Devoir de Philosophie

Adam Smith

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

adam smith
1723-1790 Après avoir étudié aux universités de Glasgow et d'oxford Smith fut élu en 1751 à la chaire de logique de Glasgow et nommé, l'année suivante, professeur de philosophie morale. Il devint l'ami de David Hume à l'occasion de ses fréquents séjours à Édimbourg et rencontra Turgot à Paris et Voltaire à Genève. En 1767 il reçut une pension du duc de Buccleuch (dont il avait été le précepteur), ce qui lui permit de se consacrer à la préparation de son important ouvrage : Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776).
adam smith

« Adam Smith: L'indispensable division du travail La division du travail accroît la production et la productivité de l'entreprise.

Le marché est régi par une main invisiblequi assure un prix d'équilibre.

La somme des intérêts individuels conduit à l'intérêt général Sa mère le voyait pasteur.

Mais la fréquentation des philosophes écossais l'a détourné de cette voie.

A 28 ans, voiciAdam Smith titulaire de la chaire de logique à l'Université de Glasgow.

Quelques mois plus tard, il prendra celle dephilosophie morale.

Le chemin qui le mène à l'économie passe par la théologie, l'éthique et la jurisprudence.

Laquarantaine à peine entamée, il devient précepteur d'un jeune duc aux côtés duquel il connaîtra l'aisance etvoyagera.

En Suisse, il rencontre Voltaire ; à Paris, d'Alembert et les encyclopédistes.

A-leur contact, il découvre ladivision du travail à travers la fabrication des épingles.

Sa description des dix-huit opérations qui aboutissent à laproduction d'une épingle reste un grand moment de l'histoire économique.

Emerveillé, il constate que « l'opulencenaît de la division du travail ».

S'il était seul, un travailleur ne produirait guère plus d'une vingtaine d'épingles dans lajournée.

Mais, grâce à la division du travail, dix ouvriers en produiront 4 800.

Pour autant, Adam Smith ne se voilepas la face.

Vissés à leur tâche, les ouvriers deviennent « aussi stupides et ignorants qu'il est possible à unecréature de le devenir » .

Marx et son concept d'aliénation ne sont pas loin...Si la division du travail est la condition de la productivité et de la croissance, quel est son fondement? L'intérêt.

«Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière ou du boulanger que nous attendons notre dîner,mais du soin qu'ils portent à leurs intérêts.

Nous ne nous adressons pas à leur humanité mais à leur égoïsme.

»Surgit alors l'un des concepts les plus lumineux de la théorie économique : la main invisible.

Les hommes « sontconduits par une main invisible à accomplir presque la même distribution des nécessités de la vie que celle qui auraitlieu si la terre avait été divisée en portions égales entre tous ses habitants ».

Cette main invisible, loin d'agir defaçon anarchique, concourt à un optimum : « Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, l'homme travaillesouvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société que s'il avait réellement pour but d'y travailler.

»Après Smith, certains économistes révéleront que le marché peut ne pas concourir à l'intérêt général.

Une piqûred'épingle au regard d'une oeuvre qui surplombe trois siècles de pensée économique.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles