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Albanie de 1920 à 1929 : Histoire

Publié le 06/01/2019

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Le 29 juillet 1919, la Grèce et l’Italie concluent un accord secret (accord Titoni-Vénizélos) sur le partage de l'Albanie. Mais les tensions accrues entre les deux pays et la guérilla menée par le mouvement national albanais sous la conduite d'Ahmed Zogou rendent son application difficile. Ainsi, l’Italie dénonce l'accord de 1919, abandonne ses visées sur l’Albanie en signant à Tirana le 2 août 1920 un traité d'amitié avec le gouvernement provisoire d'Ahmed Zogou. L’indépendance de l’Albanie est

 

reconnue dans les frontières de 1913. En décembre, l’Albanie souveraine entre à la Société des Nations. Les revendications territoriales de la Grèce et de la Yougoslavie sont rejetées et l’Italie voit ses intérêts reconnus dans cette zone.

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« Caricature dans Fantasio d'Ahmed Zogou, chef de l'État albanais, qui se proclame roi le l" septembre 1928.

© Kharbine · Tapabor ouvert à l'extérieur, et met en place un régime nationaliste et autoritaire.

L'opposition politique et les révoltes régionales déclenchent une vive répression.

Une révision de la C on stitu tion permet à Ahmed Zogou, le 1er septembre 1928 de prendre le titre de roi des Albanais sous le nom de Zog l".

L'arrivée au pouvo ir de Mus sol in i en 1922 modifie la politique coloniale de l'Italie dans le sens de l'expansion et d'une intervention plus grande dans les affaires intérieures albanaises.

Revenu au pouvoir avec l'appui yougoslave, Ahmed Zogou se tourne pourtant vers Rome.

La prépondérance italienne sur l'économie du pays (création en mars 1925 de la Banque nationale d'Albanie, financée par des cap it a u x italiens) se double d'alliances politiques.

Ainsi, le 26 novembre 1926, les deux pays signent à T ir a n a un pacte d'amitié et de sécurité de cinq ans.

Ce texte permet le statu quo territorial, mais consacre la prééminence de l'Italie sur la région, ce qui inquiète la France et la Yougoslavie.

Après la conclusion le 11 novembre 1927 par ces deux États d'un accord d'amitié et d'un traité d'arbitrage, Mussolini riposte quelques jours plus tard, le 22, par la signature avec Ahmed Zogou du second traité de Tirana.

Cette alliance défensive réduit encore l'indépendance de l'Albanie.

Chantal LAMBRECHTS· VOJTURON. »

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