible défection de Mussolini aprés la déconfrture des troupes italiennes en Cyrénaïque .

Sur le plan militaire , cette campagne est profondément marquée par le milieu , c'est-à-dire le dése~ et par de grands mouvements de flux et de reflux de deux armées blindées et mécanisées , liés à l'Importance de la logistique .

Erwin Rommel , chef de l'Afrikakorps , qualifiera les combats dans le désert de •guerre sans haine• .

LES CARACTÉRISTIQUES DU THÉÂTRE D'OPÉRATIONS LA QUErnON DES UGNES DE COMMUNICAnON • Pour les deux adversaires , la campagne de Libye présente toutes les caractéristiques d'un théatre d'opérations extérieur .

Pour les Britanniques autant que pour les forces germano-italiennes , celui-d est totalement tributaire de la métropole, la liaison avec cette dernière étant subordonnée au maintien d'une ligne de communication maritime.

Cette ligne est courte pour les puissances de l'Axe- 700 à 800 km entre les ports siciliens et Tripoli -.

mais vulnérable et barrée par 111e­ forteresse de Malte, que Hitler et Mussolini ne se résoudront jamais à envahir ; elle est en revanche d'une longueur considérable pour les Britanniques, avec le détour par le cap de Bonne-Espérance , mais hors d'atteinte de l'adversaire.

• la sauvegarde de leur ligne de communication maritime, soumise aux attaques de l'aviation et de la marine britannique, pose un problème de taille aux puissances de l'Axe.

De tai~ la rupture chronique de cette ligne se traduit par la destruction de très nombreux transports , même si ceux-ci seront plus d'une fois déroutés dans les eaux territoriales tunisiennes .

En revanche , pour leurs adversaires, le long détour par le cap de Bonne-Espérance comporte une perte de temps, non de force .

Au bout du compte, la question de cette rupture des liaisons maritimes aura pesé de façon significative dans l'échec final de l 'Axe.

UNE LOGisnQUE COMPUQUtE • Sur le théatre des opérations , les deux adversaires se heurtent à la même difficu~é : l'approvi sion nement de leurs troupes en munitions, carburan~ matériels , vivres et eau potable.

Des millions de tonnes de vivres , d'eau et d'essence seront consommées par les deux adversa ires.

• la logistique est au cœur des préoccupations des chefs m ilitaires sur le terrain .

Pour celui qui progresse , la difficulté de l'approvis ionnement croit avec l'allongement de sa ligne d'étapes , et diminue dans la même proportion pour celui qui recule.

C'est cette diffculté qui suspend la marche d'un vainqueur à bout de souffle avant qu'il puisse exploiter son succés , et favorise le retour offensif de son adversaire momentanément battu, mais avantagé par la proximité de ses bases .

Ainsi , et bien que le terrain se prête ~ des mouvements de grande ampleur grace aux moyens mécanisés , la zone de combat ne s'étendra jamais plus loin qu'à 60 ou 70 km de la côte .

• le théatre des opérations est une bande de 900 km de long et de moins de 100 km de large .

Cette bande est limitée au nord par la mer , au sud par des obstacles naturels infranchissables pour les blindés .

Entre les deux s 'étend une steppe semi-désertique le plus souvent ondulée , mais présentant aussi quelques reliefs , au sol dur et dénudé qui la rend /Ktdlcllblt IIIIX fiiJIIIS tluto•obilts.

Une seule voie de communication est susceptible d'offrir un certain rendement : une voie routière en Cyrénaïque interrompue sur une centaine de kilomètres à partir de la frontière égyptienne, de Sollum à Sidi-Barrani , une autre vole I'OIItUre de Sidi·Barrani à Marsa·Matrouh ; une voie ferrée enfin jusqu'à Alexandrie.

l.fS HtsrrAnONS AlUMANDES • De leur côté , les Allemands envisagent une intervention en vue d'assurer d'une manière dédsive la défaite des Anglais en Méditerranée.

le premier qui prend ouvertement position sur la question est le général Jodl.

Celui-ci estime qu'une tentative de débarquement en Angleterre est extrêmement hasardeuse et suggère , à la place , la conquête de Gibraltar, la fermeture de la Méditerranée et l'envoi en Libye de blindés LEs APPhm ITALIENS pour aider les Italiens à s'emparer • le 11 juin 1940, le lendemain de de Suez .

Un plan en ce sens, l 'entrée en guerre de l'Italie aux côtés le plan • Felix » , prend corps .

de l'Allemagne, des détachements Soumis à l 'arbitrage de Hitler, britanniques commandés par il est repoussé : pour le maitre le colonel Combes attaquent les du Ill ' Reich , la bataille pour postes italiens à la frontière de la l'Angleterre demeure prioritaire .

Cyrénaïque et font quelques centaines • le coup de main du colonel de prisonn iers.

Simultanémen~ Combes surprend les Italiens, l'escadre d 'Alexandrie prend la mer qui décident de réagir.

Ainsi , vers et capture 130 ooo tonnes de navires la mi-juillet italiens .

Pour autan~ la situation 1940,Ie des Britanniques est délicate .

-rhll•l • l'armistice de Rome conclu Gl'llzilllll, avec la France le 24 juin a permis gouverneur à l'Italie de déployer face à I'Egypte de Libye , 14 divisions , soit prés de 200 000 commence hommes .

~ conso - En face , lider sa letéllél'fl/ couverture WIIVt/1 , sur la frontière .

Toutefois , l'opération comman - prend prés de deux mois .

Et ce da nt en chef n'est qu'au début du mois de des forces septemb re que Graziani achève britanniques sa concentration de troupes et du Moyen- l'approvisionnement de dépôts Orien~ sur le littoral.

ne dispose que de 40 000 hommes .

Forte de cette supériorité, l'Italie peut LEs TEI"YIISAnoNs DE CiRAIIANI envisager de prendre I 'Egypte dans • A Rome , on s 'impatiente .

un étau, de conquérir Suez.

de fermer Mussolini , qui a donné l'ordre l'issue orientale de la Méditerranée.

au maréchal Graziani de pénétrer Quant à l'issue ocddentale , Gibraltar, en Égypte le jour où le premier personne n'Ignore qu'il s 'agit d 'une soldat allemand posera le pied « forteresse • mal défendue qui, de en Angleterre -une perspective plus , est revend iquée par l'Espagne , qui s'éloigne chaque jour un peu le troisième régime fasdste en Europe .

plus -, menace de le remplacer De tai~ aprés la défaite de la France , par un général « qui a encore les chefs d'état-major étudient même son baton de maréchal à gagner ».

l'évacuation totale de la Méditerranée Fînalemen~ le 13 septembre, par les escadres britanniques .

Cette Graziani lance son offensive .

mesure n'est pas vraiment repoussée : • Cependan~ les Britanniques elle est ajournée et l 'on décide ont mis à contribution la lenteur d'attendre encore un peu pour voir.

des Italiens pour installer leurs troupes sur une position défensive à hauteur de Marsa·Matrouh , tête de la voie ferrée d 'Alexandrie .

Dans le même temps , Wavell a renforcé son dispositif avec 44% des blindés .

Port du carburant • les Italiens de Graziani avancent destiné aux Allemands qui dans le désert en direction de Suez a été coulé par avec une extrême lenteur, tant les Britanniques.

le terrain et les conditions météorologiques sont difficiles.

Ils 2 millions occupent Sollum le 16 septembre et de litres Sldl-ll#lm1111 deux jours plus tard .

Quantité d'essence quotidienne nécessaire pour ravitailler fensemble des unités britanniques.

90% Graziani décide de s'y arrêter, Port/!,_'ise par les tats-Unis réalisant qu'il ne peut poursuivre et le Canada sa progression avant d'avoir dans le ravitaillement organiser son ravitaillement en eau.

en vivre5 tl organise la défense de la place des années en y faisant élever des fortifications de Montgomery.

de campagne .

la conquête de Suez par les Italiens se trouve en panne à quelque 50 km de son point de départ.

• Mettant à profit l'inaction des Italiens retranchés dans Sidi-Barrani , Wavell , qui a rassemblé des renforts , se prépare ~ l'offensive .

l'ATTAQUE DE WAYIU • le 9 décembre au matin , les Britanniques lancent une attaque 1891- qui surprend totalement les Italiens .

Ils enveloppent la position de Sidi- 1944 Barr ani par le sud, mettant bientôt hors de combat trois divisions italiennes.

Quelque 38 000 soldats italiens sont faits prisonniers.

De leur côté, les Britanniques ont perdu 624 hommes.

• le 10 décembre, les forces italiennes qui ont pu prendre la fuite abandonnen~ avec de nouvelles pertes, le défilé d'Halfaya , porte de la Cyrénaïque .

le 17 décembre , les hommes de Wavell renouvellent leur manœuvre d'encerclement devant Bardia. »

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