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Air-Afrique

Publié le 19/01/2012

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afrique

 

La création de la société de transport aérien multinationale Air-Afrique, décidée par le traité de Yaoundé le 28 mars 1961 et réalisée le 26 juin 1961 à Abidjan, s'inscrit dans la politique de développement régional des anciennes colonies et mandats français de l'Afrique noire après les indépendances. Les onze !tats signataires du traité de Yaoundé étaient : le Cameroun, la République centrafricaine (devenue Empire centrafricain), le Congo-Brazzaville, le Côte-d'Ivoire, le Dahomey (devenu Bénin),

afrique

« bénéfices nets.

Air-Afrique contrOle la société de tourisme et d'hôtellerie Hotafrlc.

Son capital initial de 500 millions de francs CFA a été porté à 4 291 millions.

Les dix Ëtats s'en partagent 72 p.

100 (6,54 p.

100 chacun) et la SODETRAF (Société pour le développement du transport aérien en Afrique q1,1i regroupe Air France et UTA, mais est contrôlée à 75 p.

100 par cette dernière) en détient 28 p.

100.

Cette situation, qui soumet Air-Afrique à une vérUable tutelle de la compagnie UTA, est de plus en plus mal supportée par les Ëtats membres qui envisagent, de­ puis juillet 1975, une réduction de la part du capital de la SODETRAF, sinon une africanisation totale de ce capital.

4 Air-Afrique cherche à s'africaniser au maximum.

A l'ori­ gine, la compagnie comprenait 80 p.

100 d'Africains et 20 p.

100 d'expatriés.

En 1977, la proportion est de 88 p.

100 et 12 p.

100.

La formation du personnel navigant commercial et technique s'effectue en France (en particulier à l'i!cole nationale de l'aviation civile de Tou­ louse) dans les mêmes conditions que ·pour les compa­ gnies aériennes françaises.

5 L'excluslvUé de la formation du personnel navigant africain par les écoles françaises d'aéronautique et la relé­ gation des pilotes africains (à l'exception d'un seul) sur les lignes intérieures desservies par des Caravelle a été jugée sévèrement par le "sommet ..

d'Air-Afrique à Abid­ jan en juillet 1975.

Des pilotes africains formés aux Ëtats­ Unis se sont vu refuser leur licence par UTA qui, en fait, régit Air-Afrique.

En 1975, le personnel navigant technique ne comptait que 30 Africains contre 117 expatriés.

A la réunion du conseil d'administration d'Air-Afrique à Bangui en janvier 1976, le ministre centrafricain de l'aviation· déplorait qu'ii soit nécessaire ..

de passer par l'ancienne métropole pour atteindre un autre pays africain "·. »

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