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Aide britannique à la Grèce

Publié le 27/02/2008

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Première réaction à l'Invasion italienne. Au mois d'octobre 1940, les Grecs demandèrent à la Grande-Bretagne l'application des garanties que, conjointement avec la France, la Grande-Bretagne leur avait accordées l'année précédente lors de l'occupation italienne de l'Albanie. Le 12 octobre, Mussolini, furieux qu'Hitler ait occupé la Roumanie sans le consulter, résolut de prouver sa force par une rapide conquête de la Grèce. Il prétexta la présence d'unités navales britanniques dans les eaux grecques, ce qui constituait, disait-il, «une systématique violation de la neutralité». Les troupes italiennes continuèrent à se masser à la frontière albano-grecque et, le 28 octobre à 3 heures du matin, l'ambassadeur italien à Athènes présenta au gouvernement grec l'ultimatum suivant: si les troupes italiennes ne recevaient pas l'autorisation d'occuper certaines positions stratégiques en Grèce, elles envahiraient le pays à 6 heures du matin. Le général Metaxas, président grec, rejeta l'ultimatum. Trois divisions italiennes franchirent la frontière mais, en dépit de leur supériorité aérienne et de leurs 200 chars, les Italiens furent contenus, puis, au cours de la seconde phase de la campagne, entre le 14 et le 28 novembre, repoussés par de vigoureuses contre-attaques grecques. Tout d'abord, les Britanniques se jugèrent trop engagés ailleurs pour offrir à la Grèce autre chose qu'une aide symbolique. Au Caire, Anthony Eden avait, en ces termes, répondu le 2 novembre à un message de Churchill: «Egypte plus importante que Grèce. Puissance aérienne ennemie en Libye inchangée.» La décision de ne pas envoyer d'armes en Grèce reflète bien les soucis de la Grande-Bretagne, pays alors assiégé. Cependant, peu après, on expédia en Grèce 39 chasseurs Gladiator de la RAF, 18 bombardiers Blenheim et quelques troupes.

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