Algérie de 1920 à 1929 : Histoire
Publié le 07/01/2019
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Algérie
C’est en réaction à l’établissement en 1912 de la conscription que se cristallisèrent les premières revendications politiques algériennes. Loin de répondre aux mêmes préoccupations, les différents mouvements se développent de façon autonome. Un premier courant favorable à l’assimilation se constitue sous l’égide d’un ancien capitaine de l’armée française, l’émir Khaled. Exaltant l’honneur de son pays et la dette de la France envers tous les anciens combattants algériens, il exige la représentation de l’Algérie au Parlement français et l’application de la loi du 4 février 1919 qui conférait aux Algériens répondant à certains critères le droit de participer aux élections municipales. Le mouvement de Khaled rencontre aussitôt un vif succès. Craignant la propagation de telles idées, les autorités françaises invalident les élections de 1920. Le départ de Khaled pour la France en
1924 porte un coup d'arrêt au mouvement. Celui-ci se restructure finalement avec la création, en 1927, de la Fédération des élus indigènes sous la direction de Mohammed Bendjelloul et de Ferhat Abbas. Portant plus loin les revendications de Khaled, la Fédération exige l’égalité totale des musulmans et des Français et l’obtention de la citoyenneté française. Rejetant l’idée d’assimilation, certains affirment le droit à l’indépendance. Le mouvement de résistance d’Abd
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