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analyse de document en histoire/sujet: un eloge de la citoyenneté romaine.

Publié le 26/12/2014

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Etude d'un document : Discours d'un citoyen romain, P Aelius Aristide, d'une cité grecque sous l'empereur Antonin (138-161 ap JC)( Aristide est un nom grec) 1"Voici ce qui, de beaucoup, entre toutes choses, mérite le plus d'être vu et admiré : c'est ce qui concerne le droit de cité. Quelle grandeur de conception ! Rien jamais n'a ressemblé à cela. En effet, vous avez séparé en deux groupes tous ceux qui étaient sous votre pouvoir - par ces mots, je désigne l'ensemble du monde civilisé : à la partie qui avait la meilleure grâce, la noblesse et les capacités les plus grandes, vous avez 5donné la totalité des droits politiques ou même la communauté de peuple: pour le reste, vous l'avez soumis et réduit à l'obéissance. Ni la mer ni l'étendue d'un continent ne peuvent être un obstacle à l'obtention de la citoyenneté; dans ce domaine, l'Asie n'est pas séparée de l'Europe. Tout se trouve ouvert à tous ; il n'est personne digne du pouvoir ou de la confiance qui reste un étranger. [...] Comme nous l'avons dit, vous avez, en hommes généreux, distribué à profu...
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« Les citoyens romains bénéficient, par rapport, aux p érégrins, d' avantages   : fiscal   (taxe sur l'h éritage   au lieu d'un imp ôt annuel),   juridique   (torture interdite, appel  à l'Empereur),   socia l (aide alimentaire si   besoin) et   é conomique   (solde plus  élev ée que les p érégrins qui servent dans les troupes auxiliaires) L'int érêt de voter et surtout d' être  éligible permettait de   SUIVRE UNE CARRIERE PARFOIS   PRESTIGIEUSE        DANS        L'ADMINISTRATION et L'ARMEE    . En effet, la quasi­totalit é des postes de   commandement de l'Administration (=magistratures)  était pourvue par  élection. Les citoyens romains   ne prennent pas de d écision politique (c'est le r ôle de l'Empereur) mais pourvoient par un vote aux   MAGISTRATURES. Il faut bien  évidemment  être citoyen romain pour  être  éligible et  élu. 4) Le ton de l'auteur est franchement dithyrambique : " Quelle grandeur de conception   !"Il est vrai   que les cit és grecques et     Ath ènes, en particulier, rechignaient  à élargir le droit de cit é et s'en   tenaient avant tout au droit du SANG   . L'auteur exag ère, quand il pr étend, L7, que "tout est ouvert  à tous et que toute personne digne du   pouvoir" peut devenir citoyen romain : la quasi­totalit é des populations des   cit és   PEREGRINES   n'avait au II è s aucune chance d'acc éder  à la citoyennet é romaine. Ce fait n'est   m ême pas remarqu é par l'auteur, tant les in égalit és politiques et civiques lui semblent normales : lui­ m ême  étant issu de la NOBLESSE (ou de l' ÉLITE)   de la cit é de Mysie (capitale :   Hadrianutherai),   il est   persuad é de sa sup ériorit é de gr âce, de talent, de dignit é.. »

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