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Alexandrie, capitale de la médecine

Publié le 03/10/2013

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Devenue capitale uni­verselle du savoir grâce aux Ptolémées, surtout grâce à son Musée et à sa non moins célèbre Bi­bliothèque, Alexandrie ne s'est pas seulement illustrée dans les études littéraires et philologi­ques. Sous l'influence de savant tels qu'Ératos-thène, la ville a égale­ment été un grand cen­tre de développement des sciences.

A côté de la géographie, !Ides mathématiques, de l'astronomie ou encore de la botanique et de la zoologie, Alexandrie s'est illustrée à l'époque hellénistique dans le domaine de la médecine, dont Hérophile de Macédoi­ne (v. 330-320-v. 260-250) et Érasistrate de Cos (330-250) sont les représentants les plus célèbres. Malheureusement, pas un seul des traités de ces médecins n'est parvenu jus­qu'à nous, et la teneur des progrès de la médecine alexandrine n'a pu être re­constituée que grâce à des té­moignages annexes (propos de leurs contemporains ou ci­tations de leurs successeurs).

« animaux, n'avaient pas permis de détermi­ ner.

Hérophile a également fait progresser la connaissance du système nerveux et du sys­ tème cardio-vasculaire, en particulier concernant la pres­ sion artérielle et la recherche du pouls, base de sa pratique clinique.

Érasistrate.

l'autre grand maitre C ontemporain d'Hérophile, Érasistrate semble avoir, lui aussi, largement contribué au 111• siècle avant J.-C.

à faire progresser la connaissance du corps humain, mais on dispo- se d'encore moins d'informa­ tions sur sa vie et son œuvre.

Il semble qu'il ait également été formé à l'école hippocra­ tique, en suivant l'enseigne­ ment de Chrysippe ou de Mé­ trodore à Cnide.

Il se serait installé à Alexandrie après s'être illustré comme guéris­ seur à la cour des Séleucides.

Bien que l'histoire de la gué­ rison d'Antiochos, rapportée par Plutarque au 1er siècle de notre ère, ait plus des allures de conte que d'anecdote his­ torique, elle illustre assez bien les principaux principes médicaux observés par Érasis- trate, qui privilégiait l'obser­ vation des manifestations corporelles plutôt que le re­ cours systématique aux re­ mèdes classiques de l'épo­ que, comme la saignée et les purgatifs.

Érasistrate s'est par ailleurs surtout fait connaître pour ses avancées dans les domaines digestif et vasculai­ re.

Il est en effet le premier à avoir perçu le rôle des quatre principales valvules cardia­ ques et à avoir compris que le cœur fonctionnait à la maniè­ re d'une pompe.

Les successeurs d'Hérophile et d'Érasistrate L es suçcesseurs d'Hérophile et d'Erasistrate n'ont visi­ blement pas été aussi bril­ lants que leurs maîtres et ne se sont pas suffisamment dé­ marqués de leurs travaux pour faire progresser la scien­ ce médicale.

Au contraire, dès la fin du Ill° siècle, la mé­ decine à Alexandrie est entre les mains de véritables sectes, qui s'opposent dans des dis­ putes idéologiques stériles au lieu de s'intéresser aux véri­ tables questions scientifiques.

Cette attitude entraîne un re­ cul de la cité dans le domaine. »

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