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(8 août 1570) La paix de Saint-Germain

Publié le 27/02/2008

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Le renversement des alliances? La paix de Saint-Germain met fin à la troisième guerre de religion, marquée non plus par l'offensive du pouvoir royal contre des bandes rebelles inorganisées, mais par la lutte de deux armées, avec alliances, sièges, batailles rangées, manoeuvres de grande allure. Le protestantisme est devenu une force sociale, politique et militaire, avec laquelle le pouvoir doit compter. Tel est le sens de la paix de Saint-Germain. Une lutte âpre a opposé les deux partis: d'un côté, l'armée royale du duc d'Anjou, futur Henri III, appuyée par des renforts espagnols et pontificaux, des reîtres et des suisses; de l'autre, l'armée huguenote de Condé et de Coligny, centrée sur La Rochelle où se sont rendus l'indomptable Jeanne d'Albret et son fils, le futur Henri IV. Les succès n'ont pas manqué à l'armée royale: à Jarnac, Condé a été tué le 13 mars 1569; à Moncontour, Coligny, démuni d'argent et ne pouvant payer ses troupes, a été battu. Mais, par une marche audacieuse, contournant le Massif central, l'amiral a sauvé son armée et a reparu sur la Loire; de leur côté, les corsaires rochelais désolent l'océan.

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