Devoir de Philosophie

Afghanistan de 1990 à 1994 : Histoire

Publié le 15/01/2019

Extrait du document

afghanistan

En 1994, les espoirs soulevés par le départ des troupes soviétiques, achevé dès février 1989, ont été déçus. En effet, le pays est toujours en proie à la guerre civile.

 

Chronique d’une mort annoncée Contrairement à ce qui était escompté, le départ des Soviétiques n'entraîne pas la chute du gouvernement communiste, dirigé par Mohammed Najibullah. Le maintien de l’aide militaire en provenance d’URSS lui permet de faire face à une résistance toujours combative, mais de plus en plus divisée.

 

L’existence, depuis février 1989, d’un « gouvernement intérimaire d’Afghanistan », largement dominé par les Pashtouns, renforce en fait les divisions ethniques et religieuses au sein de la résistance. La principale fracture est celle entre le parti ultrafondamentaliste sunnite et pashtoun du Hezb-i-Islami, dirigé par Gulbuddin Hekmatyar. et les autres mouvements de résistance, hostiles à sa volonté manifestement hégémonique. Cette hostilité commune ne provoque pas pour autant un regroupement de ces autres factions, hormis, au printemps 1990, celui des chiites au sein du Hezb-i-Wahdat.

 

Le régime communiste connaît aussi des clivages qui recoupent en partie ceux de la résistance. Ainsi, alors que le président Najibullah esquisse, au début de l'année 1990, une ouverture politique et ethnique, les radicaux de son parti, majoritairement pashtouns, tentent un coup d'Etat avec le soutien de Gulbuddin Hekmatyar. Cette conjonction des extrêmes échoue et conforte provisoirement le pouvoir de Najibullah.

 

En effet, les divisions de la résistance empêchent cette dernière de prendre nettement l’avantage sur les troupes gouvernementales sur le terrain. Le désengagement total des États-Unis et de l’URSS, confirmé par l’accord de

Liens utiles