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AFL-CIO (États-Unis)

Publié le 14/01/2012

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L'AFL-CIO (American Federation of Labour-Congress of Industriel Organlzations) est l'organisation ouvrière la plus représentative aux Ëtats-Unis. Avec ses 13,5 millions d'adhérents, elle groupe 85% des ouvriers américains syndiqués (mais seulement 15 Dfo des salariés). L'AFL-CIO, théoriquement indépendante, très proche du Parti démocrate, joue un rôle politique important ; elle soutient en 1976 la candidature de Jimmy Carter à la présidence, mais critique aujourd'hui sévèrement son programme économique.

« 4 Une convention réunie tous les deux ans constitue l'organe suprême de I'AFL.-CIO.

Elle désigne un conseil exécutif composé du président (George Meany détient le poste depuis 1955), du vice-président, des 17 représentants de I'AFL-CIÇ>.

L'AFL-CIO est plus une union de syndicats, à la structure assez lâche, qu'une confédération syndicale comme on l'entend en Europe.

Chaque syndicat membre conserve une large autonomie d'action.

5 Sur le plan politique, la centrale agit par l'intermédiaire d'un puissant lobby parlementaire à Washington.

Tradition­ nellement, elle soutient les candidats démocrates à la présidence des États-Unis et participe à l'élaboration de leur programme social.

On reproche souvent à I'AFL-CIO son bureaucratlsme, son conformisme et des liens avec le pouvoir qui la condamnent à un certain immobilisme .

Elle part néanmoins en guerre, actuellement, contre la légis­ lation du travail aux États-Unis, en particulier contre la loi Taft-Hartley dont elle exige l'abrogation.

6 Sur les grandes options, les syndicats d'origine AFL se situent plus à droite que ceux du CIO.

C'est ce qui avait poussé Reuther, pourtant anticommuniste aussi déclaré que Meany et l'un des artisans de la fusion de 1955, à abandonner la centrale peu avant sa mort.

Sa tentative de créer I'AFLA (Alliance for Labour Action) est pourtant demeurée sans lendemain.

Un aspect important de la politique de I'AFL-CIO est son action à l'étranger, qui absorbe des sommes considérables (dont une partiè notoi­ rement fournie, à certaines époques, par la CIA).

Depuis 1975, sous l'égide de I'AFL-CIO, qui les a invités aux États-Unis, Alexandre Soljenitsyne et Vladimir Boukovsky ont dénonc~ avec éclat les illusions de la " détente ..

et critiqué vivement la politique des États-Unis à l'égard de l'URSS.. »

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